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Pourquoi Le Pétrole n'Enrichit Pas Le Venezuela Comme l'Arabie Saoudite ?

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  • Pourquoi Le Pétrole n'Enrichit Pas Le Venezuela Comme l'Arabie Saoudite ?

    La plupart d'entre nous associent les réserves de pétrole à d'énormes richesses, et ce pour une bonne raison. Le pétrole est devenu l'une des matières premières les plus recherchées au monde, ce qui a permis aux pays disposant de réserves pétrolières notables de se hisser au top niveau. L'Arabie saoudite, par exemple, possède des réserves de liquidités et d'or qui totalisent près d'un demi-billion de dollars.

    De même, la société phare de l'Arabie saoudite, Saudi Aramco, réalise actuellement des bénéfices de plus de 250 milliards de dollars par an. On pourrait donc penser qu'un pays dont les réserves sont comparables à celles de l'Arabie saoudite est extrêmement riche, mais ce n'est pas le cas. En fait, l'Arabie saoudite ne détient même pas les plus grandes réserves de pétrole du monde.

    Ce sont celles du Venezuela qui sont les plus importantes, avec environ 300 milliards de barils de pétrole. Ce qui représente près de 20 % des réserves mondiales de pétrole. Pourtant, malgré cela, le Venezuela n'est pas particulièrement bien loti ou riche.

    En réalité, il est particulièrement pauvre et en difficulté. Tout d'abord, ils ont récemment connu l'une des pires hyperinflation que l'humanité ait connue, avec une inflation atteignant des centaines de milliers de pour cent. Il y a 10 ans, on pouvait obtenir seulement 5,8 bolivars vénézuéliens pour 1 euro, mais en 2021, on pouvait obtenir 480 milliards de bolivars pour 1 euro. Depuis, ce chiffre a chuté à environ 2,2 millions de bolivars par euro, mais ça n'est pas parce que le niveau d'inflation diminue.

    C'est plutôt parce que le gouvernement a décidé de diviser ses billets de devises par un million. Ainsi, sans cette conversion, chaque euro permettrait d'obtenir environ 2,2 trillions de bolivars. Heureusement, le pays peut compter sur les revenus du pétrole, mais cela n'a pas été aussi utile que vous le pensez. Le pétrole représente environ 25 % du PIB du Venezuela.

    Avec un PIB de 482 milliards de dollars, cela signifie que le pétrole représente environ 120 milliards de dollars du PIB. Ce n'est pas un mauvais chiffre en soi, mais si l'on considère que la Saudi Aramco elle-même est capable de réaliser des bénéfices nets deux fois supérieurs à ce chiffre, on commence à comprendre à quel point le Venezuela est en retard.

    Alors, pourquoi le Venezuela est-il si pauvre alors qu'il détient les plus grandes réserves de pétrole du monde ?


    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    la différence c'est le US. Le Vénézuela n'a pas voulu vendre son âmes aux US. Il a été puni.
    L'AS a toujours été la pute des US. Elle commence à peine à vouloir s'émanciper, son futur est donc incertain.

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    • #3

      pour 2022...
      population Arabie Saoudite...36 millions d'habitants
      production et exportation petroliere....7millions/b/jour
      soit 194444b/j ..par million d'habitants

      population du Venezuela ..28 millions
      production exportation petroliere...700 000 b/j....
      soit 25000b/j..par million d'habitants...
      soit 10x - ceci expliquant peut etre cela...puis certainement autres facteurs a prendre en compte


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      • #4
        la différence c'est le US. Le Vénézuela n'a pas voulu vendre son âmes aux US. Il a été puni.
        Chevron autorisé à extraire du pétrole au Venezuela, après trois ans d'embargo

        Bien que l'embargo des États-Unis sur le pétrole vénézuélien ait commencé en 2019 dans le but de destituer le président Nicolas Maduro, il n'est pas la seule cause de l'effondrement économique du Venezuela. Ce pays dispose d'autres ressources, telles que des forêts, de l'eau et des terres agricoles, ainsi que d'un potentiel touristique intéressant. Cependant, la pauvreté touche aujourd'hui 80% de la population de ce pays de 28 millions d'habitants, et environ 7 millions de Vénézuéliens ont fui leur pays en raison de la crise économique et sociale qui y sévit. Il est donc clair que l'embargo sur le pétrole ne peut pas être considéré comme le seul responsable de cette situation dramatique.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Zek, il y a aussi un détail technique important.
          Le pétrole du Venezuela est plus lourd, plus chargé en coupes lourdes paraffinique et bitumineux.

          Il se vend moins chère que le pétrole arabian Light des arabes.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            Ta vidéo compare les réserves pas la production. Les Saudiens produisent bcp plus que le Vénézuela. Meme si les Vénézueliens ont de grandes réserves, ils ne produisent que peu. Donc leur rente est plus faible que la rente Saudienne.

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            • #7
              Zek, il y a aussi un détail technique important.
              Le pétrole du Venezuela est plus lourd, plus chargé en coupes lourdes paraffinique et bitumineux.
              Il se vend moins chère que le pétrole arabian Light des arabes.
              Effectivement, le Venezuela possède d'importantes réserves de pétrole et de gaz, ce qui en fait un acteur majeur sur la scène énergétique mondiale. Cependant, la mauvaise gestion et la corruption ont également joué un rôle majeur dans l'effondrement économique du pays. De plus, la décision du gouvernement Maduro de licencier de nombreux employés et experts du secteur pétrolier a également eu un impact négatif sur l'industrie. Malgré les difficultés économiques du pays, la Chine est restée un partenaire important, prêtant plus de 50 milliards de dollars au Venezuela en échange de pétrole. Les prêts de la Chine ont aidé à maintenir l'économie vénézuélienne à flot.

              Le Venezuela possède les premières réserves prouvées de pétrole du monde avec 298,353 milliards de barils, et les huitièmes réserves prouvées de gaz naturel, 197,089 milliards de pieds cubes 

              Les réserves pétrolières vénézuéliennes représentent 17,7 % des réserves mondiales de pétrole et 90,6 % des réserves de brut de l’Amérique latine

              Les réserves gazières du pays, quant à elles, représentent 3 % des réserves mondiales et se classent au deuxième rang du continent américain après les États-Unis

              Les réserves d’hydrocarbures conventionnels et non conventionnels du Venezuela sont composées principalement de pétrole lourd (5,3 %) et extra-lourd (77,8 %), mais aussi de pétrole moyen (3 %), léger (3 %), de condensat, de gaz humide (moins de 1 %) et de gaz (10 %).

              C’est à l’intérieur de la Ceinture pétrolifère de l’Orénoque (CPO), dans le bassin oriental, que sont situées les réserves de brut extra-lourd, qui s’élèvent à 258,3 milliards de barils. La CPO renferme 86,57 % des ressources pétrolières du pays, et 32,50 % de ses ressources gazières 

              Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a aussi révélé d’importantes réserves d’huile et gaz de schiste dans le bassin de Maracaibo, estimées à respectivement 13 milliards de barils et à 16,7 trillions de pieds cubes techniquement exploitables
              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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              • #8


                Malgré une amélioration de la production dans l'est du pays, l'Etat de Zulia, berceau de l'industrie pétrolière vénézuélienne il y a plus d'un siècle, est un symbole de la décadence de ce qui fut autrefois un géant pétrolier. Les installations y sont désuètes et délabrées.

                En 2008, le Venezuela était l'un des poids lourds économiques d'Amérique latine avec une production de 3,2 millions de barils par jour. Treize ans plus tard, la production est tombée entre 500 000 et 1 million de barils par jour, le pays est en crise sans précédent et le PIB par habitant est au niveau de celui d'Haïti.

                Autrefois, le gisement de Maracaibo, également appelé les "7 dalles", était une ville flottante brillant de mille feux la nuit, visible à des kilomètres à la ronde. Aujourd'hui, c'est un désert humide rempli d'effluves d'hydrocarbures et de nappes de brut échappées des puits flottant par endroits.



                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  Les plateformes ont été pillées et dépouillées de tout ce qui avait la moindre valeur... y compris les robinets et valves contrôlant la sortie du pétrole et des gaz.

                  Plus grand-monde ne se risque dans la zone "par peur d'une explosion en raison des gaz", affirme un pêcheur sous couvert de l'anonymat.

                  Le 11 janvier, une explosion d'un oléoduc à l'autre bout du pays dans une zone pétrolière du nord-est a fait trois blessés. Les organisations syndicales et les dirigeants de l'opposition signalent fréquemment des accidents, mais le pouvoir parle plutôt de "sabotages" et "actions criminelles" faisant "partie de la guerre permanente menée par des groupes appartenant à l'extrême droite vénézuélienne, soutenus par l'impérialisme nord-américain".

                  On est loin de la prospérité des années 1970 quand le pays était surnommé "Venezuela Saoudite". A cette époque, l'ensemble des compagnies pétrolières ont été nationalisées.

                  Contrôle politique

                  Entreprise étatique gigantesque, PDVSA (Petroleos de Venezuela) avait un monopole qui a perduré jusqu'à la "l'ouverture pétrolière" dans les années 1990, mais cette libéralisation a ensuite été partiellement annulée avec l'arrivée au pouvoir de Hugo Chavez. Président d'inspiration socialiste (1999-2013) il a imposé aux compagnies présentes de s'associer avec PDVSA qui devait être majoritaire dans ces associations.

                  Corruption, choix stratégiques discutables, problèmes de maintenance, sanctions financières, vieillissement de l'outil industriel... le secteur peine à retrouver ses niveaux d'antan.

                  Selon la plupart des analystes, une des périodes charnières a été le bras de fer au début des années 2000 entre Chavez (1999-2013) et les dirigeants de PDVSA. Cette opposition a culminé avec une grève historique de décembre 2002 à mars 2003 suivie par la prise de contrôle totale de l'entreprise par le pouvoir politique.

                  Dénonçant le "sabotage" de la production, le défunt président a ensuite licencié de nombreux cadres et des milliers d'employés pour rembaucher des gens "loyaux à la révolution" mais qui n'avaient pas forcément de compétence dans le domaine.

                  PDVSA est ainsi "devenue la vache à lait de l'Etat" ainsi que le centre de recrutement de ses "fidèles serviteurs", sans prendre en compte les besoins d'investissement de l'entreprise, relate un analyste.



                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    "Familles brisées"


                    Carlos (dont le prénom a été changé) avait 18 ans quand il est entré dans PDVSA dans les années 2000. La production avait alors chuté à un plancher historique de 25.000 barils par jour mais il a ensuite connu les beaux jours, jusqu'à ce que "PDVSA se transforme en parti politique" avec une piteuse gestion de l'entreprise et des nationalisations de sous-traitants.Quelque 70 entreprises qui étaient chargées de l'entretien, du transport du personnel, sont ainsi devenues, en 2009 dans l'Etat de Zulia, propriété de PDVSA.

                    "Les expropriations" ont eu pour conséquence "le manque d'entretien, la démotivation des employés", qui ont vu leur salaires chuter, explique Carlos.

                    Il dit avoir divorcé quand ses revenus se sont réduits à peau de chagrin. "Beaucoup de femmes ont quitté leur mari parce qu'ils ne travaillaient plus à PDVSA. Des familles se sont brisées. Je ne gagnais plus assez", assure-t-il.

                    A cette époque, la moitié des 34.000 puits du pays étaient paralysés.

                    En 2013, la crise s'est amplifiée. Faute de paiement, des sous-traitants ont commencé à arrêter de travailler. Les ampoules qui grillaient n'étaient plus remplacées et le ravitaillement en restauration des plateformes s'est arrêté. Certains ouvriers chargés de l'extraction étaient donc obligés de passer leur journée "à pêcher pour se nourrir", raconte Maria, (prénom également modifié).

                    Larmes aux yeux

                    Maria travaillait aussi pour PDVSA. En 2016, elle a constaté l'étendue des dégâts sur le port de Maracaibo, la capitale pétrolière de l'Ouest, jadis grouillante d'activité: cimetière de bus délabrés, de bateaux échoués, et ouvriers faisant acte de présence et se tournant les pouces.

                    "Ca m'a fait mal. Les larmes me sont venues aux yeux", raconte-t-elle.

                    A cette époque, tout était politique, jusqu'aux économiseurs d'écrans qui diffusaient des photos et maximes de Chavez ou de l'actuel président Nicolas Maduro.

                    "Nommer des gens en fonction de la politique a beaucoup affecté la production (...). On a écarté du personnel avec de l'expérience et la méritocratie a disparu", dit-elle.

                    Tout cela a créé un "terreau de corruption" avec des malversations au plus haut niveau - certains dirigeants ont été condamnés à des peines de prison - jusqu'au niveau opérationnel avec le vol ou le pillage de matériel.

                    En 2017 le pouvoir a lancé une vaste opération contre la corruption au sein de PDSVA visant d'ex-dirigeants du groupe pétrolier d'Etat dont son ex-président Rafael Ramirez, accusé par le procureur général Tarek William Saab, d'être un des principaux responsables "de la faillite due à la corruption" du groupe pétrolier. Exilé en Italie, celui-ci assure que ces accusations sont politiques.

                    Plusieurs témoins évoquent aussi l'utilisation de véhicules d'entreprise à des fins personnelles, des achats privés avec les fonds de l'entreprise, des vols de télévisions et d'ordinateurs. La gabegie a lentement tout rongé.

                    "Entre les mains de Dieu"

                    Carlos Mendoza Pottella, professeur d'économie pétrolière à l'Université centrale du Venezuela (UCV), nuance le constat, soulignant que ce type de comportement se produisait déjà dans les années 1980, pourtant une époque dorée.

                    Face à la décadence en cours, de nombreux agents de PDVSA ont quitté le navire en perdition pour trouver un autre travail et devenir chauffeur de taxi ou employé de supermarché.

                    Maria continue à venir deux fois par semaine au travail pour un salaire de 60 bolivares par mois (moins de 15 dollars). Avant, il y avait, en plus des bons salaires, une assurance médicale, des aide aides scolaires. "Maintenant nous sommes entre les mains de Dieu", dit-elle.

                    "Aujourd'hui, aucun travailleur du pétrole ne vit avec son salaire de PDVSA", poursuit-elle. Les seuls correctement payés le sont car "employés dans des +entreprises mixtes+", des joint ventures avec la Chine ou la Russie, pays politiquement amis du Venezuela.

                    L'hémorragie a atteint tous les niveaux: de la main d'oeuvre non-qualifiée aux ingénieurs ou géologues, partis gagner leur vie à l'étranger. "Certains avaient été formés par PDVSA mais le gouvernement les a laissés partir", souligne Maria.

                    Autre problème, les fréquentes coupures électriques depuis 15 ans dans l'Etat de Zulia, dont Maracaibo est la capitale. Devenues si habituelles à une certaine période que le travail s'interrompait à midi.

                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                    • #11
                      Le Venezuela se trouve ainsi dans un paradoxe dont il a du mal à sortir: malgré des réserves mondiales surabondantes, il y a une pénurie d'essence et Caracas a même dû importer du carburant iranien à certaines périodes.

                      Sanctions

                      Et cette pénurie influe elle-même sur la production car elle complique toute la chaîne logistique.

                      Même si la chronologie des événements ne correspond pas à la version des autorités, le pouvoir vénézuélien accuse les sanctions américaines, dont les premières datent de 2014 et qui ont été alourdies par Donald Trump en 2017, d'être responsables de l'état désastreux de l'appareil pétrolier.

                      Traditionnellement hostile aux dirigeants socialistes, Washington, qui entretenait des relations tendues avec Chavez, cherche à évincer Nicolas Maduro du pouvoir alors que l'opposition a boycotté sa réélection en 2018 et les législatives de 2020, jugeant les scrutins "frauduleux". Une cinquantaine de pays ne reconnaissent pas Maduro comme le président légitime du pays.

                      Il est vrai que les Etats-Unis, qui étaient le principal acheteur du brut vénézuélien, ont particulièrement visé le secteur pétrolier, empêchant notamment l'achat de pièces de rechange.

                      Les sanctions compliquent la tâche des employés qui tentent de remettre l'industrie sur les rails.

                      Aux "7 dalles", Roy, pêcheur âgé de 30 ans, se souvient de ses débuts avec son père et comment il était impressionné par "La Casona" (la grande maison), une plate-forme logistique pour les 13 puits du site. "Il y avait toujours quatre ou cinq bateaux" autour, dit-il.

                      Fuites

                      Aujourd'hui, des jets de brut s'échappent parfois des plateformes. "Un jour, j'ai vu un jet de 70 m. Je croyais que c'était de l'eau mais c'était du pétrole", raconte-t-il.

                      Les rejets non-contrôlés des puits polluent le lac de Maracaibo (13.000 km 2) depuis des années. Certaines parties privées d'oxygène en raison de nappes de brut sont appelées des "zones mortes".

                      Les résidents en souffrent. "Les nappes de brut t'empêchent de travailler", dit Roy dont les filets s'engluent parfois dans le liquide visqueux. Il dit avoir perdu plus de 100kg de crabes souillés par le pétrole.

                      En octobre 2021, la NASA a diffusé des images satellites édifiantes du lac montrant des spirales d'algue et de nombreuses nappes de brut.

                      "Au fond du lac, il y a (un enchevêtrement) des tuyaux et des pipelines, comme un plat de spaghetti, libérant du pétrole qui tue la biodiversité", se désole l'expert Mendoza Pottella.

                      Mais ce n'est pas le seul site concerné. L'existence de fuites, rarement signalées par PDVSA, sont rapportées partout où est exploité du pétrole au Venezuela.

                      "Petite reprise"

                      Près de Maturin, la capitale de l'Etat de Monagas (nord-est), les fuites sont fréquentes dans les énormes canalisations qui traversent les fermes et les maisons. Dans le petit village de Los Pozos de Guannipa, les pipelines sont fissurés. "Il y a un écoulement continu", se plaint Eleazar, paysan modeste qui fait pousser bananes et papayes. "Ca contamine tout".

                      Pour autant, le président Maduro s'est félicité début janvier du rebond de la production à 1 million de barils/jour et a fixé pour objectif en 2022 d'atteindre les 2 millions de barils/jour.
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                      • #12
                        En 2021, il y a eu "une petite reprise" des activités pétrolières "et PDVSA" repaie ses sous-traitants a indiqué un homme d'affaires avec des décennies d'expérience dans le monde du pétrole.

                        Jusqu'à il y a quelques mois encore "pratiquement tout" était arrêté, ajoute-t-il.

                        A une époque où les énergies fossiles sont décriées, le président Maduro, qui a hérité d'une industrie déjà en chute libre, assure que le pays va sortir de la dépendance au pétrole.

                        "Nous n'allons pas hypothéquer la vie d'un pays pour un produit, le temps de la +rente pétrolière+ est révolu", jure le président qui parie désormais sur la "diversification économique".
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                        • #13
                          Parce que des incompétents et des imposteurs dirigent comma au Dzayer de Tché-tri7a

                          Commentaire


                          • #14

                            Parce que des incompétents et des imposteurs dirigent comma au Dzayer de Tché-tri7a

                            C'est vrai que le Maroc gere beaucoup mieux son industrie prostitutionnelle que ne gere l'Algerie son industrie petroliere.
                            ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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