Il reste encore beaucoup de "si", mais le projet avance. Invité ce matin sur France Bleu Gard Lozère, le président de Nîmes métropole esquisse le futur de la base de sécurité civile de Nîmes-Garons. "Le projet est bien parti, je m'intéresse à la dernière étape", explique l'élu.
Rapatrier la construction des Canadair en France
"Nous avons de l'innovation, de la recherche, de la formation... Il reste un cran pour faire de la plateforme nîmoise un exemple de réindustrialisation : les Canadair." Les avions sont aujourd'hui conçus au Canada, une chaîne de production "illogique" pour Franck Proust. "La manne française et européenne ne doit pas servir à construire ces avions au Canada. L'enjeu, aujourd'hui, c'est de rapatrier la conception de ces avions sur le territoire."
Des avions nîmois d'ici deux ou trois ans ?
Mais quand pourrait se faire ce rapatriement ? Franck Proust reste évasif : "Sur de tels projets industriels, on ne peut pas communiquer tant que ce n'est pas concrétisé." Pour autant l'élu précise que "des entreprises ont fait part de lettres d'intention. Un consortium pourrait s'implanter pour créer des lignes de construction, d'assemblage, de maintenance et de peinture, avec des pré-réservations d'une cinquantaine d'appareils."
Ce consortium devrait dire d'ici la fin de l'été si oui ou non il souhaite s'installer à Nîmes-Garons. Si la réponse est positive, "on pourrait voir les premiers avions au départ de Nîmes d'ici deux ou trois ans."
Les commandes de Canadair en hausse dans le futur
D'après l'élu de Nîmes Métropole, les commandes de Canadair pourraient augmenter dans les prochaines années "Aujourd'hui, il y a 180 Canadair dans le monde, mais d'ici cinq à dix ans, avec le réchauffement climatique, il faudra en construire 300 à 400." Franck Proust met également en avant le foncier disponible en bord de piste à Nîmes pour construire ces avions.
Le sujet devrait de nouveau être abordé dans la journée. Franck Proust sera présent lors de la visite d'Emmanuel Macron sur la base de Nîmes-Garons. Il a ensuite une réunion en compagnie de la ministre en charge des collectivités territoriales.
France Bleue
Rapatrier la construction des Canadair en France
"Nous avons de l'innovation, de la recherche, de la formation... Il reste un cran pour faire de la plateforme nîmoise un exemple de réindustrialisation : les Canadair." Les avions sont aujourd'hui conçus au Canada, une chaîne de production "illogique" pour Franck Proust. "La manne française et européenne ne doit pas servir à construire ces avions au Canada. L'enjeu, aujourd'hui, c'est de rapatrier la conception de ces avions sur le territoire."
Des avions nîmois d'ici deux ou trois ans ?
Mais quand pourrait se faire ce rapatriement ? Franck Proust reste évasif : "Sur de tels projets industriels, on ne peut pas communiquer tant que ce n'est pas concrétisé." Pour autant l'élu précise que "des entreprises ont fait part de lettres d'intention. Un consortium pourrait s'implanter pour créer des lignes de construction, d'assemblage, de maintenance et de peinture, avec des pré-réservations d'une cinquantaine d'appareils."
Ce consortium devrait dire d'ici la fin de l'été si oui ou non il souhaite s'installer à Nîmes-Garons. Si la réponse est positive, "on pourrait voir les premiers avions au départ de Nîmes d'ici deux ou trois ans."
Les commandes de Canadair en hausse dans le futur
D'après l'élu de Nîmes Métropole, les commandes de Canadair pourraient augmenter dans les prochaines années "Aujourd'hui, il y a 180 Canadair dans le monde, mais d'ici cinq à dix ans, avec le réchauffement climatique, il faudra en construire 300 à 400." Franck Proust met également en avant le foncier disponible en bord de piste à Nîmes pour construire ces avions.
Le sujet devrait de nouveau être abordé dans la journée. Franck Proust sera présent lors de la visite d'Emmanuel Macron sur la base de Nîmes-Garons. Il a ensuite une réunion en compagnie de la ministre en charge des collectivités territoriales.
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