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Détérioration des plages entre Alger et Tipaza L'été côté cour

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  • Détérioration des plages entre Alger et Tipaza L'été côté cour



    La saison estivale 2023 tire à sa fin. Tout le monde s'attendait à ce que cette année allait effacer le tableau noir de l'année dernière en matière de gestion de la saison et les conditions dans lesquelles le tourisme balnéaire s'est déroulé.
    L'optimisme de la majorité des estivants quant à une saison estivale bien différente de l'année écoulée s'est évaporé. Plusieurs choses ont manqué à ce rendez-vous annuel, la saison estivale a été gérée d'une manière sporadique, donnant l'impression que les choses se font et évoluent d'une manière spontanée et que les pouvoirs publics sont quasiment absents de la scène.

    La wilaya d'Alger et ses environs limitrophes disposent d'un littoral aussi grand pour en faire un lieu de tourisme balnéaire par excellence.
    Des centaines de kilomètres de littoral sont livrés à eux-mêmes, la dégradation est visible, la saleté et la pollution sont devenues une caractéristique qui accompagne quotidiennement ces lieux censés être des endroits réservés aux estivants afin de profiter de la saison estivale loin du vacarme de la ville et de sa routine, durant l'été.

    Endroits féeriques agressés

    Le déplacement sur des plages situées entre les wilaya d'Alger et de Tipaza n'a pas tardé à manifester un sentiment de désolation imprescriptible et une sensation répugnante concernant l'état des plages et la pollution qui agresse l'environnement d'une manière ahurissante.
    Les estivants qui ont choisi d'aller passer des moments agréables sur la plage du colonel Abbas seront immédiatement déçus par l'état qui entoure l'endroit, lequel était réservé, soi-disant, à la baignade. Les estivants ou les promeneurs qui viennent en famille désertent rapidement l'endroit pour aller voir plus loin où passer la journée au bord de la mer sans se sentir agressé par l'environnement aussi nauséabond que pollué du lieu qui porte le nom d'un martyr de la glorieuse révolution de Novembre 1954, le colonel Abbas en l'occurrence.
    Les saletés envahissent gravement les espaces en rapport avec les plages et ce qui entoure l'endroit censé être réservé à la saison estivale. Le déplacement s'est répété, mais cette fois en optant pour des plages relevant de la wilaya de Tipaza qui étaient réputées pour la propreté et l'environnement qui reste salubre.

    Ce qui est désolant, c'est que des joyaux comme la plage qui s'appelait dans le temps «endroit de rêve», à savoir Ain Tagouraït (ex-Bérard), s'est transformée en un lieu qui sert à tout sauf à un lieu estival où les estivants pourraient passer des moments de villégiatures et de repos sous les rayons du soleil et le grand bleu.
    Le plus grave, c'est que ces endroits réservés aux estivants sont complètement abandonnés par les autorités communales dont la responsabilité de protéger et de veiller au respect de l'environnement fait partie de leurs prérogatives. La situation est la même non loin de Aïn Tagouraït. À Chenoua-Plage la situation ne diffère pas beaucoup du reste des plages de la wilaya de Tipaza.

    La plupart des plages situées entre Alger et Tipaza sont orphelines et ne disposent d'aucun plan à même de leur permettre de sauvegarder leur état naturel et leur éviter le pire, comme cela est en train de se dérouler au vu et au su des responsables locaux et des citoyens, qui sont outrés de la situation et les conditions dans lesquelles se trouvent ses endroits à vocation balnéaire et estivale.
    Le phénomène des parkingueurs informels est devenu légion sur les plages d'Alger et de Tipaza. Des attitudes et des comportements qui provoquent la fuite des estivants qui ne croient plus en la véracité desdites plages qui captivaient un nombre fou de gens et de familles, dans un passé récent.

    Les estivants en ont marre des agressions verbales et des comportements dignes d'une mafia, exercés par des parkingueurs qui imposent leur diktat sur les plages, en dehors de la loi sans que cela ne soit réprimé par les pouvoirs publics qui laissent la situation s'aggraver davantage.

    Le casse-tête des parkingueurs

    Le stationnement des voitures est interdit si les usagers ne paient pas la somme de 4OO DA imposée par des parkingueurs non autorisés par les responsables communaux.
    Ces derniers ne s'arrêtent pas là, ils exercent un semblant de commerce des parasols et des tables à 1500 DA sans avoir l'autorisation de recourir à cette activité qu doit être reconnue par les services de la commune en question. Cette réalité, qui fait fuir les estivants en allant vers des plages dites privées est en train de prendre plus d'ampleur, en écornant ainsi l'image de notre littoral qui est devenu un dépotoir à ciel ouvert. Lesdits parkingueurs sont la source de toutes les saletés et de la propagation des fléaux sociaux. Leur comportement vient de porter un coup dur à l'environnement en rapport avec le littoral et son écosystème. La déliquescence a pris une ampleur gravissime sans qu'il y ait une réaction urgente de la part des pouvoirs locaux, qui ont laissé les choses pourrir au point que la situation est devenue insoutenable. Les responsables de la chose touristique dans le pays et les élus locaux sont interpellés pour agir le plus rapidement possible afin d'endiguer la situation des plages qui ont été ravagées par des pratiques dignes des vandales des temps modernes.

    L'incurie dans laquelle a sont blottis le secteur du tourisme et les élus locaux suscite les réactions d'un nombre important d'estivants qui considèrent que la saison estivale a été caractérisée par des habitudes et des pratiques qui n'ont pas changé d'un iota. Il s'agit de l'insalubrité criarde qui frappe de plein fouet notre littoral et que le tourisme balnéaire n'est qu'une fumisterie et une vétille. Rien n'a changé en matière de gestion de la saison estivale par rapport à l'année dernière. Plus grave, la saison estivale de l'année 2023 s'est distinguée par plus de saleté et d'insalubrité qui frisent l'entendement. C'est pourquoi il faut en finir avec le bricolage que mènent les élus communaux et les responsables du tourisme dans les régions concernées par cet envahissement de la saleté à grande échelle et à grande vitesse. On ne peut plus tolérer ce genre de situations qui portent un sérieux préjudice à l'image du pays. Il est temps de mettre le holà dans le secteur du tourisme en général et du tourisme balnéaire en particulier. Les pouvoirs publics sont appelés à jouer leur rôle qui consiste à faire dans la régulation et d'intervenir quand il s'agit de comportements qui visent à détériorer la situation des plages et de l'écosystème marin du pays. Une stratégie nationale du tourisme s'impose avec acuité si on veut rattraper le retard et faire face au tsunami de la saleté et des images nauséabondes émanant de nos places et les espaces qui les entourent.

    L'État doit réagir en optant pour une démarche plus ferme et rigoureuse à même de réprimer et punir les responsables de cette gabegie à grande échelle qui a impacté négativement le littoral jusqu'à en faire un véritable dépotoir à ciel ouvert. Le tourisme intérieur ou local n'est pas un jeu de hasard ou une démarche relevant d'une action spontanée. Le tourisme local est une vision basée sur une culture de gestion et une expérience avérée.
    Il faut en finir avec le rafistolage de trop qui a provoqué des ravages et des catastrophes au niveau de la gestion de la chose publique.


    l'expression
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    c'est à peu prés comme les pelouses de nos nouveaux stades qui se détériorent avec le temps, sommes -nous incapables de les gérer , sommes-nous incompétents dans ces domaines , devons-nous acheter cette technologie pour avoir de belles pelouses durables comme celles d'europe ?

    Pour ce qui est de la détérioration de nos plages et de tout ce qui est beau en Algérie , il faut tout simplement de la rigueur et punir durement , c'est la seule solution car ces saboteurs et ces voyous font tout pour porter atteinte à l'Algérie dans tous les domaines
    Dernière modification par ACAPULCO, 27 août 2023, 13h52.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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