L’administration française refuse la nationalité à un couple de Belges, installés depuis de longues années dans la Drôme, car ils ne justifieraient pas d’une maîtrise suffisante de la langue de Molière.
Ils sont Belges, francophones, installés dans la Drôme depuis des années et désemparés car l’administration ne cesse de leur refuser la nationalité française, pour défaut de connaissance de la langue de Molière, rapporte Le Parisien le mercredi 3 janvier 2024, après avoir rencontré ce couple de francophones.
« Le français est notre langue maternelle »
« Le français est notre langue maternelle, on a fait toutes nos études dans le système éducatif francophone de Belgique, et pourtant on nous refuse la nationalité car on ne parvient pas à prouver qu’on parle français ! », se désolent Martine et Vincent, un couple de Belges installés dans la Drôme depuis respectivement 9 et 24 ans. Depuis plus de 18 mois, ils cherchent à obtenir la citoyenneté française pour accéder au droit de vote.
« On veut voter pour des gens qui font notre vie ici, alors qu’on est obligés de participer aux élections en Belgique [sous peine de se voir infliger une amende de 40 à 80 € et jusqu’à 200 € en cas de récidive] pour des gens qui ne s’occupent plus de notre quotidien ici en France », rapporte Vincent, salarié d’un fabricant français de pâtes.
« On peut difficilement être plus intégrés »
« On peut difficilement être plus intégrés. On paie nos impôts en France depuis des années, on a toujours travaillé, sans jamais être à la charge de la société française », poursuit sa conjointe. Malgré un dossier a priori solide déposé en mai 2022, l’administration leur refuse encore après un recours le précieux sésame, au seul motif d’un niveau insuffisant de maîtrise de la langue française.
Tous deux ont pourtant obtenu des diplômes dans des établissements francophones et effectué des tests en langue française auprès d’un organisme certifié. Martine a même dernièrement publié un livre… en français. Sollicitée par Le Parisien, la préfecture n’a pas répondu à leurs sollicitations. « On se sent rejetés, c’est injuste », conclut le couple, face à cette situation kafkaïenne.
Ouest France
Ils sont Belges, francophones, installés dans la Drôme depuis des années et désemparés car l’administration ne cesse de leur refuser la nationalité française, pour défaut de connaissance de la langue de Molière, rapporte Le Parisien le mercredi 3 janvier 2024, après avoir rencontré ce couple de francophones.
« Le français est notre langue maternelle »
« Le français est notre langue maternelle, on a fait toutes nos études dans le système éducatif francophone de Belgique, et pourtant on nous refuse la nationalité car on ne parvient pas à prouver qu’on parle français ! », se désolent Martine et Vincent, un couple de Belges installés dans la Drôme depuis respectivement 9 et 24 ans. Depuis plus de 18 mois, ils cherchent à obtenir la citoyenneté française pour accéder au droit de vote.
« On veut voter pour des gens qui font notre vie ici, alors qu’on est obligés de participer aux élections en Belgique [sous peine de se voir infliger une amende de 40 à 80 € et jusqu’à 200 € en cas de récidive] pour des gens qui ne s’occupent plus de notre quotidien ici en France », rapporte Vincent, salarié d’un fabricant français de pâtes.
« On peut difficilement être plus intégrés »
« On peut difficilement être plus intégrés. On paie nos impôts en France depuis des années, on a toujours travaillé, sans jamais être à la charge de la société française », poursuit sa conjointe. Malgré un dossier a priori solide déposé en mai 2022, l’administration leur refuse encore après un recours le précieux sésame, au seul motif d’un niveau insuffisant de maîtrise de la langue française.
Tous deux ont pourtant obtenu des diplômes dans des établissements francophones et effectué des tests en langue française auprès d’un organisme certifié. Martine a même dernièrement publié un livre… en français. Sollicitée par Le Parisien, la préfecture n’a pas répondu à leurs sollicitations. « On se sent rejetés, c’est injuste », conclut le couple, face à cette situation kafkaïenne.
Ouest France
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