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Le Québec franchit la barre des 9 millions d’habitants

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  • Le Québec franchit la barre des 9 millions d’habitants

    Le Québec franchit la barre des 9 millions d’habitants

    PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

    Le Québec franchit ce jeudi le cap symbolique des neuf millions d’habitants.

    Le Québec franchit ce jeudi le cap symbolique des neuf millions d’habitants. La province enregistre actuellement une croissance démographique sans précédent, sa population augmentant de plus de 800 personnes par jour, principalement en raison de l’immigration. Coup d’œil sur l’évolution de la taille de la population québécoise.
    Publié à 5h00


    HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE+ 800


    La population du Québec augmente actuellement d’un peu plus de 800 personnes par jour, montrent les données de Statistique Canada, qui suit l’évolution démographique du pays en direct à l’aide d’un algorithme, via son horloge démographique. Les chiffres tiennent compte de l’ensemble des départs et des arrivées, ainsi que les naissances et les décès. Il s’agit du rythme de croissance le plus rapide jamais observé de l’histoire de la province, surpassant le précédent record établi durant le baby-boom. C’est aussi l’une des progressions les plus fortes à cet égard au Canada, toutes provinces confondues.
    CAPTURE D'ÉCRAN DU SITE WEB DE STATISTIQUE CANADA

    Peu après 9h jeudi matin, le Québec a franchi le cap des 9 millions de citoyens.
    625


    C’est grosso modo le nombre de résidents non permanents arrivant en moyenne quotidiennement au Québec. On compte aussi environ 181 immigrants qui s’établissent dans la province chaque jour. Bref, la croissance démographique québécoise est propulsée par l’immigration, surtout celle qui est temporaire ou professionnelle, voire étudiante.
    Un accroissement naturel encore faible


    Pendant ce temps, l’accroissement naturel, soit la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès au sein d’une même population, demeure encore très faible au Québec. On compte en moyenne 227 naissances contre 198 décès par jour, ce qui veut dire qu’à peine 29 personnes supplémentaires s’ajoutent au bilan quotidien de cette façon.
    Et la migration interprovinciale ?


    D’après Statistique Canada, environ 87 Canadiens s’installent au Québec chaque jour, tandis que 99 Québécois vont s’établir dans une autre province canadienne. Bref, le Québec perd approximativement 12 habitants par jour en raison de la migration canadienne intérieure, soit environ 4380 personnes par année. En gros, 13 Québécois par jour partent pour l’étranger.
    Avec quatre ans d’avance


    Le Québec a par ailleurs franchi le cap des 9 millions avec quatre ans d’avance. En effet, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) avait révisé en 2022 ses projections démographiques et prévoyait alors que la province atteindrait ce seuil symbolique uniquement en 2028. C’est aux alentours de 2066 que le Québec devrait atteindre la barre des 10 millions d’habitants, selon les plus récents pronostics de l’ISQ. Ces prévisions pourraient toutefois être devancées si la croissance démographique actuelle se poursuit.


  • #2
    Ca va beaucoup plaire à mon cher alibigoud , quelle chance pour ces canadiens dit donc toute cette immigration, on va laisser le temps au canadiens de bien intégrer tout ce petit monde.

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    • #3
      Farashatun

      Une caractéristique des Québécois c'est qu'ils s'en tapent des Français qui viennent comme immigrants. Pour eux, il y a pas de différence entre un immigrant Haïtien et un Français de souche lol. Les Français vivent le syndrome de Paris quand ils visitent ou immigrent au Québec et remarquent que les Québécois ne les traitent pas comme VIP juste parce qu'ils sont des Français.
      Dernière modification par Issabrahimi, 25 janvier 2024, 17h11.

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      • #4
        Issa, les français sont très hautains, pour eux la vie en France est mieux. Ceux qui idéalisent l’expatriation tombent souvent de haut.

        Ma tante vie au canada, elle n'aime pas du tout la mentalité des français, elle me dit souvent que les français pensent que le monde les envie.

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        • #5
          Le Québec a énormément changé les 50 dernières années et à tous les niveaux. même l'accent a changé.
          la cuisine, la culture, la mentalité, tout tout a changé, grâce à l'immigration.
          Il faut aller dans le très profond Québec des régions reculées, tels que le Sagnée ou l'Abitibi ou encore les iles de la Madeleine pour trouver ce vieux Québec.

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          • #6
            Etant donne que le Québec a été peuplé principalement par des Bretons et des Normands, pourquoi la langue commune de là-bas était le français ? Il me semble que le Québec quand il a été peuplé au 18e siècle, la majorité de la France ne parlait pas français mais une langue ou un patois régional, le français étant la langue de l'administration et de Paris. D'où ma première question...

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            • #7
              Farashatun

              Français québécois (Historique)

              Les habitants de la Nouvelle-France (1604–1763) parlaient un français identique à celui de Paris, et ce, même si la plupart des colons viennent de différentes régions (essentiellement de l'ouest et du nord-ouest de la France). Il apparaît en effet que la diversité des langues régionales s'est rapidement uniformisée autour de la koinè urbaine, phénomène favorisé par le fait que 71,5 % des colons ont une origine urbaine ou semi-urbaine. Cette uniformisation autour de l'usage parisien est également renforcée par l'arrivée des filles du Roi, immigrantes recrutées pour épouser les colons dans une perspective de peuplement (1663–1673). Il s'agit essentiellement d'un français populaire qui comporte ses différences par rapport à celui de la Cour, sans en être très éloigné,. L'hypothèse selon laquelle on n'aurait jamais parlé les langues régionales en Nouvelle-France est proposée par Mougeon et Béniak en 1994 alors que la théorie du « choc des patois » provient de Barbaud (1984).

              Source : Wikipédia

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              • #8
                Etant donne que le Québec a été peuplé principalement par des Bretons et des Normands, pourquoi la langue commune de là-bas était le français ? Il me semble que le Québec quand il a été peuplé au 18e siècle, la majorité de la France ne parlait pas français mais une langue ou un patois régional, le français étant la langue de l'administration et de Paris. D'où ma première question...
                La nouvelle France date du début du16e siecle et le pouvoir était surtout aux mains de l'église attachée à la France. Le français a toujours été la langue de l'élite québecoise, le restant parle un patois appelé le joual, une sorte de mélange de français, anglais, cajun, et autres parlers amérindiends tels l'iroquois, le huron, le montagnais, etc...
                Le parler commun a été donc le joual. Actuellement, on parle un français des plus châtiés, et épuré de tout anglicisme. Y a une loi qui oblige l'utilisation de la langue française. C'est ca ou périr dans l'océan anglophone.

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                • #9
                  Bachi

                  Ce Français Québecois est parlé aussi par les Franco-Canadiens dans les provinces de l'Ouest ( Ontario, Manitoba, Saskachewan et Alberta). En Ontario, il y a plusieurs villes bilingues comme Timmings, Sudbury, Welland).

                  Ce qui est bizarre chez les Franco-Canadiens, ils parlent avec un accent Québecois mais ils ne se considèrent pas comme Québecois.

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                  • #10
                    c'est comme les Acadiens du Nouveau Brunswick, ils sont de descendance québecoise mais ils se considérent plus Acadiens, Même lerur patois, le chiak n'a rien à voir avec le joual parlé au Québec. y a aussi les Cajuns de la Louisianne, à Baton Rouge, par exemple, ils sont de descendance québecoise mais se considèrent maintenant plus Cajuns et Américains

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                    • #11
                      Le Québec franchit la barre des 9 millions d’habitants
                      Cette province peut-elle devenir un pays?
                      Je ne le pense pas, possiblement toujours à cause du vote ethnique et l'argent (paroles de feu Jacques Parizeau) comme s'était fait en 1995, où ça a failli avec 50,56% des voix du référendum contre un Québec souverain.
                      F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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                      • #12
                        Avec un Québec de plus en plus multiéthnique oû la part d'immigrants est quasi égale à celle des Québecois de souche, je pense que c'en est fini avec l'indépendance du Québec.
                        D'autant plus que les jeunes Québecois de souche sont branchés bien davantage écologie et solidarité, bien loin des idées nationalistes. L'option indépendance n'aurait pas 30% de oui aujourd'hui.

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