Témoignages rares de chibanis dans leur quotidien, 60 ans après l'indépendance de l'Algérie

[zek]

Ce sont des témoignages rares que vous allez entendre, ceux de chibanis, ces algériens qui ont laissé leur famille au bled pour venir travailler en France, parfois même avant l’indépendance. Ils parlent peu de leur vie faite de solitude et d’exil, eux qui se sentent étrangers des deux côtés de la Méditerranée. Des hommes qui ont passé leur vie à travailler. Aujourd’hui retraités, les chibanis, littéralement des hommes aux cheveux blancs, continuent d’errer entre deux rives.

Un reportage de 24 minutes de Sonia Boujamaa, Karen Cassuto et Alice Panouillot

[zek]

En 2024, il est inacceptable que des grands-parents comme Amed soient contraints de sacrifier leur vie pour soutenir leur famille. Au contraire, ce sont ses enfants et petits-enfants qui devraient être en mesure de subvenir à ses besoins.

[sako]

Ils ont leurs femmes , leurs enfants et petits-enfants en Algérie...et sans aucun doute une grande maison , pourquoi ils restent France ?

Le monsieur à la minute ( 10 : 40 ), à 84 ans il continue d'envoyer de l'argent à ses enfants, ils ont quel âge ses enfants ?? ...à son age , même ses petits-enfants sont déjà mariés ..

On ne nous dit pas tout !

" ..Ahmed est un père ... un grand-père portefeuille ..!" , bien dit.

[zek]

Ils ont leurs femmes , leurs enfants et petits-enfants en Algérie...et sans aucun doute une grande maison , pourquoi ils restent France ?

Le monsieur à la minute ( 10 : 40 ), à 84 ans il continue d'envoyer de l'argent à ses enfants, ils ont quel âge ses enfants ?? ...à son age , même ses petits-enfants sont déjà mariés ..

On ne nous dit pas tout !

" ..Ahmed est un père ... un grand-père portefeuille ..!" , bien dit.

Personnellement, je ressentirais de la honte à demander régulièrement de l'argent à mon grand-père, qui a une maigre retraite et vit dans des conditions de vie très modestes, pour subvenir aux besoins de ma famille.

Certains soutiennent qu'ils restent en France pour des raisons de santé, malgré la disponibilité de médecins et d'hôpitaux en Algérie. Ne préféreraient-ils pas plutôt vivre aux côtés de leurs enfants et petits-enfants, au lieu de vivre misérablement en France dans une boite de sardine dont le loyer supprime une grosse partie de leur retraitre.

[Chouan]

Ils ne sont pas en France, ils sont à Marseille !!!

Ils ont le climat, la médecine etc....

[Ellebore]

Je crois qu'ils ont une obligation de rester sur le sol français pendant un certain temps pour pouvoir percevoir leur pension retraite complète .

[alibigoud]

ils sont à Marseille !!!

Dans la wilaya de Marseille pour être plus précis.

[sako]

Je crois qu'ils ont une obligation de rester sur le sol français pendant un certain temps pour pouvoir percevoir leur pension retraite complète .

Un retraité maghrébin qui retourne définitivement au pays toucherait moins que celui qui reste en France ?

A mon avis , il n'existe aucune base légale pour priver un retraité de sa pension complète s'il a cotisé légalement, c'est le fruit de son travail.

Par contre et ce qui est sûr , le retraité qui veut garder sa carte de résidence est obligé de prouver sa présence sur le sol français pour une durée déterminée, 6 mois je crois.

Au final , ils sont perdants, garder un pieds à terre en France et payer un loyer de 450 euros , voire 500 euros pour un petit studio n'a aucun sens , c'est l’équivalent du salaire moyen d'un fonctionnaire en Algérie, avec cet argent à peut se payer des soins dans es meilleures cliniques privées au pays.

[Farashatun]

Bouleversent, je ne cache pas que ce reportage m'a profondément ému. La France a joué un grand rôle dans la souffrance des ces individus. Elle a eu besoin de ces ouvriers pour faire tourner ses usines pendant les 30 glorieuses avant et après 62, sans aucune reconnaissance par la suite. De Gaule a foutu le bordel pas possible sachant la conséquence de la décolonisation, il a généré tant de douleurs qui dure encore aujourd'hui pour beaucoup de familles... Maintenant tous ces vieux chibanis partent un à un avec la bénédiction qui les entourent…
Ceux qui restent encore, témoignent de la dureté de leur vie, de leurs sacrifices, de leurs désillusions, d' une vie de misère et de silence loin de leur famille… Un grand respect à nos anciens.

[Chouan]

Farashatun

Ils n'ont pas plus souffert que les Italiens, Espagnoles, Belges, Polonais etc... Et moi.

Ceux qui ont fait venir leur femme lors du regroupement familiale sont toujours en France en Famille et lis y vivent bien.

Les autres ceux qui on laissé leur femmes au Bled et qui avaient une maîtresse en France sont maintenant vieux et sont seuls.

Certains ont réussit, ils ont créé des entreprises et se sont marié avec des Françaises, ceux la vivent heureux dans leurs luxueuses villas, ils ne critiquent pas la France et ne parlent jamais de la guerre d'Independence.

[zek]

Il semble que certains choisissent de rester en France en raison de leur attachement à la solidarité entre travailleurs et à leurs liens avec leurs amis. Bien que certains puissent se retrouver seuls, beaucoup trouvent du réconfort dans des activités comme jouer aux boules ou prendre part à une partie de cartes dans les cafés. Cela leur rappelle peut-être les moments passés en Algérie avant 1962, voire avant 1970, et ils aspirent à retrouver cette atmosphère multiculturelle qu'ils ont connue.

[Farashatun]

Les autres ceux qui on laissé leur femmes au Bled et qui avaient une maîtresse en France sont maintenant vieux et sont seuls.

Mais c'est quoi ces raccourcis d'alcoolos de bistrot ? Tu oublies que ce sont surtout des victimes du système français. À l'époque beaucoup de patrons crapuleux ont eu recours à des pratiques abusives tel que le travail non déclaré , dans ce cas impossible d'avoir un logement décent, de faire valoir leur droit et ainsi faire venir leur famille! C'est grâce à ces travailleurs que la France est ce qu'elle est maintenant, 90% des autoroutes ont été réalisé par la main d’œuvre étrangère. 50% de l'emploi en France est de la main d’œuvre étrangère. La France a maltraité les travailleurs étrangers, qu'ils soient italiens, portugais, algériens... Il est important de reconnaître ces réalités.