Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Au travail, Mohamed devait s'appeler... Antoine

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Au travail, Mohamed devait s'appeler... Antoine

    « Lors du dernier entretien, mon futur patron me dit : ‘il faudra changer de prénom’ ». Mohamed, 63 ans, a travaillé comme responsable des ventes dans la société Intergraph France pendant vingt ans. Lors de son embauche, ses supérieurs hiérarchiques ont considéré qu’il valait mieux qu’il s’appelle Antoine dans le monde de l’entreprise.

    Mohamed Amghar souhaite aujourd’hui attaqué l’entreprise en justice. Il considère qu’il a été victime de racisme : « C’était une situation épouvantable, je n’ai jamais eu aucune explication, ni aucune justification de leur part ». Contactée par Le Parisien, la société Intergraph décrit des accusations « injustifiées » et affirme que Mohamed n’a pas été obligé « de porter le prénom d'Antoine pour ses relations avec la clientèle ou pour son travail interne. »


    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    zek

    Normal!

    Il y a quelques années, j'ai embauché un Tunisien dans mon équipe de vente, ce dernier comme beaucoup de Tunisien était plutôt de type Italien mais son prénom??? très Maghrébin !

    Alors nous avons cherché un prénom commençant par mo et nous l'avons appelé Maurice. Il a fort bien compris car à l'époque se prénommer Mohamed était mal vu chez les commerciaux.

    J'avais moi même fait changer mon prénom à la préfecture.

    Je trouve donc normal que l'ont ai choisi Antoine pour les contacts avec la clientèle.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      Si c'est un choix personnel, chacun est libre.......C'est comme le choix du nom de sa société ou du pseudo "Johnny Hallyday" à la place de Jean Philippe Smet.

      Y a rien de normal quand c'est imposé, aucune excuse. C'était très fréquent avant, surtout pas d'embauche tout court. Là, la haine est surtout masquée.

      Le Kebab se vend très bien.
      Dernière modification par panshir, 28 mars 2024, 12h54.

      Commentaire


      • #4
        panshir

        Le Kebab se vend très bien.
        Il parait que le kebab de chien est à la mode, d'après Rachida Dati.

        Commentaire


        • #5
          Ca montre encore une fois de plus la racisme en France, y a encore des débiles qui en doutent. Sinon dans le cas contraire, un occidentale qui va travailler dans le Maghreb ou les pays du Golfe on ne lui demandera jamais de changer de prénom. En France ils font croire que c'est la solution, que cela ne renverra pas à leurs origines à chaque fois que les patrons verront leurs gueules d'arabes. Ce n'est pas aux gens de changer d'identité mais aux patrons de s'adapter et de changer leur mentalité de raciste.

          Commentaire


          • #6
            Farashatun

            Je ne voudrais pas te faire de peine, mais tu n'as hélas rien compris!!!

            Ce n'est pas du racisme de préférer un Gabriel à un Mohamed, les clients à une époque étaient sensible à ça!

            Les choses ont changées, maintenant le clientèle n'est plus choquée d'avoir affaire à un Mouloud ou un Mokhtar.

            En France, les mentalités changent, mais hélas VOUS ne changez pas, vous avez toujours la haine du Français.
            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

            Commentaire


            • #7
              J'avais moi même fait changer mon prénom à la préfecture.
              cela ne t'a pas trop perturbé psychologiquement ?

              Commentaire


              • #8
                Ce n'est pas du racisme de préférer un Gabriel à un Mohamed, les clients à une époque étaient sensible à ça!

                Bien sûr que si c'est du racisme à l'état pur.Les gens devraient être jugés sur leurs compétences, leurs qualifications et leurs actions, et non sur des caractéristiques telles que leur nom ou leur origine ethnique. Les patrons français doivent apprendre a traiter avec respect et de manière equitable les individus, sans discrimination fondée sur leur race, leur religion ou d'autres caractéristiques personnelles.

                En France, les mentalités changent, mais hélas VOUS ne changez pas, vous avez toujours la haine du Français.
                Les méthodes de sionistes... La blague...

                Commentaire


                • #9
                  « C’était une situation épouvantable, je n’ai jamais eu aucune explication, ni aucune justification de leur part »
                  C’est au moment de l’embauche qu’il fallait réagir et dire stop !

                  Demander à quelqu’un de changer de prénom est une offense, une humiliation.

                  Bizarrement, Il a attendu 20 ans, l’âge de son départ à la retraite pour demander réparation aux prud’hommes, il aura du mal à convaincre devant les juges.



                  -------------------------------
                  Publié le 20/12/2019 07:54

                  Ce que veut Mohamed, c'est, selon son avocate, "une réparation morale et la restauration de sa dignité". Parce que pendant vingt ans, il a dû, à son travail, porter un autre prénom que le sien. L'histoire, rapportée par le journal Le Parisien, commence en janvier 1997, quand Mohamed Amghar se fait embaucher comme ingénieur commercial dans une entreprise de logiciels, à Rungis. Lors de l'entretien d'embauche chez Intergraph France, qui a changé de nom pour s'appeler aujourd'hui Hexagon PPM, son futur supérieur hiérarchique lui annonce : "Il va falloir changer de prénom". Il précise d'ailleurs qu'il ne faut pas choisir Philippe, parce qu'il y en a déjà deux.

                  "Une blessure intime"


                  Mohamed Amghar dit avoir été abasourdi, mais il a démissionné de son poste précédent, il est divorcé, il a trois enfants à charge. Alors il ne part pas en guerre. Pendant vingt ans il va s'appeler Antoine. "C'était une blessure intime, dit-il, j'y pensais tous les jours". Sur ses cartes de visite, sur sa signature électronique, et même sur ses fiches de paye, selon son avocate. Ses collègues l'appellent parfois Momo, mais c'est mal vu. Quatre d'entre eux ont d'ailleurs accepté de témoigner.

                  Parce qu'aujourd'hui, à 63 ans, maintenant qu'il est en retraite, Mohamed Amghar a décidé de demander réparation. Soutenu par la Licra, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, il vient de saisir le conseil des prud'hommes de Créteil pour harcèlement et discrimination raciale. Il demande plus d'une dizaine de milliers d'euros à son ancien employeur. Qui a d'ailleurs fait répondre, via le service de communication situé aux Etats-Unis, qu'elle n'avait pas connaissance d'une situation discriminante et qu'il n'y avait aucune preuve de ce que le salarié raconte.


                  francetvinfo . fr

                  Commentaire


                  • #10
                    Comme c'est moche Antoine
                    Mieux Mohammed
                    !

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X