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La fable des retraités centenaires qui touchent une pension française en Algérie fait pschitt

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  • La fable des retraités centenaires qui touchent une pension française en Algérie fait pschitt

    Moins de 400 pensionnés de plus de 95 ans résidant en Algérie n’ont pas pu prouver leur identité. Bien loin d’une fraude sociale massive aux retraites françaises.

    Temps de lecture estimé : 1 minutePublié le 15 avril 2024 à 18:51 - Maj 15 avril 2024 à 20:05

    « Il y avait un double fantasme », raconte Renaud Villard, le directeur général de la Caisse national d’assurance vieillesse (CNAV).

    Croire qu’il y avait « des centaines de milliers » de faux centenaires algériens et croire qu’ils percevraient, frauduleusement, des pensions françaises. La CNAV a donc tout passé au peigne fin. Elle a finalement décompté « moins de 1 000 » centenaires pensionnés en Algérie dans ses registres sur un total de 340 000.

    L'Opinion .fr

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    Retraités algériens de France : la « fraude massive » n’en est pas une


    Beaucoup de bruit pour rien. La prétendue « fraude massive » aux retraites françaises en Algérie est en fait une « fable », assure le quotidien français L’Opinion. La Caisse nationale française d’assurance vieillesse (CNAV) a produit des chiffres qui démentent définitivement l’ampleur donnée au phénomène.

    Selon ce qui se disait jusque-là, les familles algériennes ne déclarent pas le décès de leur parent retraité de France pour pouvoir continuer à percevoir indûment la pension à sa place. On est allé jusqu’à ironiser que l’Algérie est le pays qui a le plus de centenaires au monde. Tout cela est faux, comme le révèle une enquête menée par la CNAV.


    Pour son directeur général, Renaud Villard, cité par L’Opinion, « il y avait un double fantasme » qui consistait à croire qu’il y avait « des centaines de milliers de faux centenaires algériens » de France et que leurs familles percevraient indûment leurs pensions.

    La CNAV a mené sa propre enquête. Elle a affecté deux personnes au consulat de France à Alger, chargées d’éplucher les dossiers et de débusquer d’éventuelles fraudes. Les résultats de l’enquête et les chiffres révélés par Renaud Villard démentent catégoriquement les allégations de fraude qui ciblent les retraités algériens.

    Retraités algériens de France : « Il y avait une double massive »

    La « fraude massive » est écartée d’emblée puisque, en tout et pour tout, il y a moins de 1.000 centenaires algériens percevant une pension de la CNAV française et non des « centaines de milliers », sur un total de 340.000.

    L’enquête s’est intéressée à 2.000 personnes âgées de plus de 95 ans auxquelles des convocations ont été adressées pour venir confirmer leur identité. Seules 370 personnes n’ont pas répondu pour prouver qu’elles sont toujours en vie. Leurs pensions, « souvent très faibles », ont été suspendues, a fait savoir le DG de la CNAV qui a indiqué que ses services s’intéresseront désormais aux retraités algériens de plus de 90 ans, au nombre de 31.000.

    Ce sont, selon lui, des sujets à risque, expliquant qu’ils peuvent être décédés sans que la CNAV n’en soit informée, faute d’échange de données de l’état civil entre les deux pays et aussi à cause de la possibilité de se faire délivrer de faux documents.

    Désormais, un contrôle sera effectué tous les quatre ans pour s’assurer que ces personnes sont toujours en vie.

    La CNAV a recours à des échanges avec les états civils étrangers, notamment ceux du Portugal, d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne et de Belgique, des échanges qui seront étendus à la Pologne, au Royaume-Uni ou au Danemark.


    Son objectif est d’atteindre un taux de signalement de décès de 50 %. Pour les autres pays, dont l’Algérie, c’est pour le moment le contrôle des cas suspects, c’est-à-dire les bénéficiaires de pension les plus âgés.

    À partir de juin prochain, la caisse française va introduire un nouvel outil de vérification. Il s’agit de l’utilisation de la caméra d’un smartphone à puce et vérifier si l’image est conforme à la carte d’identité biométrique utilisée. Cette technique est déjà utilisée dans le contrôle aux aéroports.

    Ce système touchera 80 % des 1,2 million de retraités vivant à l’étranger, selon le directeur de la CNAV.

    S’agissant de la fraude aux retraites d’une manière générale, c’est-à-dire incluant les cas en France et dans tous les pays, le responsable a indiqué qu’elle est de l’ordre de 0,3 % et coûte entre 40 et 80 millions d’euros par an à la CNAV.


    TSA
    Dernière modification par sako, 16 avril 2024, 22h12.

  • #2
    Parmi mes pensions, j'en ai une de Belgique et tous les ans, je suis obligé de fournir un certificat de vie et me présenter à la mairie.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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    • #3
      et tous les ans, je suis obligé de fournir un certificat de vie et me présenter à la mairie.
      Pour info, le certificat de vie est fourni pour chaque retrait de la pension!.... Je dis bien pour chaque retrait. Tout du moins dans la wilaya de Tizi Ouzou! Et ce triste sir de Zemmour vient raconter ses bobards à la télé!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire


      • #4
        Les fakes news zemmouristes sont peu corrigées par les médias. La correction doit passer au jt de Tf1 et autres médias qui avaient menti.

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