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DJURDJURA: Un Lac et des interrogations sur une sécheresse précoce !
Jamais dans ma vie de randonneur, de guide de montagne et de militant écologiste, j'ai assisté à ce phénomène de fonte de neige accélérée dans le Djurdjura, principalement à cette période (vacances de mars). Jadis (durant les années 80/90), nous pouvions encore skier sur les plateaux et pentes, dépassant 1650 m d'altitude, comme les prairies d'Alma, le domaine skiable de Tala Guilef, ou encore Tighzert à Tikjda ou la profondeur de cet or blanc avoisine 70cm.
Ce qui m'a surpris aussi, ce sont ces vagues d'environ 25 à 30cm, crées par ces rafales de vent glacial, du nord ouest (voir l'orientation des vagues, pour ceux qui connaissent le site) et ce n'est nullement un Sirocco qui lui, est beaucoup plus chaud, qui vient du sud-est ou "d-Acharqi", comme on dit en Kabylie.
Aujourd'hui donc, avec le réchauffement climatique, l'attitude négative et néfaste des humains, et principalement chez nous avec des vends chauds du sud "sirocco", nous devrons nous habituer à la rareté des neiges pérennes, qui autrefois, chutaient plusieurs dizaines de fois, durant les mois d'hiver, qui s'accumule, se condense et se durcit, couche sur couche naturellement jusqu’à devenir sous la forme de glace ou banquise, pour tenir très longtemps jusqu'en été, (les vendeurs de neiges dans nos villages en étaient la preuve). Au milieu du dernier siècle, Djurdjura pouvait encore se targuer de montagne aux hivers rigoureux avec des neiges cavernicoles appelées "neiges éternelles"...
Nous observons médusés, par ce qu'est devenu cette vaste étendue d'eau culminant à près de 1700 m d'altitude, appelée communément "Tamda Ougulmim" ou Lac Goulmime, qui se trouve être dépouillée de sa neige et qui séchera totalement dans un mois, au summum de sa longévité humide...
Malgré tout, je t'adule Djurdjura...
Par Lounes MEZIANI.
Jamais dans ma vie de randonneur, de guide de montagne et de militant écologiste, j'ai assisté à ce phénomène de fonte de neige accélérée dans le Djurdjura, principalement à cette période (vacances de mars). Jadis (durant les années 80/90), nous pouvions encore skier sur les plateaux et pentes, dépassant 1650 m d'altitude, comme les prairies d'Alma, le domaine skiable de Tala Guilef, ou encore Tighzert à Tikjda ou la profondeur de cet or blanc avoisine 70cm.
Ce qui m'a surpris aussi, ce sont ces vagues d'environ 25 à 30cm, crées par ces rafales de vent glacial, du nord ouest (voir l'orientation des vagues, pour ceux qui connaissent le site) et ce n'est nullement un Sirocco qui lui, est beaucoup plus chaud, qui vient du sud-est ou "d-Acharqi", comme on dit en Kabylie.
Aujourd'hui donc, avec le réchauffement climatique, l'attitude négative et néfaste des humains, et principalement chez nous avec des vends chauds du sud "sirocco", nous devrons nous habituer à la rareté des neiges pérennes, qui autrefois, chutaient plusieurs dizaines de fois, durant les mois d'hiver, qui s'accumule, se condense et se durcit, couche sur couche naturellement jusqu’à devenir sous la forme de glace ou banquise, pour tenir très longtemps jusqu'en été, (les vendeurs de neiges dans nos villages en étaient la preuve). Au milieu du dernier siècle, Djurdjura pouvait encore se targuer de montagne aux hivers rigoureux avec des neiges cavernicoles appelées "neiges éternelles"...
Nous observons médusés, par ce qu'est devenu cette vaste étendue d'eau culminant à près de 1700 m d'altitude, appelée communément "Tamda Ougulmim" ou Lac Goulmime, qui se trouve être dépouillée de sa neige et qui séchera totalement dans un mois, au summum de sa longévité humide...
Malgré tout, je t'adule Djurdjura...
Par Lounes MEZIANI.
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