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Histoire du MINITEL.

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  • Histoire du MINITEL.

    Le Minitel (pour « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique ») est un type de terminal informatique destiné à la connexion au service français de Vidéotex baptisé Télétel, commercialement exploité en France entre 1980 et 2012. Il est le premier service au monde à donner accès à des services variés préfigurant ceux du futur Internet, et le plus développé en 1990. Il utilise pour cela le réseau français Transpac qui lui-même préfigurait la future infrastructure de transmission d'Internet. Il fut un succès considérable et resta longtemps en usage, y compris en concurrence d’Internet.

    Par métonymie, le mot « Minitel » a fini par désigner l'ensemble du service Vidéotex en France ainsi que les éléments de réseau (concentrateurs, points d'accès) destinés à rendre ce service.

    Historique

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    Cette technologie de communication a été créée par le ministère des Postes et Télécommunications et utilisée en France des années 1980 aux années 20001.

    Contexte

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    Dès septembre 1973, Le Monde estime que le « premier véritable terminal à domicile », dont certaines entreprises sont déjà équipées, sera un téléphone au cadran remplacé par un mini-clavier, pour communiquer avec un ordinateur2, qui pourrait être expérimenté « d'ici deux ou trois ans » auprès des particuliers2. Il souligne que le Japon comptait en 1972 plus de 130 000 postes à clavier répartis entre Tokyo et Osaka2, dont 60 % permettant d'accéder au réseau mis au point par le ministère des télécommunications pour consulter une bibliothèque d'une centaine de programmes scientifiques2, mais que la concurrence des calculettes, déjà « baptisées bien souvent micro-ordinateurs » limite le nombre de consultations à 8 000 appels par jour en moyenne2. Le Japon veut alors investir 3 milliards de yens dans un réseau de transmission par câble coaxial reliant 300 familles-test à un centre de télévision et d'informatique pour faire du télé-shopping, suivre des cours, lire leur journal, « réserver des places ou régler des factures ».

    L'année 1972 a ainsi « marqué un tournant » considèrent les professionnels français, car « cette fois, le coup d'envoi de la téléinformatique est donné », mais le principal problème est celui des programmes3,2. En France, une expérimentation est prévue à L'Isle-d'Abeau. Plus généralement, une étude du BIPE évalue alors le marché français des terminaux de tout type à 600 millions de francs en 1975, et prévoyait une multiplication de ce nombre par 6 sous les cinq prochaines années2.

    Les ingénieurs du Centre national d'études des télécommunications (CNET), qui ont depuis la fin des années 1950 développé des systèmes de transmission et de commutation téléphonique, puis dans les années 1960 réalisé des ordinateurs, contribuent dans les années 1970 à former une vision de la télématique du futur. Ils sont soutenus pour cela par les moyens financiers considérables investis dans le plan de rattrapage téléphonique des années 1970. Dans ce cadre, le Centre commun d'études de télévision et télécommunications (CCETT), à Rennes puis à Cesson-Sévigné dans sa banlieue, a élaboré les spécifications du réseau Transpac puis, sous la direction de Bernard Marti, spécifié le Minitel qui utilisera Transpac via des points d'accès spécialisés. Le projet d'ensemble « Annuaire électronique et Minitel » (1979-1985) a été supervisé par Jean-Paul Maury, directeur du projet)4. Le nom « Minitel » a été trouvé par Roger Tallon, designer du TGV Atlantique et d'un prototype de terminal Télétex "VTX 120" pour la Compagnie générale de constructions téléphoniques, qui ne sera pas retenu5. D'après Bernard Marti, le nom « Minitel » serait l'abréviation de « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique »6.

    En 1977, la remise au président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing du rapport sur l'informatisation de la société rédigé par Simon Nora et Alain Minc accélère la prise de conscience par les dirigeants et par l'opinion française d'une révolution technologique, baptisée « télématique » : la connexion à distance de terminaux permet la visualisation de données informatiques stockées dans des ordinateurs, à travers les réseaux de télécommunications.

    En 1978, la France décide de tirer parti de Transpac, son réseau de transmission de données, en lui ajoutant des points d'accès, via le réseau téléphonique, pour des terminaux peu onéreux, les Minitels. Cette décision est rendue publique par Gérard Théry, directeur de la DGT, à l'Intelcom 79 de Dallas (Texas) qui réunit le gratin mondial des télécommunications. Il y annonce avec une certaine emphase le déclin de l'ère du papier7.

    À l'étranger, dans une ambiance d'émulation internationale, les ingénieurs américains, anglais ou allemands accompagnent les recherches des ingénieurs du Centre national d'études des télécommunications. Ainsi en Europe d'autres systèmes sont étudiés, tous fondés sur la norme Vidéotex : Prestel (en), le Ceefax, le Bildschirmtext. Aux États-Unis est élaboré le système NAPLPS.

    Conçu comme vecteur de vente à domicile, il met l'accent sur un affichage en couleurs de qualité photographique. Mais la déception est sévère en raison du coût des composants et du faible débit des lignes de l'époque — surtout aux États-Unis : l'affichage de certaines pages pouvait prendre une durée de six minutes. Le mélange de texte et graphiques, qui ne posait pas de problème avec les caractères semigraphiques de basse qualité du Minitel, n'était pas possible sans faire monter le coût de réalisation du terminal à des valeurs prohibitives en mémoire vive et en mémoire morte.

    ...

  • #2
    ...

    Expérimentations

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    En France, la phase d'expérimentation de Télétel et du Minitel commence en 1980 à travers plusieurs opérations sur le terrain.

    Expérience de Saint-Malo

    Alors qu'il est prévu de fabriquer 30 millions de Minitels, Valéry Giscard d’Estaing, devant le lobby de la presse qui voit un concurrent dans cette nouvelle technologie, se ravise et décide de lancer des expérimentations8.

    En juillet 1980, à Saint-Malo, les 55 premiers utilisateurs de l'annuaire électronique sont équipés (20 entreprises et 35 particuliers). L'expérience de Saint-Malo s'achève en décembre 19829.

    Parallèlement, en 1981, 4 000 Minitels sont distribués en Ille-et-Vilaine. Il s'agit de tester ce nouveau service chargé de remplacer l'annuaire papier. Il devait aussi alors alléger le service traditionnel des renseignements, passablement saturé devant la croissance du parc téléphonique fin des années 1970. Il se justifiait aussi par l'efficacité d'un service de renseignements recouvrant l'ensemble des abonnés au téléphone en forte croissance. Les publications des annuaires papier, constamment dépassées, créaient une forte demande sur les renseignements téléphoniques alors assurés par des fonctionnaires des PTT.


    Expérience Télétel 3V

    Afin de désamorcer tout contentieux éventuel avec la presse quotidienne nationale et régionale face aux inquiétudes déontologiques, économiques et juridiques9 l'Administration des PTT organise une autre expérience incluant d'autres services (petites annonces, informations, messageries) qui se déroulera à Vélizy. À l'automne 1980, 2 500 foyers volontaires de Versailles, Vélizy-Villacoublay, Jouy-en-Josas, Buc, Bièvres et Les Loges-en-Josas reçoivent un terminal Vidéotex. Du côté des services, près de 200 fournisseurs participent à l'expérience, se donnant ainsi l'occasion de tester ce nouveau moyen de communication auprès du public. Les services remportant la plus large adhésion seront les annuaires téléphoniques pages blanches et pages jaunes (services gratuits), la presse, la vente par correspondance, la SNCF, les banques ainsi que la messagerie.

    Si l'expérience de Vélizy reste un symbole dans le monde de la télématique, c'est que cette expérience est la source de la création de la formule « kiosque télématique » qui permet de répartir les revenus entre l'opérateur et les fournisseurs de services, notamment à travers le 3615. En effet, si les éditeurs de presse ont progressivement compris l'intérêt de cette expérience, ils voulaient en tirer des revenus. Conséquemment, d'après des discussions auxquelles participent notamment Mme Martine Tournier (le Parisien Libéré), M. Roger Lajus (Hachette Filippacchi), les hommes de la DGT ont l'idée d'utiliser le système de surtaxation utilisé pour le réveil téléphoné. Cela donne lieu, en février 1984, à la création du kiosque mis en priorité et en exclusivité à la disposition de la presse.

    À Vélizy, le premier terminal n'a pas d'écran et se glisse sous le téléviseur : simple décodeur, il permet de consulter une vingtaine de services sur l’écran du téléviseur10. La télécommande est élémentaire : juste un clavier alphanumérique en majuscules. Un groupe d'utilisateurs passionnés fonde l'AATEL (Association des abonnés à TéléTEL), qui devient une véritable interface entre les testeurs et la DGT - DACT (Direction générale des télécommunications - Direction des affaires commerciales et télématiques) qui dirige le projet. De leur côté, les entreprises offrant des services pour Minitels créent l'AFTEL (Association française des fournisseurs de services télématiques). L'accès à leurs serveurs se font via le réseau Transpac par le numéro d'accès 612 34 5611.

    La toute première messagerie, uniquement par boîtes aux lettres, est baptisée M3V. On peut y échanger des messages privés, ou par l'intermédiaire de groupes de discussion thématiques. À l'époque, la DACT et les fournisseurs de services pensent qu'il ne s'agit que d'un gadget ludique : pour eux l'avenir de la télématique réside dans l'information, et non la communication. Il est même question de supprimer cette messagerie. Mais l'AATEL se bat pour la conserver et démontrer qu'elle est une motivation primordiale des utilisateurs, ce que confirmera le développement de la télématique grand public en France. C'est seulement fin 1982 qu'apparaît le premier Minitel. L'expérience est définitivement arrêtée au printemps 1984.

    ...

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    • #3
      ...
      • Modèles commercialisés en France

      Minitel 1 Telic Alcatel à clavier ABCD.





      Minitel 1 (NFZ 300 La Radiotechnique) 1982.

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      • #4
        ...


        Minitel 1b Telic Alcatel.





        Minitel 10 Telic Alcatel.





        Minitel 2 Telic Alcatel.










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        • #5

          Minitel 2 Philips.






          Minitel 5 Matra.






          Minitel Magis.






          Alcatel Web Touch.




          Prototypes non distribués


          Minitel photographique (avec page Vidéotex photographique).





          Premiers modèles

          [modifier | modifier le code]

          Les premiers modèles ont été livrés avec un clavier alphabétique (ABCDEF), choix de suite critiqué au moins par un ingénieur de La Radiotechnique impliqué dans le projet, déroutant pour les habitués des claviers normalisés des machines à écrire ou des terminaux informatiques en AZERTY ou QWERTY, sans arranger réellement les non-familiers des claviers. Ils ont été vite abandonnés au profit de la disposition AZERTY. Les premiers modèles ne permettaient pas de garder à l'écran la mémoire de la dernière page consultée quand on se déconnectait du service consulté en ligne, car la page d'accueil du réseau s'affichait aussitôt. Deux solutions s'opposaient : rester connecté (et continuer à payer) pour garder cette page à l'écran, ou placer un boîtier de mémoire entre la ligne et le Minitel. Ces deux solutions étant coûteuses, la solution vint d'utilisateurs ayant trouvé qu'il suffisait de débrancher la prise téléphonique sans appuyer sur « Fin de Connexion ». Une autre possibilité était de frapper très rapidement, deux fois, cette même touche.

          Au sein même de l'équipe de création du premier Minitel, la majorité était favorable à la technique du terminal passif, finalement adoptée. D'autres défendaient l'idée d'équiper le Minitel d'un processeur avec un bus, ouvrant la possibilité de cartes d'extension et un système d'exploitation. Les partisans de cette option, rétrospectivement plus favorable, n'ont pas obtenu gain de cause, principalement pour des raisons de prix de revient. Pendant quelques semaines a été exposé à la Fnac, magasin français de vente de matériels électroniques et libraire, un curieux hybride qui intégrait un micro-ordinateur, le Sinclair ZX81, dans un Minitel. Ainsi était réalisé le mariage du clavier écran modem sans processeur (le Minitel) avec le micro-ordinateur sans écran (le Sinclair). Pour trouver un micro-ordinateur communicant à cette époque, il faut se tourner vers le SMT Goupil G1, équipé d'un modem acoustique.

          Sur les premiers modèles de Minitel 10 (équipés d'un téléphone), la touche permettant de composer sans décrocher n'était pas une touche ordinaire, mais exerçait une pression sur le contact de détection du combiné au travers d'une tringle munie d'un ressort (ce qui lui donnait un toucher très particulier). Le Minitel de base ne comportait pas de numéroteur (il fallait numéroter sur le téléphone et appuyer sur « Connexion/Fin »). Néanmoins comme il était également muni d'une prise péri-informatique (une simple liaison série), certains programmeurs arrivèrent à le faire numéroter en envoyant des séries de décrocher/raccrocher simulant la numérotation par impulsion. Ceci a été appelé la procédure « takatakata ».

          Le Minitel a été ponctuellement utilisé en Côte d'Ivoire et des modèles ont été conçus pour le Japon et la Grèce (voir photo dans la galerie ci-dessus). Il a été intégré dans diverses applications industrielles (terminal de gestion de magasins de stockage, de lignes de production, d'enregistrement de résultats de contrôles qualitatifs et quantitatifs, de gestion de programmes d'équipements informatisés, etc.) ou de service [commandes par les réparateurs des pièces détachées auprès de Service SA (groupe Philips), par exemple]. En 1987, pour réaliser les premières connexions transatlantiques, Jean-Louis Fourtanier, directeur du centre serveur CTL qui héberge nombre de services Vidéotex de presse, exporte clandestinement des Minitel aux États-Unis et au Canada permettant à des utilisateurs des deux rives de dialoguer en direct[réf. souhaitée].
          Fin de vie et recyclage

          [modifier | modifier le code]Conséquences d'Internet

          [modifier | modifier le code]

          À la fin des années 1990, le Minitel commence à être directement concurrencé par certains sites web (Internet), bien que le taux d'équipement en Minitel soit encore sans comparaison avec celui des micro-ordinateurs équipés d'un modem et d'un abonnement Internet.

          En 1997, le Minitel rapportait six milliards de francs67. Puis, Lionel Jospin, le Premier ministre, a souhaité favoriser Internet au détriment du Minitel67.

          En 2003, le Minitel représentait 47 % des revenus de l'ensemble Télétel, Audiotel, Internet68.

          Plusieurs points clés différencient le Minitel et Internet :
          • L'ergonomie des systèmes informatiques ainsi que celle des services disponibles par Internet a évolué de façon plus rapide que celle du Minitel, tant en matière d'affichage (la résolution graphique des images, puis plus tard des vidéos, a été supérieure sur ordinateur) que d'interface homme-machine (la souris, et plus tard les écrans tactiles, n'ont pas eu d'équivalents pour le Minitel) ;
          • Le débit moyen des connexions Internet a continuellement progressé, alors que celui des Minitels est resté identique ;
          • La rapidité de démarrage du Minitel a été rattrapée par celle des ordinateurs (dans les années 1990, un ordinateur pouvait demander plusieurs minutes pour démarrer, alors qu'il est désormais possible de le faire en quelques secondes, dans le cas d'une veille prolongée ou avec les ordinateurs où le système est installé sur SSD par exemple).

          Il existe cependant un débat autour de la question « le Minitel a-t-il favorisé, ou pas, l'émergence d'Internet ? » :
          • L'argument qui semble l'avoir favorisé est l'aspect éducatif, et plus particulièrement la familiarisation à utiliser le couple clavier/écran ainsi que l'interrogation d'un moteur de recherche (avec l'Annuaire électronique de France Télécom) ;
          • La thèse opposée explique que la France accusait un retard notable en accès Internet dans les années 1990 (retard rattrapé dans les années 2000)69.

          Cependant, l’intérêt porté par France Télécom au Minitel n’a eu aucun effet à long terme sur le développement des sociétés basées sur le WorldWideWeb ou l’adoption de l’utilisation d’Internet en France ; les rangs de la France sont à peu près égaux à ceux des États-Unis et de l'Allemagne en ce qui concerne la pénétration actuelle[Quand ?] de l'internet à haut débit dans les ménages70.

          Le Minitel étant un terminal ; techniquement il peut être utilisé pour accéder à Internet en mode texte. Anecdotiquement, des passerelles Minitel/Internet42 ont été mises en place pour accéder à certains services internet depuis le Minitel (messagerie électronique et Usenet42) et même des services professionnels (bancaires71…). Un serveur de conversation comme XYZ créa quelque temps un site web du même nom permettant de se connecter depuis un ordinateur. Les connectés par ce moyen ne rapportaient rien, mais assuraient une « masse critique » de connectés susceptible de retenir les usagers Minitel du même serveur.


          i-Minitel

          [modifier | modifier le code]

          i-Minitel est une norme lancée en 2000, qui permettait à l'utilisateur d'accéder à des services Minitel via l'Internet avec un ordinateur, une connexion bas débit ou haut débit, et un logiciel navigateur spécialisé72,73. Le service n'est pas disponible hors de la France métropolitaine (outre-mer ou étranger) parce qu'il faut avoir une ligne fixe France Télécom74. Le service est désormais fermé du fait de la fin du Minitel.


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          • #6
            Durant les années 70 et 80 La France avait 10 ans d'avance sur les USA dans le domaine des télécommunications numériques , informatique . La France avait produit le premier central téléphonique électronique entièrement numérique: le système E10 , dont un avait été installé à Chlef les années 80 et c'était le premier central téléphonique électronique numérique en Algérie.
            Dernière modification par aristochat, 11 septembre 2024, 00h43.

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            • #7
              Le déclin de la France avait commencé aux années 90 , ...mystère !

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              • #8
                aristochat

                Le Minitel (pour « Médium interactif par numérisation d'information téléphonique ») est un type de terminal informatique destiné à la connexion au service français de Vidéotex baptisé Télétel, commercialement exploité en France entre 1980 et 2012

                C'est la premiere fois que j'entends parler de ce minitel.

                Les Européens en général produisent de meilleures produits que les Américains. Mais ils sont nuls en Marketing.

                Les Allemands et les Japonais ont tjs produit des produits 10 fois meilleurs que les produits Américains. Mais les deux sont nuls en Marketing, alors que les Américains sont le contraire. Ils produisent des produits médiocres mais font bcp de marketing, publicité pour créer le buzz et la croyance que leur produit est le meilleur.

                Le project TRON du Japon a produit le meilleur OS en informatique, bcp mieux que Microsoft. Mais qui a entendu parler du project TRON? Personne. Parceque les Japonais sont nuls en Marketing, contrairement aux Américains.

                Mitsubishi est entrain de fabriquer le meilleur prototype d'avion de chasse de cinquieme génération qui va surpasser le F22 et F35. Mais je ne pense pas que le Japon va réussir à le commercialiser.

                Les Allemands et les Japonais ont réussi seulement dans le marché automobile ou leurs voitures montrent la qualité de fabrication de ces deux nations.

                Minitel est inconnu car les sociétés Françaises n'utilisent pas le marketing massif comme les États-unis pour promouvoir leurs produits. Le pays de la gastronomie qui est la France n'a pas pu produire une franchise de restauration mieux que le McDolland. Pourtant, le Mcdonnald ne produit rien de spécial, à part la malbouffe.

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                • #9
                  Issabrahimi

                  Entièrement d'accord avec toi .

                  Le premier micro-ordinateur professionnel fut français. En 1973, en effet, l'ingénieur François Gernelle développe au sein de la société R2E, le Micral N, présentant tous les caractères des futurs ordinateurs personnels des années 1980 : microprocesseur, clavier universel, écran cathodique, système d'exploitation.

                  Source google.



                  Le premier micro-ordinateur professionnel fut français. En 1973, en effet, l'ingénieur François Gernelle développe au sein de la société R2E, le Micral N, présentant tous les caractères des futurs ordinateurs personnels des années 1980 : microprocesseur, clavier universel, écran cathodique, système d'exploitation. Faute de ressources financières, et malgré une brève descendance avec la série Micral de Bull, ce produit ne résistera pas à la future vague des PC (personal computer) d'I.B.M. En fait, la révolution est d'une autre nature. Apple fait, en 1978, une apparition fracassante en mettant sur le marché de la grande consommation le premier ordinateur personnel familial vendu comme un aspirateur, un poste de télévision ou un magnétophone.

                  L'objet est génial mais surtout tourné vers des activités ludiques, ce qui suscite immédiatement un engouement dans le grand public. Une compétition farouche se met en place... De nombreuses sociétés (Compaq, Amstrad, Atari, etc.) commercialisent des machines à vocations diverses, qui se ressemblent toutes et qui sont incompatibles. En dépit du dédain affiché par ses dirigeants, I.B.M. met, en 1981, son premier PC sur le marché. Le micro-ordinateur s'enrichit d'un véritable système d'exploitation (MS-DOS de Microsoft), et présente une architecture « ouverte », permettant d'envisager de nombreux ajouts de périphériques et l'utilisation de nombreux logiciels.


                  ----------------------

                  Cet article confirme les 10 ans d'avance de la France sur les USA.

                  En 1973, en effet, l'ingénieur François Gernelle développe au sein de la société R2E, le Micral N,

                  I.B.M. met, en 1981, son premier PC sur le marché. Le micro-ordinateur s'enrichit d'un véritable système d'exploitation (MS-DOS de Microsoft), et présente une architecture « ouverte »



                  ----------------------

                  Certains disent que c'était le système socialiste de François Mitterrand des années 80 qui était la cause du déclin de la France.

                  ----------------------

                  Le micro ordinateur amstrad






                  Micro ordinateur de jeux ATARI connecté à un téléviseur




                  Micro ordinateur ATARI avec écran



                  ​​​​​​​

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                  • #10
                    Le MINITEL, c'etait l'internet avant l'heure !

                    Malheureusement les Français n'ont pas su le commercialiser, ils l'utilisaient pour le voyeurisme ( messagerie rose..), sacrés coquins !

                    En revanche, les français ont marqué un gros coup avec la carte à puce, l’invention française qui a révolutionné les paiements sécurisés.


                    Dernière modification par sako, 11 septembre 2024, 09h17.

                    Commentaire


                    • #11
                      l’invention française
                      Non , ce ,'est pas une invention à proprement dite de sorte qu'elle puisse être attribuée à un inventeur ou à un pays, mais c'est une suite d'évolutions technologiques qui avait débuté en 1947 dont ont participés de nombreux pays et de nombreux scientifiques. La France , par la personne de Roland Moreno s'est outrageusement appropriée le titre d'inventeur de la carte à puce .

                      C'est ici :

                      https://www.algerie-dz.com/forums/vi...ce#post8750401

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                      • #12
                        Xavier Niel le pdg de Free est passée du minitel dont le rose surtout à internet freebox en France. C'était le premier à pirater les décodeurs de canal+ et à les revendre. Les services secrets français lui avaient même demandé de pirater des téléphones portables de personnalités politiques. Il avait été surnommé capitaine des pirates.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le MINITEL, c'etait l'internet avant l'heure !
                          Minitel n’a rien avoir avec l’internet. Le Mintel est un terminal (clavier et écran) connecte a des ordinateurs. Internet est une interconnexion entre ordinateurs. Le premier réseau qui a permet de connecter des ordinateurs entre eux est l’Arpanet qui utilise le protocole NCP (Network Control Protocol) devenu obsolète avec la creation du protocole TCP/IP qui a donner naissance a l’Internet.

                          Techniquement Non. De point de vue services offerts par Minitel (aucun idee ce que je dinosore offrait a l'epoque), on pourra dire qu'il y a une certaine ressemblance.
                          Ancora Imparo

                          Commentaire


                          • #14
                            Minitel n’a rien avoir avec l’internet.
                            Ben voyons , bien sur que ceci :



                            n'a rien à voir avec cela :

                            Commentaire


                            • #15
                              Mais tous les deux servent le même dessein : Poser nos fesses dessus et se faire transporter.

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