RETROUVER LE VRAI SOI DE L'ENFANT SURDOUE
Les causes de l'échec scolaire des enfants surdoués
Les moyens de leur réussite intellectuelle
Les considérations de cet essai sont la synthèse de dix années de réflexion, d'observation de nombreux enfants, d'écoute de leurs parents. L'essai ouvre des perspectives nouvelles sur les mécanismes qui provoquent l'échec. C'est un problème très paradoxal qui demeure encore mal compris. Comment et pourquoi peut-on échouer à l'école lorsque l'on dispose de compétences cognitives exceptionnelles ?
L'essai développe les hypothèses du narcissisme et du faux-soi de Winnicott et d'Alice Miller et les applique à l'enfant surdoué. La pensée des enfants surdoués est holistique, abstraite, souvent à prédominance du cerveau droit, visuelle. Jeanne Siaud-Facchin a décrit l'organisation cognitive des surdoués, l'intuition, la créativité, l'émotivité quand le cerveau droit gouverne, leur mémoire, leur vitesse de transmission et de traitement des données.
La pensée analogique et en arborescence du surdoué, qui caractérise denombreux grands découvreurs ou créateurs, peut-elle vraiment être facteur d'échec pour l'acquisition des compétencesélémentaires du niveau de l'école primaire et du Collège ?
Le mode de pensée des enfants surdoués est extrêmement performant et rapide pour maîtriser les acquis et les connaissances de l’école, du Collège et du Lycée. Dans un contexte non scolaire, ces savoirs se développent à très grande vitesse et bien au-delà des contenus des programmes.
Le refus de leurs compétences spécifiques par l'environnement scolaire est un point fondamental dans la recherche des causes d'échec de l'enfant surdoué. Comme souvent dans la psychologie humaine, c'est la réalité refoulée et niée qui est à l'origine de la persistance de problèmes considérés comme incompréhensibles et insolubles. Regarder cette vérité en face est le seul moyen de la comprendre et de la changer.
Plus l'enfant surdoué a été exposé jeune à l'incompréhension et à la violence morale, plus les dommages seront graves, profonds,enracinés, durables, récurrents. Des repères fondamentaux de l'enfant ont été détruits.
L'exigence pédagogique inadaptée, le déni des compétences de l'enfant, l'évaluation négative placent artificiellement l'enfantsurdoué dans la même situation psychologique et cognitive que l'enfant souffrant de difficultés instrumentales réelles. Laissé à lui-même, le développement naturel de l'enfant surdoué est harmonieux. Le geste, la parole, l'espace, les objets sont maîtrisés dansun même élan créateur, un même mouvement de curiosité et d'action.
Mais ce développement, harmonieux en lui-même, neressemble pas à celui, normalisé, de la majorité statistique. L'ordre des acquisitions est différent. La pensée symbolique et formelleprécède parfois de beaucoup certaines opérations de la pensée concrète. Cette différence est perçue par l'école comme unedyssynchronie par rapport à la norme. Dans sa volonté d'imposer à l'enfant un ordre jugé normal de progression, l'école luidemande des performances incohérentes et en désaccord avec ses possibilités.
Même légère, une dysgraphie, si elle devient cause de sanction, entraîne des troubles durables dans l'acquisition de l'orthographe.L'enfant doit porter toute son attention sur le "geste" moteur et perd la disponibilité pour enregistrer dans son cerveau une imagegraphique du mot.
Avant l'école, des expériences de plaisir permettent à l'enfant de prendre conscience de son entendement, de s'investir et de sefaire reconnaître comme sujet compétent. Avant sa première rencontre avec l'école, l'enfant et son esprit s'épanouissent en unmême élan.
Ce qui va être refusé à l'enfant surdoué, parfois brutalement, c'est l'expérience de connivence et d'aptitude partagée avec ses pairs.Dénié dans ses qualités, rejeté par l'enseignante, l'enfant surdoué développe des sentiments d'impuissance et d'incompétence quientravent son développement psychique et cognitif.
Cette déstabilisation profonde invalide l'expérience heureuse des premières années. Le traumatisme initial et ses rééditionsrécurrentes, fabriquent l'échec et la dépression spécifique de l'enfant surdoué, son malheur de penser et sa souffrance d'être. Untableau clinique lourd et difficile à traiter, car à la jonction de disciplines différentes : la psychologie et la pédagogie. La pathologiede l'échec mêle étroitement des mécanismes de défense psychique contre l'angoisse et les pertes narcissiques, des inhibitions faceà l'apprentissage, des déficits cognitifs réels. Le problème cognitif est devenu indissociable des défenses psychiques.
Pourcomprendre l'état intérieur de l'enfant surdoué, il faut penser à la fois l'affectif et le cognitif, le subjectif et l'objectif, les troubles del'apprentissage et leur versant psychique. Aider l'enfant ne peut pas se limiter à renforcer les contenus pédagogiques. Il faut également prendre en charge la restauration de l'estime de soi et du plaisir d'apprendre. Il faut résoudre les conflits internes etrelationnels qui perturbent le fonctionnement mental.
L'enfant surdoué dont les compétences sont niées par l'environnement scolaire ressent un intense sentiment d'impuissance et cetteexpérience subjective d'échec altère l'image qu'il a de lui-même en entraînant des effets destructeurs. L'enfant se protège alors del'angoisse, de la peur d'être détruit. La récurrence du déni des compétences de l'enfant à des stades divers de son cursus scolaireréactive le traumatisme initial et la menace de désorganisation psychique. L'enfant est plus fragile face à de nouvelles menaces dedifficultés relationnelles et de déperdition narcissique.
Si l'environnement scolaire de l'enfant n'est pas très rapidement modifié, celui-ci se trouve soumis à des blessures narcissiques àrépétition et renforce les résistances psychiques paralysantes. Plus la situation se prolonge, plus les défenses se fixent et plus larécupération narcissique se fait difficile.
Plus l'enfant aura une fragilité narcissique, plus il s'accrochera aux positions acquises et évitera de s'aventurer vers l'exploration deterritoires nouveaux. Puisque penser, c'est avoir mal, l'enfant décide de ne plus souffrir, donc de ne plus penser.
Trois mécanismes inadéquats servent à l'enfant à s'adapter et à entretenir l'illusion : la pensée floue, le pseudo-apprentissage, lefaux-self cognitif.
Dans la pensée floue, l'enfant saisit les données scolaires de façon trouble, vague, confuse. Il semble vivre dans un monde où lesnotions sont incertaines, imprécises, nébuleuses, légères et comme effacées. Cet éloignement de la réalité derrière une sorte debrume mentale lui sert bien sûr à se protéger.
Le pseudo-apprentissage est un rapport perverti à la connaissance qui consiste à se servir de notions mal comprises dans unevisée d'adaptation aux exigences de l'entourage, et cela de façon inconsciente. Il se crée ainsi une zone de confusion où lescontours s'estompent entre le connu et l'inconnu.
L'application systématique, constante, prolongée, de la pensée floue et des pseudo-apprentissages construisent un faux-soicognitif. L'enfant surdoué fonctionne dans deux registres qui s'excluent : la raison scolairement imposée et l'intelligence privée,cachée, secrète, intérieure, sans que l'une et l'autre puissent communiquer et s'enrichir mutuellement. Le monde interne, coupé del'évolution cognitive imposée de l'extérieur, demeure un univers mystérieux et invisible de fulgurantes intuitions et d'analogies nonformalisées. L'enfant est incapable de parler de sa pensée intime et de la percevoir à l'oeuvre.
Le fonctionnement cognitif "comme si" peut longtemps faire illusion chez des enfants en apparence calmes et adaptés, doués d'une bonne mémoire. L'enfanthyperadapté qui fonctionne en faux-soi s'installe dans un conformisme qui lui apporte une relative tranquillité au prix d'un appauvrissement de ses capacités d'initiative personnelle, de sa créativité et de ses désirs. Il est tranquille et gentil et n'attire l'attention que par la médiocrité de ses résultats scolaires.
La construction d'un faux-soi cognitif protège l'enfant des agressions environnementales et lui permet de passer inaperçu. Dans certains cas, on assiste alors à des décompensations qui peuvent prendre des formes très diverses, mais qui sont souvent graves et mal comprises. Si l'enfant ne dispose pas d'un narcissisme primaire solide, une désorganisation complète du moi peut se produire. Le fonctionnement en faux-soi provoque une angoisse constante. L'angoisse provoque l'élaboration de schémas dysfonctionnels et de mécanismes de défense psychique, sources de mouvements de repli et de fuite qui mobilisent l'enfant et ne lui laissent pas la disponibilité mentale suffisante pour investir les nouveaux objets de connaissance.
L'enfant surdoué blessé est écartelé entre trois styles cognitifs : vrai-soi, faux-soi, soi archaïque.
Son vrai-soi est l'ensemble de stratégies cognitives élaborées par l'enfant avant sa scolarisation ou pendant ses activités libres.Chez l'enfant surdoué, ces stratégies sont puissantes et efficaces, si rapides que l'enfant n'en a pas conscience.
Le faux-soi n'est qu'une fiction, un décor de théâtre fragile et non une construction solide. L'enfant brillant qui a développé un faux-soi cognitif va donc se retrouver emprisonné dans une situation de médiocrité et d'inefficience.
L'enfant à faux-soi cognitif est très fatigable. La tension psychique pour refouler le vrai-soi, la manipulation mentale de formesprivées de sens, l'hypervigilance pour se conformer au modèle provoquent des décrochages réguliers de l'attention. La personnalitécognitive de l'enfant est hétérogène. L'effort mental de manipulation de signes vides est beaucoup plus intense et épuisant quelorsque l'enfant est porté par son projet de sens.
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Les causes de l'échec scolaire des enfants surdoués
Les moyens de leur réussite intellectuelle
Les considérations de cet essai sont la synthèse de dix années de réflexion, d'observation de nombreux enfants, d'écoute de leurs parents. L'essai ouvre des perspectives nouvelles sur les mécanismes qui provoquent l'échec. C'est un problème très paradoxal qui demeure encore mal compris. Comment et pourquoi peut-on échouer à l'école lorsque l'on dispose de compétences cognitives exceptionnelles ?
L'essai développe les hypothèses du narcissisme et du faux-soi de Winnicott et d'Alice Miller et les applique à l'enfant surdoué. La pensée des enfants surdoués est holistique, abstraite, souvent à prédominance du cerveau droit, visuelle. Jeanne Siaud-Facchin a décrit l'organisation cognitive des surdoués, l'intuition, la créativité, l'émotivité quand le cerveau droit gouverne, leur mémoire, leur vitesse de transmission et de traitement des données.
La pensée analogique et en arborescence du surdoué, qui caractérise denombreux grands découvreurs ou créateurs, peut-elle vraiment être facteur d'échec pour l'acquisition des compétencesélémentaires du niveau de l'école primaire et du Collège ?
Le mode de pensée des enfants surdoués est extrêmement performant et rapide pour maîtriser les acquis et les connaissances de l’école, du Collège et du Lycée. Dans un contexte non scolaire, ces savoirs se développent à très grande vitesse et bien au-delà des contenus des programmes.
Le refus de leurs compétences spécifiques par l'environnement scolaire est un point fondamental dans la recherche des causes d'échec de l'enfant surdoué. Comme souvent dans la psychologie humaine, c'est la réalité refoulée et niée qui est à l'origine de la persistance de problèmes considérés comme incompréhensibles et insolubles. Regarder cette vérité en face est le seul moyen de la comprendre et de la changer.
Plus l'enfant surdoué a été exposé jeune à l'incompréhension et à la violence morale, plus les dommages seront graves, profonds,enracinés, durables, récurrents. Des repères fondamentaux de l'enfant ont été détruits.
L'exigence pédagogique inadaptée, le déni des compétences de l'enfant, l'évaluation négative placent artificiellement l'enfantsurdoué dans la même situation psychologique et cognitive que l'enfant souffrant de difficultés instrumentales réelles. Laissé à lui-même, le développement naturel de l'enfant surdoué est harmonieux. Le geste, la parole, l'espace, les objets sont maîtrisés dansun même élan créateur, un même mouvement de curiosité et d'action.
Mais ce développement, harmonieux en lui-même, neressemble pas à celui, normalisé, de la majorité statistique. L'ordre des acquisitions est différent. La pensée symbolique et formelleprécède parfois de beaucoup certaines opérations de la pensée concrète. Cette différence est perçue par l'école comme unedyssynchronie par rapport à la norme. Dans sa volonté d'imposer à l'enfant un ordre jugé normal de progression, l'école luidemande des performances incohérentes et en désaccord avec ses possibilités.
Même légère, une dysgraphie, si elle devient cause de sanction, entraîne des troubles durables dans l'acquisition de l'orthographe.L'enfant doit porter toute son attention sur le "geste" moteur et perd la disponibilité pour enregistrer dans son cerveau une imagegraphique du mot.
Avant l'école, des expériences de plaisir permettent à l'enfant de prendre conscience de son entendement, de s'investir et de sefaire reconnaître comme sujet compétent. Avant sa première rencontre avec l'école, l'enfant et son esprit s'épanouissent en unmême élan.
Ce qui va être refusé à l'enfant surdoué, parfois brutalement, c'est l'expérience de connivence et d'aptitude partagée avec ses pairs.Dénié dans ses qualités, rejeté par l'enseignante, l'enfant surdoué développe des sentiments d'impuissance et d'incompétence quientravent son développement psychique et cognitif.
Cette déstabilisation profonde invalide l'expérience heureuse des premières années. Le traumatisme initial et ses rééditionsrécurrentes, fabriquent l'échec et la dépression spécifique de l'enfant surdoué, son malheur de penser et sa souffrance d'être. Untableau clinique lourd et difficile à traiter, car à la jonction de disciplines différentes : la psychologie et la pédagogie. La pathologiede l'échec mêle étroitement des mécanismes de défense psychique contre l'angoisse et les pertes narcissiques, des inhibitions faceà l'apprentissage, des déficits cognitifs réels. Le problème cognitif est devenu indissociable des défenses psychiques.
Pourcomprendre l'état intérieur de l'enfant surdoué, il faut penser à la fois l'affectif et le cognitif, le subjectif et l'objectif, les troubles del'apprentissage et leur versant psychique. Aider l'enfant ne peut pas se limiter à renforcer les contenus pédagogiques. Il faut également prendre en charge la restauration de l'estime de soi et du plaisir d'apprendre. Il faut résoudre les conflits internes etrelationnels qui perturbent le fonctionnement mental.
L'enfant surdoué dont les compétences sont niées par l'environnement scolaire ressent un intense sentiment d'impuissance et cetteexpérience subjective d'échec altère l'image qu'il a de lui-même en entraînant des effets destructeurs. L'enfant se protège alors del'angoisse, de la peur d'être détruit. La récurrence du déni des compétences de l'enfant à des stades divers de son cursus scolaireréactive le traumatisme initial et la menace de désorganisation psychique. L'enfant est plus fragile face à de nouvelles menaces dedifficultés relationnelles et de déperdition narcissique.
Si l'environnement scolaire de l'enfant n'est pas très rapidement modifié, celui-ci se trouve soumis à des blessures narcissiques àrépétition et renforce les résistances psychiques paralysantes. Plus la situation se prolonge, plus les défenses se fixent et plus larécupération narcissique se fait difficile.
Plus l'enfant aura une fragilité narcissique, plus il s'accrochera aux positions acquises et évitera de s'aventurer vers l'exploration deterritoires nouveaux. Puisque penser, c'est avoir mal, l'enfant décide de ne plus souffrir, donc de ne plus penser.
Trois mécanismes inadéquats servent à l'enfant à s'adapter et à entretenir l'illusion : la pensée floue, le pseudo-apprentissage, lefaux-self cognitif.
Dans la pensée floue, l'enfant saisit les données scolaires de façon trouble, vague, confuse. Il semble vivre dans un monde où lesnotions sont incertaines, imprécises, nébuleuses, légères et comme effacées. Cet éloignement de la réalité derrière une sorte debrume mentale lui sert bien sûr à se protéger.
Le pseudo-apprentissage est un rapport perverti à la connaissance qui consiste à se servir de notions mal comprises dans unevisée d'adaptation aux exigences de l'entourage, et cela de façon inconsciente. Il se crée ainsi une zone de confusion où lescontours s'estompent entre le connu et l'inconnu.
L'application systématique, constante, prolongée, de la pensée floue et des pseudo-apprentissages construisent un faux-soicognitif. L'enfant surdoué fonctionne dans deux registres qui s'excluent : la raison scolairement imposée et l'intelligence privée,cachée, secrète, intérieure, sans que l'une et l'autre puissent communiquer et s'enrichir mutuellement. Le monde interne, coupé del'évolution cognitive imposée de l'extérieur, demeure un univers mystérieux et invisible de fulgurantes intuitions et d'analogies nonformalisées. L'enfant est incapable de parler de sa pensée intime et de la percevoir à l'oeuvre.
Le fonctionnement cognitif "comme si" peut longtemps faire illusion chez des enfants en apparence calmes et adaptés, doués d'une bonne mémoire. L'enfanthyperadapté qui fonctionne en faux-soi s'installe dans un conformisme qui lui apporte une relative tranquillité au prix d'un appauvrissement de ses capacités d'initiative personnelle, de sa créativité et de ses désirs. Il est tranquille et gentil et n'attire l'attention que par la médiocrité de ses résultats scolaires.
La construction d'un faux-soi cognitif protège l'enfant des agressions environnementales et lui permet de passer inaperçu. Dans certains cas, on assiste alors à des décompensations qui peuvent prendre des formes très diverses, mais qui sont souvent graves et mal comprises. Si l'enfant ne dispose pas d'un narcissisme primaire solide, une désorganisation complète du moi peut se produire. Le fonctionnement en faux-soi provoque une angoisse constante. L'angoisse provoque l'élaboration de schémas dysfonctionnels et de mécanismes de défense psychique, sources de mouvements de repli et de fuite qui mobilisent l'enfant et ne lui laissent pas la disponibilité mentale suffisante pour investir les nouveaux objets de connaissance.
L'enfant surdoué blessé est écartelé entre trois styles cognitifs : vrai-soi, faux-soi, soi archaïque.
Son vrai-soi est l'ensemble de stratégies cognitives élaborées par l'enfant avant sa scolarisation ou pendant ses activités libres.Chez l'enfant surdoué, ces stratégies sont puissantes et efficaces, si rapides que l'enfant n'en a pas conscience.
Le faux-soi n'est qu'une fiction, un décor de théâtre fragile et non une construction solide. L'enfant brillant qui a développé un faux-soi cognitif va donc se retrouver emprisonné dans une situation de médiocrité et d'inefficience.
L'enfant à faux-soi cognitif est très fatigable. La tension psychique pour refouler le vrai-soi, la manipulation mentale de formesprivées de sens, l'hypervigilance pour se conformer au modèle provoquent des décrochages réguliers de l'attention. La personnalitécognitive de l'enfant est hétérogène. L'effort mental de manipulation de signes vides est beaucoup plus intense et épuisant quelorsque l'enfant est porté par son projet de sens.
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