L'île des Dieux renforce encore son arsenal de lutte contre les incivilités des touristes. Dernière corde à son arc : l'allongement de la durée des peines de prison.
À Bali, les autorités locales actionnent un nouveau levier dans la lutte contre les incivilités. Après avoir mis en place une taxe depuis février 2024 visant les voyageurs étrangers, l'île des Dieux passe un cap : les touristes enfreignant les lois et règles locales risquent désormais de lourdes peines, allant jusqu'à la prison à perpétuité. Et les motifs de sanction sont larges, allant du simple dépassement de la durée de son visa à la suspicion d'une infraction pénale, en passant par le fait d'enfreindre les conditions d'un visa.
Les délits autrefois passibles de six mois à un an de prison peuvent désormais être punis de vingt ans d'après Silmy Karim, le directeur général de l'immigration. Pour un délit grave comme une infraction pénale, la peine encourue, jusqu'alors fixée à cinq ans, peut être appliquée à vie. Quid, par exemple, d'un séjour plus long que celui prévu par la durée de son visa ? D'après la direction générale de l'immigration, les contrevenants encourent dix ans de prison.
« Le confort doit s'accompagner d'ordre »
Une politique qui s'inscrit dans une opération plus vaste de surveillance des déboires des voyageurs étrangers à Bali. « L'Indonésie est un pays qui soutient le secteur du tourisme, mais le confort doit s'accompagner d'ordre. Nous voulons que les étrangers comprennent et suivent les règles en vigueur dans ce pays. Nous essayons également de faire en sorte que ceux qui viennent soient des voyageurs de qualité, en renforçant la coopération en matière de renseignement et en échangeant des informations avec d'autres pays », déclarait Silmy Karim il y a quelques jours d'après le NusaBali, un journal local en ligne.
Les mesures ne s'arrêtent d'ailleurs pas là : des points de contrôle d'immigration supplémentaires seront mis en place dans tout le pays, et davantage de patrouilles seront déployées pour maintenir l'ordre. Le but : éviter les profanations de sites sacrés, l'exhibitionnisme de touristes alcoolisés, la consommation de drogues, le non-respect des coutumes locales, et les nombreuses autres incivilités devenues monnaie courante à Bali.
Julie Malo
Figaro
À Bali, les autorités locales actionnent un nouveau levier dans la lutte contre les incivilités. Après avoir mis en place une taxe depuis février 2024 visant les voyageurs étrangers, l'île des Dieux passe un cap : les touristes enfreignant les lois et règles locales risquent désormais de lourdes peines, allant jusqu'à la prison à perpétuité. Et les motifs de sanction sont larges, allant du simple dépassement de la durée de son visa à la suspicion d'une infraction pénale, en passant par le fait d'enfreindre les conditions d'un visa.
Les délits autrefois passibles de six mois à un an de prison peuvent désormais être punis de vingt ans d'après Silmy Karim, le directeur général de l'immigration. Pour un délit grave comme une infraction pénale, la peine encourue, jusqu'alors fixée à cinq ans, peut être appliquée à vie. Quid, par exemple, d'un séjour plus long que celui prévu par la durée de son visa ? D'après la direction générale de l'immigration, les contrevenants encourent dix ans de prison.
« Le confort doit s'accompagner d'ordre »
Une politique qui s'inscrit dans une opération plus vaste de surveillance des déboires des voyageurs étrangers à Bali. « L'Indonésie est un pays qui soutient le secteur du tourisme, mais le confort doit s'accompagner d'ordre. Nous voulons que les étrangers comprennent et suivent les règles en vigueur dans ce pays. Nous essayons également de faire en sorte que ceux qui viennent soient des voyageurs de qualité, en renforçant la coopération en matière de renseignement et en échangeant des informations avec d'autres pays », déclarait Silmy Karim il y a quelques jours d'après le NusaBali, un journal local en ligne.
Les mesures ne s'arrêtent d'ailleurs pas là : des points de contrôle d'immigration supplémentaires seront mis en place dans tout le pays, et davantage de patrouilles seront déployées pour maintenir l'ordre. Le but : éviter les profanations de sites sacrés, l'exhibitionnisme de touristes alcoolisés, la consommation de drogues, le non-respect des coutumes locales, et les nombreuses autres incivilités devenues monnaie courante à Bali.
Julie Malo
Figaro
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