Les trois prévenus avaient agressé deux vingtenaires à la Ronde-Couture dans la nuit du 6 au 7 septembre 2023. L’une des victimes avait été grièvement blessée.https://remeng.rosselcdn.net/sites/d...QHur1740506797Une dette de stupéfiants impayée, qui s’élevait à 210 euros, était à l’origine de la rixe.
Tarik Achahboune, Billel Bouasla et Rayan Taoussi comparaissaient devant le tribunal judiciaire de Charleville-Mézières ce lundi 24 février 2025 pour « violence commise en réunion suivie d’une incapacité supérieure à 8 jours ».
Dans la nuit du 6 au 7 septembre 2023, les trois prévenus, aujourd’hui âgés de 19 à 22 ans, avaient violenté deux vingtenaires dans le quartier de la Ronde-Couture. Lorsque les pompiers étaient arrivés sur place, les victimes, retrouvées au niveau des anciens locaux de Pôle emploi, présentaient d’importantes blessures un peu partout sur le corps et le visage. Le plus grièvement blessé gisait sur le sol, inconscient, et avait dû être évacué vers le CHU de Reims, où il avait été placé dans le coma.
Une dette de stupéfiants impayée à l’origine de la rixe
À la barre, les trois Carolos contestent les faits qui leur sont reprochés. Aucunement convaincue par ces postures, la présidente dévoile qu’une dette de stupéfiants impayée était la cause principale de la rixe. « Je leur devais 210 euros. Juste pour cette raison, ils ont saccagé mon appartement, volé mon chien pour le revendre et m’ont agressé moi et mon ami », étaye l’une des deux victimes, qui assiste à l’audience en visioconférence. Dans la foulée, la présidente relate que plusieurs coups avaient été assenés avec « des sacoches, des poings américains et d’autres objets ».
Quand vient son tour, la substitut du procureur se montre outrée par les attitudes des prévenus. « On a trois individus qui se targuent de n’avoir rien fait, qui semblent sûres de leur impunité, alors que cette nuit a été absolument horrible, s’offusque-t-elle. Une personne a été laissée pour morte, mais ils ne donnent pas l’impression de comprendre la gravité des faits ou de se remettre en question ».
Reconnus coupables, Tarik, Billel et Rayan ont chacun écopé de 42 mois d’emprisonnement. À l’issue de l’audience, un groupe de policiers a escorté les trois jeunes hommes jusqu’à la maison d’arrêt de Charleville, où ils ont été immédiatement placés en détention.Des blessures extrêmement graves
« Ça ne vous fait rien de voir ça ? », lançait la présidente du tribunal aux trois prévenus en leur montrant les photos des deux victimes amorphes sur leurs lits d’hôpital, quelque temps après la rixe. Les clichés témoignaient de la gravité des blessures subies par les deux vingtenaires. L’un des deux, le plus violemment agressé, n’était « pas passé loin de la mort », soulignait la présidente.
Sans parler des innombrables hématomes et ecchymoses identifiés sur le corps et le visage, le jeune homme avait également dû subir une craniotomie, opération nécessitant une ouverture du crâne, du fait d’une fracture de la voûte crânienne constatée par les médecins. « Comment peut-on en arriver à des violences pareilles pour 210 euros et quelques grammes de cannabis ? », se désespérerait la substitut du procureur.
L'Adennais
Tarik Achahboune, Billel Bouasla et Rayan Taoussi comparaissaient devant le tribunal judiciaire de Charleville-Mézières ce lundi 24 février 2025 pour « violence commise en réunion suivie d’une incapacité supérieure à 8 jours ».
Dans la nuit du 6 au 7 septembre 2023, les trois prévenus, aujourd’hui âgés de 19 à 22 ans, avaient violenté deux vingtenaires dans le quartier de la Ronde-Couture. Lorsque les pompiers étaient arrivés sur place, les victimes, retrouvées au niveau des anciens locaux de Pôle emploi, présentaient d’importantes blessures un peu partout sur le corps et le visage. Le plus grièvement blessé gisait sur le sol, inconscient, et avait dû être évacué vers le CHU de Reims, où il avait été placé dans le coma.
Une dette de stupéfiants impayée à l’origine de la rixe
À la barre, les trois Carolos contestent les faits qui leur sont reprochés. Aucunement convaincue par ces postures, la présidente dévoile qu’une dette de stupéfiants impayée était la cause principale de la rixe. « Je leur devais 210 euros. Juste pour cette raison, ils ont saccagé mon appartement, volé mon chien pour le revendre et m’ont agressé moi et mon ami », étaye l’une des deux victimes, qui assiste à l’audience en visioconférence. Dans la foulée, la présidente relate que plusieurs coups avaient été assenés avec « des sacoches, des poings américains et d’autres objets ».
On a trois individus qui se targuent de n’avoir rien fait, alors que cette nuit a été absolument horrible
La substitut du procureurQuand vient son tour, la substitut du procureur se montre outrée par les attitudes des prévenus. « On a trois individus qui se targuent de n’avoir rien fait, qui semblent sûres de leur impunité, alors que cette nuit a été absolument horrible, s’offusque-t-elle. Une personne a été laissée pour morte, mais ils ne donnent pas l’impression de comprendre la gravité des faits ou de se remettre en question ».
Reconnus coupables, Tarik, Billel et Rayan ont chacun écopé de 42 mois d’emprisonnement. À l’issue de l’audience, un groupe de policiers a escorté les trois jeunes hommes jusqu’à la maison d’arrêt de Charleville, où ils ont été immédiatement placés en détention.Des blessures extrêmement graves
« Ça ne vous fait rien de voir ça ? », lançait la présidente du tribunal aux trois prévenus en leur montrant les photos des deux victimes amorphes sur leurs lits d’hôpital, quelque temps après la rixe. Les clichés témoignaient de la gravité des blessures subies par les deux vingtenaires. L’un des deux, le plus violemment agressé, n’était « pas passé loin de la mort », soulignait la présidente.
Sans parler des innombrables hématomes et ecchymoses identifiés sur le corps et le visage, le jeune homme avait également dû subir une craniotomie, opération nécessitant une ouverture du crâne, du fait d’une fracture de la voûte crânienne constatée par les médecins. « Comment peut-on en arriver à des violences pareilles pour 210 euros et quelques grammes de cannabis ? », se désespérerait la substitut du procureur.
L'Adennais
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