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    HISTOIRE VRAIE D’UN MÉDECIN ALGÉRIEN

    SANS PRÉJUGÉS, POINT DE RACISME

    C’est l’histoire vraie d’un grand médecin algérien, un descendant de Saint Augustin, le professeur Badreddine Lahneche enfant prodige de Souk Ahras, connu pour avoir été le médecin personnel des présidents Mitterrand et Reaggan.

    Un jour, alors qu’il arpentait les couloirs d’un hôpital lyonnais spécialisé dans le traitement du cancer, en compagnie de confrères aussi éminents que lui , il entra dans la chambre d’une patiente : une vieille dame fortunée, héritière de la célèbre famille industrielle Berliet.

    En s’approchant d’elle pour lui prendre la main comme tout médecin qui se respecte , elle la retira violemment comme avec un geste de rejet, trahissant un mépris à peine voilé.
    À ses yeux, le professeur Lahneche n'était qu’un Maghrébin, donc un médecin de second rang.

    « Madame, c’est le professeur Lahneche », tenta de lui rappeler un de ses collègues, visiblement gêné.
    « Peu m’importe. Un Arabe ne me soigne pas. »

    Le professeur Lahneche, sans rien dire, on suppose un peu humilié , quitta la chambre et poursuivit sa tournée avec la dignité calme qu’on lui connaissait.

    Quelques semaines plus tard, la même patiente se rendit à San Francisco, espérant y trouver des soins meilleurs.

    À son arrivée, son médecin américain lui annonça avec enthousiasme :
    — « Vous avez de la chance. L’un des plus grands spécialistes au monde est en visite aujourd’hui dans notre établissement. »

    Rassurée, presque soulagée, elle attendit l’arrivée de ce « grand professeur »… jusqu’à ce qu’il entre dans la pièce, entouré de collègues : c’était lui. Le professeur Lahneche.

    Il la reconnut immédiatement. Sans rancune, avec l’élégance de ceux qui n’ont rien à prouver en matière d’humanité , il lui adressa un sourire et lui dit avec grande élégance propre aux grands hommes de sa trempe : « Comme le monde est petit… Comment allez-vous, madame ? Cette fois, puis-je vous prendre ta douce main ? »

    La vieille dame, confuse, gênée, la honte lisible sur le visage, Elle, blême, saisit en un instant le poids de son erreur , elle lui dir :

    — « Je suis sincèrement désolée… Professeur. »

    Le temps passa. Et ce mépris s’effaça dans une amitié inattendue.
    Des années plus tard, cette même femme soutint financièrement le projet du professeur Lahneche, celui de sa vie : la construction de la Grande Mosquée de Lyon qui porte fièrement son nom,aujourd’hui.

    L’histoire du professeur Badreddine Lahneche est plus qu’un simple épisode de médecine : c’est une leçon de grandeur, une parabole sur l’orgueil blessé et la noblesse silencieuse.
    Face au mépris de sa patiente induite en erreur par la force de ses préjugés racistes , il n’opposa point de colère ni de rancune, mais l’arme la plus efficace et désarmante qui soit : la dignité.

    Dans un monde encore gangrené par les préjugés, où la couleur de la peau ou l’origine continue trop souvent d’effacer les mérites, son geste fut une réponse éclatante à la petitesse de l’esprit.

    Le racisme, lui, avait parlé avec hauteur. Le professeur, lui, a répondu avec humanité. Et c’est cette humanité-là que l’Histoire retiendra.

    Car il faut parfois qu’un homme, par sa bonté naturelle, rappelle au monde que l’intelligence du cœur surpasse toutes les frontières.
    Le professeur Lahneche, enfant prodige de Thagaste , digne héritier de Saint Augustin , aura prouvé que les racines d’un homme ne sont pas des chaînes, mais des ailes.
    Et que même dans le secret du silence d’un sourire, l’honneur peut avoir le dernier mot.

    Pour mémoire, ce professeur éminent fut décoré de la Légion d’honneur des mains mêmes de son illustre patient, le président Mitterrand.

    Que son âme repose en paix
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    On raconte aussi que quand Mitterand avait appris que Badreddine était le compatriote de Saint Augustin,

    il avait souri en disant : Je suis entre de bonnes mains.

    Raymond Barre disait de lui : Le Saint Augustin de la médecine.





    Dernière modification par sako, 01 mai 2025, 17h33.

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