Assassinat dans une mosquée du Gard : pour l'avocat de la famille d'Aboubakar Cissé, la procureure de la République "n'a pas la main" sur le dossier
L'avocat Yassine Bouzrou estime, samedi sur franceinfo, que la procureure en charge du dossier "est soumise au pouvoir hiérarchique".
L'avocat Yassine Bouzrou estime que Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, "n'a malheureusement pas la main" sur l'affaire de l'assassinat d'Aboubakar Cissé, le jeune Malien tué de 57 coups de couteau dans une mosquée du Gard. "(La procureure) est soumise au pouvoir hiérarchique du ministre de la Justice, monsieur Darmanin, qui a tenu des propos parfois polémiques, parfois clivants", ajoute-t-il.
Alors que la famille d’Aboubakar Cissé s’apprête à déposer plainte pour que la justice retienne la qualification terroriste, la procureure de Nîmes a écarté cette hypothèse lors d’une conférence de presse vendredi. "Très rapidement, il est apparu que l’agression était le résultat d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans revendication idéologique ou lien avec une organisation qui diffuserait une revendication idéologique qu’elle entendrait porter par l’intimidation ou la terreur", a-t-elle déclaré. D'après la procureure, le suspect a agi sous l’emprise d’une "envie obsessionnelle de tuer", sans mobile idéologique identifié.
"Une haine des musulmans"
Yassine Bouzrou regrette que la procureure ait dressé "un profil qui ne correspond pas à la réalité". Il lui reproche de livrer "des éléments de politique pénale" tout en éludant les faits du dossier. "Ce qu’elle ne dit pas, ou pas assez, c’est que l’auteur des faits avait manifesté auprès de son entourage une haine des musulmans", souligne-t-il.
La procureure insiste sur l’absence de revendication idéologique et sur le caractère isolé de l’acte, précisant que le parquet national antiterroriste n’a pas retenu la qualification terroriste mais "demeure en observation" sur ce dossier sensible. Pour Yassine Bouzrou, "on a aujourd’hui une politique pénale anti-juridique. La justice a son mot à dire. Cette procureure donne des éléments contraires à la loi pénale et à la pratique judiciaire"."
franceinfo
Rare, de plus la procureure de Nîmes, à la place de celui d'Alès, a l'air de s'exprimer comme l'avocat italien de la défense ou comme un expert psychiatre, du genre: " c'est pas de sa faute, il n'a pas fait exprès, il n'a pas vu la mosquée."
Au sommet du pouvoir, ils ont paniqué dès le début et au final c'est le déni total car la réalité, le climat politico médiatique nauséabond islamophobe de la haine masquée, les culpabilise beaucoup.
Il y a 100 ans, c'était l'expression "judéo bolchevisme" pour la haine.
L'avocat Yassine Bouzrou estime, samedi sur franceinfo, que la procureure en charge du dossier "est soumise au pouvoir hiérarchique".
L'avocat Yassine Bouzrou estime que Cécile Gensac, procureure de la République de Nîmes, "n'a malheureusement pas la main" sur l'affaire de l'assassinat d'Aboubakar Cissé, le jeune Malien tué de 57 coups de couteau dans une mosquée du Gard. "(La procureure) est soumise au pouvoir hiérarchique du ministre de la Justice, monsieur Darmanin, qui a tenu des propos parfois polémiques, parfois clivants", ajoute-t-il.
Alors que la famille d’Aboubakar Cissé s’apprête à déposer plainte pour que la justice retienne la qualification terroriste, la procureure de Nîmes a écarté cette hypothèse lors d’une conférence de presse vendredi. "Très rapidement, il est apparu que l’agression était le résultat d’un individu ayant agi dans un contexte isolé, sans revendication idéologique ou lien avec une organisation qui diffuserait une revendication idéologique qu’elle entendrait porter par l’intimidation ou la terreur", a-t-elle déclaré. D'après la procureure, le suspect a agi sous l’emprise d’une "envie obsessionnelle de tuer", sans mobile idéologique identifié.
"Une haine des musulmans"
Yassine Bouzrou regrette que la procureure ait dressé "un profil qui ne correspond pas à la réalité". Il lui reproche de livrer "des éléments de politique pénale" tout en éludant les faits du dossier. "Ce qu’elle ne dit pas, ou pas assez, c’est que l’auteur des faits avait manifesté auprès de son entourage une haine des musulmans", souligne-t-il.
La procureure insiste sur l’absence de revendication idéologique et sur le caractère isolé de l’acte, précisant que le parquet national antiterroriste n’a pas retenu la qualification terroriste mais "demeure en observation" sur ce dossier sensible. Pour Yassine Bouzrou, "on a aujourd’hui une politique pénale anti-juridique. La justice a son mot à dire. Cette procureure donne des éléments contraires à la loi pénale et à la pratique judiciaire"."
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Rare, de plus la procureure de Nîmes, à la place de celui d'Alès, a l'air de s'exprimer comme l'avocat italien de la défense ou comme un expert psychiatre, du genre: " c'est pas de sa faute, il n'a pas fait exprès, il n'a pas vu la mosquée."
Au sommet du pouvoir, ils ont paniqué dès le début et au final c'est le déni total car la réalité, le climat politico médiatique nauséabond islamophobe de la haine masquée, les culpabilise beaucoup.
Il y a 100 ans, c'était l'expression "judéo bolchevisme" pour la haine.
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