L’étudiant, en master à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence, promet notamment de retrouver l’«arbre généalogique» de sa responsable pédagogique. Une enquête judiciaire a été ouverte.
«Faut invoquer pour moi là comme ça je réussis mon M2, et dès lors que j’aurai la certitude que j’aurai réussi mon M2 et que ce ne sera pas enfin genre en mode officiel, à ce moment-là je vais lui envoyer un grand mail ou peut-être le faire en face, on sait pas tout est possible dans la vie, tout est possible en étant moi (sic)», lance Ayoub El. B., étudiant en master à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence, face caméra, dans une séquence d’une minute publiée sur un compte Instagram, le 7 mai dernier.
«Envoyer un grand mail à Madame… où je lui insulte tous ses grands putain de morts de merde, je vais tous les insulter un par un, je vais chercher son arbre généalogique, chercher les blaze et ensuite je vais tous les insulter un par un jusqu’à j’arrive à elle (sic)», poursuit l’étudiant en master au sein de la faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines d’Aix-en-Provence au cours d’une logorrhée sidérante.
«Parce que cette chienne-là, cette chienne-là, si elle fait son travail correctement elle meurt je pense. Elle meurt. À chaque fois que j’envoie un mail, c’est mépris sur mépris. Cette femme n’aime pas les Arabes, cette femme ne s’aime pas elle-même, elle se déteste, elle se trouve sale, elle se trouve inférieure. Connasse (sic)», puis d’ajouter sur un ton menaçant : «Qu’Allah la tue elle et ses enfants, keh’. Wallah j’ai juré».
Signalement en cours d’exploitation
Des propos captés et rapportés par un étudiant de la faculté auprès de l’UNI (Union nationale inter-universitaire) Aix-Marseille, qui en a avisé la présidence de l’université. «Ses réseaux sociaux indiquent qu’il est étudiant à la faculté de lettres. C’est sa responsable de master qu’il vise dans la vidéo. On ne comprend pas d’où vient ce différend avec cette enseignante», souligne Yann Soltermann, responsable UNI Aix-Marseille, auprès du Figaro.
«On a demandé la saisine du procureur de la République auprès de l’université, tout en lui demandant de saisir la section disciplinaire afin de prendre des sanctions d’exclusion contre cet étudiant. Il y a aussi la possibilité de prendre des mesures conservatoires pour l’empêcher de se rendre sur le site de la faculté», poursuit le syndicaliste. Une première demande suivie par la présidence de l’université, qui a saisi le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, via l’article 40 du Code de procédure pénale.
Une source proche du dossier a confirmé vendredi au Figaro que le parquet avait reçu un signalement jeudi dans la soirée. Selon cette source, une enquête judiciaire a bien été ouverte et était bien en cours ce lundi. «Aix-Marseille Université a bien été informée de cette situation, qu’elle prend très au sérieux. Les mesures adaptées à ce type de signalement ont immun unmédiatement été appliquées», indique l’université Aix-Marseille sans faire plus de commentaires.
Le Figaro
«Faut invoquer pour moi là comme ça je réussis mon M2, et dès lors que j’aurai la certitude que j’aurai réussi mon M2 et que ce ne sera pas enfin genre en mode officiel, à ce moment-là je vais lui envoyer un grand mail ou peut-être le faire en face, on sait pas tout est possible dans la vie, tout est possible en étant moi (sic)», lance Ayoub El. B., étudiant en master à la faculté de lettres d’Aix-en-Provence, face caméra, dans une séquence d’une minute publiée sur un compte Instagram, le 7 mai dernier.
«Envoyer un grand mail à Madame… où je lui insulte tous ses grands putain de morts de merde, je vais tous les insulter un par un, je vais chercher son arbre généalogique, chercher les blaze et ensuite je vais tous les insulter un par un jusqu’à j’arrive à elle (sic)», poursuit l’étudiant en master au sein de la faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines d’Aix-en-Provence au cours d’une logorrhée sidérante.
«Parce que cette chienne-là, cette chienne-là, si elle fait son travail correctement elle meurt je pense. Elle meurt. À chaque fois que j’envoie un mail, c’est mépris sur mépris. Cette femme n’aime pas les Arabes, cette femme ne s’aime pas elle-même, elle se déteste, elle se trouve sale, elle se trouve inférieure. Connasse (sic)», puis d’ajouter sur un ton menaçant : «Qu’Allah la tue elle et ses enfants, keh’. Wallah j’ai juré».
Signalement en cours d’exploitation
Des propos captés et rapportés par un étudiant de la faculté auprès de l’UNI (Union nationale inter-universitaire) Aix-Marseille, qui en a avisé la présidence de l’université. «Ses réseaux sociaux indiquent qu’il est étudiant à la faculté de lettres. C’est sa responsable de master qu’il vise dans la vidéo. On ne comprend pas d’où vient ce différend avec cette enseignante», souligne Yann Soltermann, responsable UNI Aix-Marseille, auprès du Figaro.
«On a demandé la saisine du procureur de la République auprès de l’université, tout en lui demandant de saisir la section disciplinaire afin de prendre des sanctions d’exclusion contre cet étudiant. Il y a aussi la possibilité de prendre des mesures conservatoires pour l’empêcher de se rendre sur le site de la faculté», poursuit le syndicaliste. Une première demande suivie par la présidence de l’université, qui a saisi le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, via l’article 40 du Code de procédure pénale.
Une source proche du dossier a confirmé vendredi au Figaro que le parquet avait reçu un signalement jeudi dans la soirée. Selon cette source, une enquête judiciaire a bien été ouverte et était bien en cours ce lundi. «Aix-Marseille Université a bien été informée de cette situation, qu’elle prend très au sérieux. Les mesures adaptées à ce type de signalement ont immun unmédiatement été appliquées», indique l’université Aix-Marseille sans faire plus de commentaires.
Le Figaro
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