Un homme meurt devant un hôpital : un drame qui choque l’Algérie

[ACAPULCO]

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La vidéo est devenue virale en un temps record et a indigné toute l’Algérie. Lundi 28 juillet, une femme a filmé son frère de 63 ans qui venait de rendre l’âme dans la cour du CHU de Béni Messous.

Les accusations proférées par la dame sont d’une extrême gravité. Selon elle, le personnel des urgences de l’hôpital a refusé d’accueillir le malade et sa famille. « Ils ont refusé de le mettre sous oxygène et nous ont demandé d’aller passer la nuit à l’hôtel », soutient-elle en recouvrant le corps inerte de son frère qui venait de décéder devant elle.

La direction de l’hôpital a réagi avec célérité. Dans un communiqué diffusé ce mardi 29 juillet, le directeur général du CHU de Beni Messous a exprimé son « profond regret suite à ce drame tragique ».

La direction de ce centre hospitalo-universitaire a immédiatement entamé « une enquête interne approfondie » afin de « déterminer les circonstances de ce drame et situer les responsabilités », indique le DG, assurant que des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de quiconque dont l’implication dans ce drame sera avérée.

Un homme de 63 ans meurt devant le CHU de Beni Messous : une enquête est ouverte

Néanmoins, relativise-t-il, cet « incident isolé » ne devra pas éclipser « les grands efforts que fournissent les différents staffs du CHU pour la prise en charge des malades ».

« La direction de l’établissement réitère son engagement à respecter la dignité des malades et leurs droits et assure qu’elle veille à l’amélioration constante de la qualité de la prise en charge au sein de l’hôpital, tout en luttant fermement contre tout comportement qui ne se hisse pas à la hauteur de l’éthique professionnel », lit-on dans le communiqué.

Par souci de transparence, la direction du CHU de Beni Messous promet de tenir l’opinion publique informée des résultats de l’enquête ouverte et des éventuelles dispositions qui seraient prises.

TSA

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[Issabrahimi]

On insultait le Maroc ou ce genre de scene se reproduise mais maintenant ça se passe chez nous en Algérie. Quelle honte pour un pays pétrolier et gazier comme l'Algérie.

[ACAPULCO]

Le directeur de l'hôpital doit être jugé et incarcéré lui et ses sbires, la hogra repart de plus belle en Algérie , le hirak doit intervenir pour crier tout haut dans la rue les responsables de cette anarchie et de ces crimes

[Laraki]

Regrettable !!

Une scène digne d'un royaume moyenâgeux voisin.

[ibnou]

Allah yarhamou. premier douaa a faire, puis juger. il ne demande que ca pour l'aider à rencontrer Allah.

[panshir]

Il faut attendre la fin de l'enquête pour savoir qui sont les coupables ou responsables, non assistance à personne en danger. Même dans un pays riche cela arrive qu'un malade meurt sans avoir été pris en charge par la faute d'un ou plusieurs personnels soignants et souvent erreur de diagnostic.


Exemple parmi d'autres dans l'actualité:

"Haute-Garonne : refusé plusieurs fois par les urgences, un ado décède sur le parking d'une pharmacie

Alors que le diagnostic initial faisait état d'une grippe, le jeune homme aurait finalement succombé à une pneumopathie. Ses parents ont porté plainte.

D'après ses proches et leur avocat, son décès aurait pu être évité avec une prise en charge moins défaillante. Après la mort d'un adolescent de 17 ans, le 10 mars dernier, sur le parking d'une pharmacie située à Cazères (Haute-Garonne), les parents du défunt dénoncent de graves négligences de la part du corps médical.

"Pas la peine de se déplacer"

Alors que le jeune homme souffrait d'inquiétants symptômes depuis plusieurs jours, il semble en effet que la réponse des différents services contactés par ses proches n'a pas été à la hauteur de la situation. "Il avait des vomissements et des nausées, affirme l'avocat de la famille du défunt, cité par France 3 Occitanie. Sa mère a contacté à plusieurs reprises les urgences et à chaque fois on lui a répondu : 'madame ce n’est pas la peine de se déplacer, c’est une simple grippe'."

Son état continuant à s'empirer jour après jour, les parents du malade ont bien tenté de revenir à la charge. Sans voiture, ils ont appelé à plusieurs reprises le 15 pour demander une ambulance pour amener leur fils aux urgences, mais ont chaque fois essuyé un refus. Finalement, le 10 mars, la mère et son fils se sont rendus dans la pharmacie de leur commune.

Les parents convaincus que le drame aurait pu être évité

Constatant la gravité du cas du jeune homme, les pharmaciens ont immédiatement contacté les pompiers, mais le garçon serait "tombé en arrêt cardiaque" à ce moment-là, selon le témoignage sur Linkedln du PDG de la société Jean Latour, où le défunt devait prochainement entrer comme apprenti. À leur arrivée, les secours n'ont ensuite pas réussi à ranimer l'adolescent.

À la suite de ce décès soudain, une autopsie ordonnée par le parquet de Saint-Gaudens a démontré qu'il y avait bien eu erreur de diagnostic. "Il s’avère qu'il avait une pneumopathie. Elle aurait pu être soignée", affirme l'avocat de la famille du défunt. Encore sous le choc du décès de leur fils, les parents sont cependant convaincus que celui-ci ne serait pas survenu si les urgences avaient accepté de l'accueillir plus tôt. Déterminés à démontrer que ce drame a été directement provoqué par un défaut de prise en charge, ils ont décidé de porter plainte contre X."

yahooactualités 2023

[Ellebore]

Pourtant j'ai eu une belle expérience avec cet hôpital (Beni Messous ) ,nous avons transporté en urgence une parente qui avait des douleurs abdominales ,elle a été très bien prise en charge ,ils n'ont pas voulu nous lâcher jusqu'à ce qu'ils ont trouvé l'origine du mal ,ils lui ont fait des échographies ,un scanner ,un bilan tout ça en pleine nuit et sans payer le moindre sou .