IRAN - Ce mariage peut vous sembler banal mais il fait scandale en Iran, cette cérémonie qui a eu lieu en avril dernier a fuité sur les réseaux sociaux le 18 octobre et est rapidement devenue virale. On y voit la mariée qui n’est autre que la fille d’Ali Shamkhani, un proche d’Ali Khamenei, le guide suprême iranien. La fête a lieu dans un hôtel luxueux de Téhéran, alors que le pays est en pleine crise économique.
Mais surtout, ce sont les tenues vestimentaires des femmes qui font réagir, comme l’explique Courrier international. Pas de voile, robes décolletées et épaules nues, les habits de la famille d’Ali Shamkhani et de certaines invitées sont bien loin des codes ultra-stricts imposés aux Iraniennes.
Les opposants au régime y voient donc une hypocrisie et un double standard. « Ce même régime qui a tué Mahsa Amini pour avoir dévoilé une mèche de cheveux, qui emprisonne les femmes qui chantent, et qui a engagé 80 000 “policiers des mœurs” pour faire monter les filles dans des fourgons, organise une fête de luxe. Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est le système. Ils prônent la “pudeur” tandis que leurs propres filles défilent en robes de créateur. Le message est on ne peut plus clair : les règles sont pour vous, pas pour elles, » dénonce sur X Masih Alinejad, journaliste et activiste iranienne.
La mort de Mahsa Amini après son arrestation en 2022 pour « port de vêtements inappropriés » a déclenché le mouvement de contestation « Femme, vie, liberté ». Or à cette époque, Ali Shamkhani n’était pas n’importe quel responsable iranien, puisqu’il était à la tête de la plus haute instance sécuritaire du pays.
Ce dernier est soutenu par les autorités iraniennes qui dénoncent une ingérence dans sa vie privée et accusent Israël d’en être responsable. La militante Ellie Omidvari, citée par le New York Times, a rappelé que des jeunes mariées ont été tuées lors des manifestations de 2022. Elle a partagé sur X une vidéo en écrivant : « Leur mariée est dans un palace, les nôtres sont enterrées sous terre ».
Source : NOVA.news - 20/10/2025
Mais surtout, ce sont les tenues vestimentaires des femmes qui font réagir, comme l’explique Courrier international. Pas de voile, robes décolletées et épaules nues, les habits de la famille d’Ali Shamkhani et de certaines invitées sont bien loin des codes ultra-stricts imposés aux Iraniennes.
Les opposants au régime y voient donc une hypocrisie et un double standard. « Ce même régime qui a tué Mahsa Amini pour avoir dévoilé une mèche de cheveux, qui emprisonne les femmes qui chantent, et qui a engagé 80 000 “policiers des mœurs” pour faire monter les filles dans des fourgons, organise une fête de luxe. Ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est le système. Ils prônent la “pudeur” tandis que leurs propres filles défilent en robes de créateur. Le message est on ne peut plus clair : les règles sont pour vous, pas pour elles, » dénonce sur X Masih Alinejad, journaliste et activiste iranienne.
La mort de Mahsa Amini après son arrestation en 2022 pour « port de vêtements inappropriés » a déclenché le mouvement de contestation « Femme, vie, liberté ». Or à cette époque, Ali Shamkhani n’était pas n’importe quel responsable iranien, puisqu’il était à la tête de la plus haute instance sécuritaire du pays.
Ce dernier est soutenu par les autorités iraniennes qui dénoncent une ingérence dans sa vie privée et accusent Israël d’en être responsable. La militante Ellie Omidvari, citée par le New York Times, a rappelé que des jeunes mariées ont été tuées lors des manifestations de 2022. Elle a partagé sur X une vidéo en écrivant : « Leur mariée est dans un palace, les nôtres sont enterrées sous terre ».
Source : NOVA.news - 20/10/2025

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