Avec cette moyenne au Bac, Que pensez vous, ils réussissent ou échouent?
Brillants toute l’année dans les matières essentielles
Des candidats recalés au bac pour un centième de point
Plusieurs candidats au baccalauréat ont été recalés à cause d’un centième de point.
En effet, ils sont nombreux à avoir obtenu 9,99 sur 20, mais cela reste insuffisant pour faire partie des heureux élus.
Les instructions sont claires : pas de baccalauréat si le candidat n’obtient pas 10/20. «Le but est de faire de l’examen du baccalauréat un examen de qualité et à valeur scientifique», avait souligné le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ajoutant que le système de rachat ne sera plus de mise.
Ce qui n’a pas convaincu les parents des candidats malheureux au baccalauréat session 2008.
«Il n’est pas normal qu’un candidat soit recalé à cause d’un centième de point. Il y a toujours un moyen de donner une chance à nos enfants», déplore un parent dont le fils a obtenu 9,98/20.
La mine abattue, notre interlocuteur n’omet pas d’en donner les raisons.
«Mon fils a refait son bac cette année. Il a obtenu une moyenne de 9,98, soit un total de 239,50 points. Il lui manque un demi-point pour être admis avec 10/20», dit-il, dépité. Et pour cause, les notes étalées par le malheureux papa ne concourent pas logiquement à l’échec.
«Il a eu 15,50 en maths, 15 en anglais, 14,50 en français, 10,50 en arabe mais dans les autres matières il est mal noté, donc je suis en droit de douter», signale ce parent extrêmement déçu, martelant que la note de 7/20 en sciences naturelles n’est pas celle de son fils. «Mon fils s’attendait à pas moins de 10/20 dans cette matière», tient-il à révéler, enchaînant que ses moyennes trimestrielles dépassaient 11/20.
«Est-il juste qu’il échoue, qu’il perde encore une année et qu’il repasse encore son bac pour un centième ou un quart de point ?» s’interroge ce parent d’élève.
D’autres élèves non moins brillants racontent eux aussi leur triste sort.
«J’ai eu 9,99 et cela ne m’a pas permis de décrocher mon bac. C’était en 2007 et la cause de mon échec était la note de sport», se rappelle ce jeune homme qui a sombré dans une dépression pendant des mois. «J’ai eu un 6/20 alors que je pratique le sport depuis ma tendre enfance. Il n’est pas possible pour un judoka d’obtenir une notre aussi basse.
Alors, de deux choses l’une, soit la note n’est pas la mienne, et dans ce cas de figure je serais reçu au bac, soit le professeur qui m’a noté a agi selon son humeur et, ainsi, il a véritablement hypothéqué l’avenir d’un jeune. Je ne lui pardonnerai jamais», déplore le jeune homme, qui, faute de bac, s’est inscrit dans un centre de formation professionnelle.
De son côté, l’Union nationale des associations des parents d’élèves (UNAPE) se dit solidaire des parents, tout en appelant le ministre à sauver cette frange d’élèves.
«Nous appelons la tutelle à revenir sur le système de rachat qui était en vigueur avant 2002.
Le cas échéant, organiser une deuxième session à l’attention des élèves brillants notés, je dirais, accidentellement ou encore veiller à ce qu’il y ait une contre-correction. Si l’on procède de la sorte, on donnera une chance aux brillants élèves recalés au bac», propose le président de l’UNAPE,
- Le Jeune Independant
Brillants toute l’année dans les matières essentielles
Des candidats recalés au bac pour un centième de point
Plusieurs candidats au baccalauréat ont été recalés à cause d’un centième de point.
En effet, ils sont nombreux à avoir obtenu 9,99 sur 20, mais cela reste insuffisant pour faire partie des heureux élus.
Les instructions sont claires : pas de baccalauréat si le candidat n’obtient pas 10/20. «Le but est de faire de l’examen du baccalauréat un examen de qualité et à valeur scientifique», avait souligné le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, ajoutant que le système de rachat ne sera plus de mise.
Ce qui n’a pas convaincu les parents des candidats malheureux au baccalauréat session 2008.
«Il n’est pas normal qu’un candidat soit recalé à cause d’un centième de point. Il y a toujours un moyen de donner une chance à nos enfants», déplore un parent dont le fils a obtenu 9,98/20.
La mine abattue, notre interlocuteur n’omet pas d’en donner les raisons.
«Mon fils a refait son bac cette année. Il a obtenu une moyenne de 9,98, soit un total de 239,50 points. Il lui manque un demi-point pour être admis avec 10/20», dit-il, dépité. Et pour cause, les notes étalées par le malheureux papa ne concourent pas logiquement à l’échec.
«Il a eu 15,50 en maths, 15 en anglais, 14,50 en français, 10,50 en arabe mais dans les autres matières il est mal noté, donc je suis en droit de douter», signale ce parent extrêmement déçu, martelant que la note de 7/20 en sciences naturelles n’est pas celle de son fils. «Mon fils s’attendait à pas moins de 10/20 dans cette matière», tient-il à révéler, enchaînant que ses moyennes trimestrielles dépassaient 11/20.
«Est-il juste qu’il échoue, qu’il perde encore une année et qu’il repasse encore son bac pour un centième ou un quart de point ?» s’interroge ce parent d’élève.
D’autres élèves non moins brillants racontent eux aussi leur triste sort.
«J’ai eu 9,99 et cela ne m’a pas permis de décrocher mon bac. C’était en 2007 et la cause de mon échec était la note de sport», se rappelle ce jeune homme qui a sombré dans une dépression pendant des mois. «J’ai eu un 6/20 alors que je pratique le sport depuis ma tendre enfance. Il n’est pas possible pour un judoka d’obtenir une notre aussi basse.
Alors, de deux choses l’une, soit la note n’est pas la mienne, et dans ce cas de figure je serais reçu au bac, soit le professeur qui m’a noté a agi selon son humeur et, ainsi, il a véritablement hypothéqué l’avenir d’un jeune. Je ne lui pardonnerai jamais», déplore le jeune homme, qui, faute de bac, s’est inscrit dans un centre de formation professionnelle.
De son côté, l’Union nationale des associations des parents d’élèves (UNAPE) se dit solidaire des parents, tout en appelant le ministre à sauver cette frange d’élèves.
«Nous appelons la tutelle à revenir sur le système de rachat qui était en vigueur avant 2002.
Le cas échéant, organiser une deuxième session à l’attention des élèves brillants notés, je dirais, accidentellement ou encore veiller à ce qu’il y ait une contre-correction. Si l’on procède de la sorte, on donnera une chance aux brillants élèves recalés au bac», propose le président de l’UNAPE,
- Le Jeune Independant
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