Une firme sud-coréenne de clonage canin a remis à une Californienne cinq chiots clones de son regretté pitbull. La firme espère bien réussir à cloner en 2009 plus de 300 chiens, et de baisser ses tarifs. Une nouvelle ère s'ouvre pour les propriétaires d'animaux domestiques : ils n'auront plus jamais à souffrir la douleur de perdre leurs compagnons à quatre pattes adorés. Une société sud-coréenne, RNL Bio, vient de réaliser le premier clonage de chien à visée commercial. L'entreprise a remis mardi à une Californienne cinq clones de son regretté pitbull.
Les cinq chiots, baptisés Booger Bernann, Booger Ra, Booger Lee, Booger Hong et Booger Park, en hommage à leur clone « Bogger » sont nés le 28 juillet de deux mères porteuses, ultime étape d'une aventure qui a commencé en 2006. Lorsqu'elle apprend que son pitbull est atteint d'un cancer, Bernann McKinney, une scénariste hollywoodienne, fait prélever avant la mort de son animal en avril, 2006 des cellules de sa peau. Bernann McKinney s'adresse d'abord à une compagnie américaine de clonage « Genetics Savings and Clone » mais celle-ci vient de déposer le bilan, elle se tourne alors vers le professeur coréen Lee Byeong-chun qui dirige RNL Bio.
Cloner des chameaux pour des riches clients au Moyen Orient
La firme travaille en coopération avec l'Université nationale de Séoul (SNU) qui s'est distinguée en août 2005 en clonant pour la première fois un chien, un lévrier afghan baptisé «Snuppy». Lee Byeong-chun ramène les cellules congelées à Séoul en mars 2008 et les cultive avant de se lancer dans la phase active de clonage en mai. La prouesse a un prix tout aussi impréssionnant : 150.000 dollars. Un tarif que RNL Bio ramène à 50.000 dollars lorsque Bernann McKinney s'engage à promouvoir mondialement l'expérience.
Car ce succès ouvre pour RNL Bio un marché gigantesque où il sera pour le moment en position de monopole: celui du clonage des animaux domestiques. «Avec Booger, RNL Bio débute avec succès son service de clonage », s'est félicité la société qui se dit ouverte aux réservations. RNL Bio entend cloner d'ici 2009, 300 chiens, et envisage de se lancer dans le clonage de chameaux pour conquérir le Moyen-Orient. Un objectif ambitieux qui devrait lui permettre de baisser les prix de sa prestation. RNL Bio a surtout travaillé jusqu'à présent sur des commandes gouvernementales, clonant notamment des chiens renifleurs de drogue.
Quant à Bernann McKinney, elle est ravie de pouvoir serrer à nouveau dans ses bras son «Booger». «J'ai dû vendre ma maison pour m'offrir la procédure mais je ne regrette pas le sacrifice, c'est un miracle !», s'enthousiasme l'Américaine, indifférente aux questions éthiques que soulève cette prouesse. «Ils sont exactement comme leur papa. Je suis aux anges», a ajouté la scénariste dont la vie a été sauvée par Booger qui a mis en fuite un molosse qui l'avait mordue. Elle songe désormais à dresser certains des jeunes clones pitbulls pour des personnes handicapées ou des personnes âgées. « Je rêve du jour où chacun pourra se permettre de cloner son animal, perdre un compagnon animal est une peine terrible », a-t-elle conclu.
source : le figaro


Bernann McKinney avec ses 5 pitbulls et une "chienne porteuse".
Les cinq chiots, baptisés Booger Bernann, Booger Ra, Booger Lee, Booger Hong et Booger Park, en hommage à leur clone « Bogger » sont nés le 28 juillet de deux mères porteuses, ultime étape d'une aventure qui a commencé en 2006. Lorsqu'elle apprend que son pitbull est atteint d'un cancer, Bernann McKinney, une scénariste hollywoodienne, fait prélever avant la mort de son animal en avril, 2006 des cellules de sa peau. Bernann McKinney s'adresse d'abord à une compagnie américaine de clonage « Genetics Savings and Clone » mais celle-ci vient de déposer le bilan, elle se tourne alors vers le professeur coréen Lee Byeong-chun qui dirige RNL Bio.
Cloner des chameaux pour des riches clients au Moyen Orient
La firme travaille en coopération avec l'Université nationale de Séoul (SNU) qui s'est distinguée en août 2005 en clonant pour la première fois un chien, un lévrier afghan baptisé «Snuppy». Lee Byeong-chun ramène les cellules congelées à Séoul en mars 2008 et les cultive avant de se lancer dans la phase active de clonage en mai. La prouesse a un prix tout aussi impréssionnant : 150.000 dollars. Un tarif que RNL Bio ramène à 50.000 dollars lorsque Bernann McKinney s'engage à promouvoir mondialement l'expérience.
Car ce succès ouvre pour RNL Bio un marché gigantesque où il sera pour le moment en position de monopole: celui du clonage des animaux domestiques. «Avec Booger, RNL Bio débute avec succès son service de clonage », s'est félicité la société qui se dit ouverte aux réservations. RNL Bio entend cloner d'ici 2009, 300 chiens, et envisage de se lancer dans le clonage de chameaux pour conquérir le Moyen-Orient. Un objectif ambitieux qui devrait lui permettre de baisser les prix de sa prestation. RNL Bio a surtout travaillé jusqu'à présent sur des commandes gouvernementales, clonant notamment des chiens renifleurs de drogue.
Quant à Bernann McKinney, elle est ravie de pouvoir serrer à nouveau dans ses bras son «Booger». «J'ai dû vendre ma maison pour m'offrir la procédure mais je ne regrette pas le sacrifice, c'est un miracle !», s'enthousiasme l'Américaine, indifférente aux questions éthiques que soulève cette prouesse. «Ils sont exactement comme leur papa. Je suis aux anges», a ajouté la scénariste dont la vie a été sauvée par Booger qui a mis en fuite un molosse qui l'avait mordue. Elle songe désormais à dresser certains des jeunes clones pitbulls pour des personnes handicapées ou des personnes âgées. « Je rêve du jour où chacun pourra se permettre de cloner son animal, perdre un compagnon animal est une peine terrible », a-t-elle conclu.
source : le figaro


Bernann McKinney avec ses 5 pitbulls et une "chienne porteuse".
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