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Gorges de la Chiffa

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  • Gorges de la Chiffa




    Entre Blida et Médéa en longeant la RN1 se trouvent les gorges de la Chiffa qui offrent des décors exceptionnels ou une faune et une flore diversifiées, l'oued, les cascades, les pics montagneux et la forêt dense se côtoient.

    Ces gorges font une impression profonde à qui les parcourt. Le spectacle ides pics vertigineux et de roches grises et noires jouant à cache-cache avec le soleil y est impressionnant.

    La Chiffa n'est pas seulement célèbre pour sa beauté sauvage. Il est en effet difficile de traverser ces gorges sans apercevoir les singes magots, une espèce qui n'est présente aujourd'hui qu'en Algérie, au Maroc et artificiellement sur le rocher de Gibraltar.

    Des personnalités de haut rang ont jadis visité ces magnifiques gorges, à l'image du prince Philippe, Duc d'Edimbourg et époux de la Reine d'Angleterre Elisabeth II, en 1985, ou encore Paul Newman, Alfred Hitchcock, Louis de Funès, Alain Delon...
    Aujourd'hui, malgré le manque criant d'aménagements touristiques, la beauté naturelle du site suffit à attirer et à captiver les visiteurs, de plus en plus nombreux, venus des différentes wilayas.

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    Le singe magot (macaque berbère) du Parc national de Chréa

    dz(0000/1111)dz

  • #2

    Francisque Noailly, Peintre orientaliste à Alger | Gorges de la Chiffa

    dun peintre passionné qui nous transmet ses propres impressions d'une époque empreinte d'authenticité et de beauté.
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Hé je connais très bien ce coin là
      tchek tchek tchek

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      • #4
        Macaque berbère



        Le Macaque berbère ou Magot (Macaca sylvanus) est le seul macaque vivant sur le continent africain, à l'état sauvage dans les forêts relictuelles du Maroc et de l'Algérie ainsi que de manière artificielle sur le rocher de Gibraltar où il représente avec l'homme (homo sapiens) le seul primate d'Europe.

        Les autres espèces du genre Macaca vivant principalement en Asie du sud et du sud-est, il est considéré comme l'une des formes ancestrales du rameau des macaques qui sont apparus en Afrique il y a 5,5 millions d'années. Néanmoins, sa morphologie et son écologie témoignent d'une réelle adaptation aux conditions de vie dans le Moyen Atlas et donc, bien que l'espèce soit toujours restée sur le continent des origines, elle diffère grandement des premiers macaques apparus.

        Le macaque berbère présente un certain nombre d'adaptations morphologiques au froid lié à l'environnement montagnard où il vit, tempéré l'été et rigoureux l'hiver. De telles adaptations sont rares chez les primates et témoignent de la grande faculté d'adaptation des macaques puisqu'on en connaît un autre exemple fameux avec le macaque japonais (Macaca fuscata) capable de survivre dans une épaisse neige. Les adaptations morphologiques du magot sont une réduction de la longueur de la queue et des doigts sur les quatre membres (qui pourraient geler s'ils étaient plus longs, la queue est elle quasi inexistante), un allongement relatif de la longueur de la colonne vertébrale par rapport aux membres (qui permet de maintenir la température du corps grâce à une posture en boule lors de la recherche alimentaire) et bien sûr d'un fort épaississement du pelage en saison froide.

        Le pelage est de couleur ocre-fauve à presque noir, selon la saison et les individus. De manière générale la face ventrale est beaucoup plus claire que la face dorsale et l'extrémité des membres plus foncés. Le faciès est glabre et peut présenter une grande variété de taches et de pigmentation selon les individus.

        Comme chez tous les macaques, les mâles sont plus lourds et plus puissants que les femelles, présentent un dimorphisme sexuel quant à la longueur des canines et ne restent pas toute leur vie dans le groupe social où ils sont nés. À l'inverse, les femelles demeurent toute leur vie au sein de leur groupe de naissance sauf en cas de fission du groupe en plusieurs sous groupes.

        source wiki
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Le Ruisseau des Singes à Blida.











          les Algérois prenaient volontiers pour but d’une promenade dominicale : le Ruisseau des Singes et les Gorges de la Chiffa. Le Ruisseau des Singes ne se trouvait point aux portes d’Alger, et naguère encore une telle promenade revêtait le caractère d’une petite expédition.
          Ce n’est qu’après Sidi-Madani que les gorges se resserrent et conquièrent tout leur caractère. Avant de nous y engager, jetons un regard derrière nous dans l’échancrure des versants montagneux qui enchâssent la rivière, telle la toile de fond de ce merveilleux décor, la plaine de la Mitidja apparaît, étendant à l’infini ses opulentes cultures, ses vignobles, ses orangeries, cet immense verger, en un mot, que cent ans à peine d’opiniâtre labeur ont fait surgir d’un immonde marais. De légers filets de fumée bleuâtre, signes d’humaines présences, signes de vie, montent, dans le ciel clair, des terres abreuvées de soleil que couvraient seules, jadis, les vapeurs palustres, indice de foyers pestilentiels et de mort.
          Mais, tout en dédiant une pieuse pensée aux pionniers de la Mitidja, poursuivons notre randonnée. Sidi-Madani est la première station du chemin de fer de Blida à Djelfa que l’on rencontre en entrant dans les Gorges de la Chiffa. On est d’ailleurs tout étonné de l’y découvrir, quand on vient par la route car, jusqu’à cet endroit, la voie ferrée est invisible. Nous ne verrons celle-ci que très rarement ensuite : presque tout son tracé est souterrain ; elle joue à cache-cache avec la route. Nous n’apercevrons que des orifices de tunnels, quelques ponts métalliques, et du train, lorsqu’il en passera un, nous n’entendrons que ses hurlements lugubres répercutés par les parois du défilé.
          A mesure que nous avançons, ces parois se montrent plus rapprochées, plus abruptes. Elles sont tapissées ou couronnées de lentisques, d’arbousiers, de houx, de genêts, de chênes-zéens et de chênes-lièges, d’oliviers, de thuyas, de pins.
          Jadis, ces fouillis de végétation étaient le repaire de sangliers, d’hyènes, de chacals, de renards, de lions, même, et de panthères. Par endroits, la roche, à nu, révèle aux géologues sa structure et celle de tout l’Atlas blidéen. Des schistes exfoliés s’effritent.
          Au siècle dernier, le Génie militaire employa le canon (pas moins) pour abattre une partie du " Rocher pourri ", la désagrégation du rocher ainsi dénommé constituant un danger pour la circulation.
          Puis voici le Ruisseau des Singes. C’est, à main droite, un ravin aux pentes couvertes d’arbustes, de fourrés. Au fond court, limpide, le fameux ruisseau. Depuis très longtemps, des bandes de singes ont élu domicile parmi ces arbustes, dans des anfractuosités du sol. Attirés par les menus aliments qu’on leur distribue, ils dévalent les pentes du ravin, se laissent approcher par les visiteurs, se mêlent à eux familièrement. Leurs expressions, leurs gestes, si près des nôtres, sont amusants et ce spectacle n’est pas le moindre attrait des Gorges de la Chiffa.
          dz(0000/1111)dz

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