L'Ouarsenis est un lieu riche et varié par sa culture, ses civilisations allant de la préhistoire à des potentialités touristiques remarquables. Le parc national des cèdres de Theniet El-Had Il est situé à 1,8 km au sud-ouest de la ville de Theniet El Had. C’est la transition de la plaine du Cheliff vers le plateau du Sersou. Sa superficie est de 3.425 ha. Le parc occupe la dorsale du djebel El Meddad sur trois versants principaux : versant nord 819 ha, versant sud 624 ha, versant ouest 120 ha. L'altitude moyenne dans les limites du site est de 1 340 m. Le point le plus élevé est de 1 787 m et le moins élevé à 900 m . Les versants du nord sont couverts d'une végétation plus dense que ceux du sud. On y trouve des clairières pittoresques, et d’intéressantes formations rocheuses qui peuvent être l'objet d'un tourisme cognitif. Ce parc national est l'un des milieux écologiques typiques pour le cèdre, lequel ici est conservé en quantité relativement grande et représente une importante richesse naturelle. Sa diminution à l'échelle mondiale explique qu’il soit l’objet de soucis spécifiques pour sa conservation, comme essence rare. Il est doté d'une forte potentialité naturelle susceptible d'être utilisé dans son développement intégré. Il est assez boisé, offrant un paysage reposant et magnifique. En plus de sa valeur botanique et régulatrice des conditions climatiques, sa forêt présente une grande valeur esthétique qui permet la pratique des activités récréatives de découverte et de promenade. Le Parc national des cèdres (El Meddad) de Theniet El Had est classé depuis 1923 dans le patrimoine des sites environnementaux protégés. La forêt des cèdres du parc national est riche en faune et en flore, et constitue en toute saison, un circuit de promenade des plus ravissants enneigé en hiver. Cette potentialité permet d'envisager certaines activités touristiques. L'étude d'aménagement de ce parc national réalisée en 1984 par les Bulgares, prévoit l'implantation de plusieurs infrastructures hôtelières et touristiques, à savoir des camps de vacances, des bungalows, des hôtels, des restaurants, un centre de loisirs, des terrains de jeux, etc. Pour visiter ce joli site au cœur de la forêt des cèdres, on peut s'y rendre en voiture ou simplement faire le trajet à pied (1,8 km). Au fur et à mesure que l'on s'élève au-dessus de Theniet El Had, on voit surgir des crêtes qui forment un criquet autour de cette ville. Là, on découvre un cèdre séculaire tabulaire, appelé parasol. En revenant vers la route et à 1 400 m d'altitude vers l'ouest, une jolie stèle en pierre taillée des années 1870, érigée à la mémoire d'un garde-forestier alsacien, nous oblige à nous arrêter et à méditer sur les événements des premières révoltes des arbres de Theniet El Had contre la pénétration coloniale. Quand on pénètre dans la forêt, on remarque qu'elle est composée dans sa partie basse d'arbres d'essences très diverses - chêne vert, chêne zeen, chêne liège ou suber, dont l'écorce mâle est imprégnée de subérines, et les jeunes semis du cèdre de l'Atlas, légende ou vérité sur l'implantation à Theniet El Had et l'Ouarsenis. La civilisation florissante des arbres au 7e siècle, propagée jusqu'en Andalousie, concorde avec le cèdre qui est né au 8e siècle dans les hautes montagnes de la Moulaya au Maroc en passant par Theniet El Had, l'Ouarsenis, le Djurdjura et l'Aurès. La cédraie reste mélangée aux essences principales du massif .En 1983, la forêt des cèdres de Theniet El Had (El Meddad) fut érigée en Parc national par décret N° 459:83 du 23 Juillet 1983. Le parc régional d’Aïn Antar Il se trouve à 2 km au nord-ouest de la ville de Boucaid, lié dans cette direction par la RN 19 reliant Tissemsilt à la wilaya de Chlef. La route CW 05 offre un accès bilatéral à ce parc, il comprend 500 ha de superficie. Le territoire du Parc régional occupe les versants du nord du canton de Sidi Abdelkader. Le relief est d'un caractère accidenté. La frontière du sud est déterminée par des formations rocheuses très pittoresques, couronnée de falaises d'une hauteur de 200 à 300 m. Elles contiennent des versants abrupts couverts de jolis peuplements de cèdres qui grimpent souvent d'une manière pittoresque sur les rochers cherchant à atteindre leurs sommets. L’altitude moyenne est de 1 375 m et varie de 1 000 à 1 750 m. Tout près du Parc régional, se trouve le sommet de Sidi Abdelkader, d'une altitude de 1 983 m . Sur le territoire du parc, existent les infrastructures suivantes : le centre de vacances de la commune de Boucaid, nouvellement aménagé et réhabilité durant cette dernière année, le centre de vacances de la SOMIBAR (ex- ENOF), tout comme il existe une école primaire et une maison forestière. Enfin, le territoire du parc régional d'Aïn Antar est une des données de la nature les plus pittoresques dans la région. Les conditions favorables de la nature ,en harmonie avec les activités de projection convenables, assurent la formation d'un chantier de loisirs pour la population. La division du territoire en zones et la formation d'une zone de ressources à caractère unique limitent les facteurs défavorables à la protection et à la reproduction du milieu de la nature, comme unité et surtout de l'essence précieuse des cèdres.
Avec le développement du tourisme seront créées des possibilités de récupération des investissements de capitaux. Dans l'aspect social, l'efficacité du parc régional assure des conditions de travail pour la main--d'œuvre de la région dans la sphère du service. D'autre part, en satisfaisant les besoins de récréations de la population, on aide la convalescence des travailleurs.
Les conditions de loisirs de vacances pour les écoliers s'améliorent aussi pour leur santé et pour celle des ouvriers. Les magnifiques gravures et inscriptions rupestres. L’Ouarsenis et le Sersou se distinguent particulièrement par leurs paysages originels en Algérie. Un carrefour extraordinaire, dans sa conception naturelle et dans ses richesses historiques et pittoresques. De magnifiques gravures et inscriptions rupestres vous invitent au rocher d'Aïn Sfa, aux alentours de Tissemsilt, tout comme les ruines de Tokria, à Khemisti. Véritables témoins d'une ère antique. Ce témoignage, qui va du IIe siècle après JC, concerne le passage du célèbre géographe grec Ptolémée, qui, à travers ses écrits, a signalé le mont de l'Ouarsenis sous l'appellation probable de Zalacom, en indiquant, par ailleurs, la présence au sud des Maziges et des Banturares (les Béni Teghrine). Par ailleurs, la région de l'Ouarsenis et du Sersou est aussi répertoriée par Ibn Khaldoun, qui, au XIVe siècle après JC, la conta à sa manière en soulignant la présence au Xe siècle, des Béni Teghrine, branche de la grande tribu des Zenata qui regroupe les Béni Abdelouad, les Béni Mozab et les Béni Azerdal. Ibn Khaldoun décrivait ces régions et leurs habitants comme étant un peuple hospitalier qui a admis la présence des Zoghba, une branche des Banu Hillel, venus de Gabès et de Tripoli à la fin du XIIe siècle. Pour lui, les Zoghba étaient à l'origine de la création d'une sorte de confédération avec les Béni Badin. Il évoquera même un genre de traité établi entre les deux tribus en vue de vivre en bons voisins et s'entraider mutuellement en cas de guerre. Selon lui, les Zoghba, appelés Béni Malek, se sont établis au désert et étaient constitués de trois grandes familles dont les Attaf dans la région de Milanaise, Aïn Defla et Chlef, et les Dialem et les Soueid au Sersou. Quant aux Béni Badin, ils ont opté pour les plateaux et les plaines de la région. Aussi, en dépit de ces importantes tribus ayant peuplé la région de l'Ouarsenis et du Sersou, d'autres peuples y ont vécu. Il s'agit, selon Ibn Khaldoun toujours, de plusieurs fractions de la tribu des Louata, telles les Béni Slama. La région en question continue à ce jour d'abriter des éléments issus des tribus des Touadjnia, des Béni Teghrine, des Béni Ziten, des béni Mzangouche, des Hachem, des Louata, en plus d'autres tribus mentionnées par le Dr Shaw, un prospecteur anglais du XVIIIe siècle, qui fait aussi état de la présence, dans les environs immédiats de Tissemsilt, de peuples issus des tribus de Béni Meida, des Ayad et des Ouled Bessem. Donc, la richesse de la région ne se limite pas à ses gravures et à ses sites naturels mais cache un potentiel historique assez important, notamment durant les XIIIe et XIVe siècles, sous la dynastie des Abdelouadid. C'est aussi une région qui a eu son temps en matière d'effervescence culturelle et de développement du savoir grâce à des illustres personnalités qu'Ibn Khaldoun a mentionnées dans la Mouquadima. Il s'agit, selon lui, de grandes figures comme Cheikh Attia Ibn Dafliten, de Lukman Ibn Moetez et d’Abdelkaoui Ibn Abbas des Béni Touadjine. Les autres tribus comme Soueid avaient, elles aussi, leurs figures emblématiques, tel Arif Ibn Yahia, ambassadeur du sultan mérinide Abou El Hassen El Merini. Enfin, la région de l'Ouarsenis est riche par le passage de grandes personnalités qui ont marqué l'histoire de l'humanité. Il s'agit, entre autres, de Yaghmorassen et d'Ibn Toumert, qui a eu l'occasion d'y découvrir l'immense savoir d’El Bachir El Ouancharissi, devenu son ami et principal conseiller. Celui-ci, en jurisconsulte le plus en vue au Maghreb, a composé plus de 12 ouvrages en droit connus à ce jour. Des sites archéologiques réputés La région de Taza, l'ancienne appellation de l'actuel chef-lieu de daïra Bordj Emir Abdelkader, au fort du même nom érigé sous l'émir Abdelkader en 1838, est située à 80 km à l'est de Tissemsilt.
Avec le développement du tourisme seront créées des possibilités de récupération des investissements de capitaux. Dans l'aspect social, l'efficacité du parc régional assure des conditions de travail pour la main--d'œuvre de la région dans la sphère du service. D'autre part, en satisfaisant les besoins de récréations de la population, on aide la convalescence des travailleurs.
Les conditions de loisirs de vacances pour les écoliers s'améliorent aussi pour leur santé et pour celle des ouvriers. Les magnifiques gravures et inscriptions rupestres. L’Ouarsenis et le Sersou se distinguent particulièrement par leurs paysages originels en Algérie. Un carrefour extraordinaire, dans sa conception naturelle et dans ses richesses historiques et pittoresques. De magnifiques gravures et inscriptions rupestres vous invitent au rocher d'Aïn Sfa, aux alentours de Tissemsilt, tout comme les ruines de Tokria, à Khemisti. Véritables témoins d'une ère antique. Ce témoignage, qui va du IIe siècle après JC, concerne le passage du célèbre géographe grec Ptolémée, qui, à travers ses écrits, a signalé le mont de l'Ouarsenis sous l'appellation probable de Zalacom, en indiquant, par ailleurs, la présence au sud des Maziges et des Banturares (les Béni Teghrine). Par ailleurs, la région de l'Ouarsenis et du Sersou est aussi répertoriée par Ibn Khaldoun, qui, au XIVe siècle après JC, la conta à sa manière en soulignant la présence au Xe siècle, des Béni Teghrine, branche de la grande tribu des Zenata qui regroupe les Béni Abdelouad, les Béni Mozab et les Béni Azerdal. Ibn Khaldoun décrivait ces régions et leurs habitants comme étant un peuple hospitalier qui a admis la présence des Zoghba, une branche des Banu Hillel, venus de Gabès et de Tripoli à la fin du XIIe siècle. Pour lui, les Zoghba étaient à l'origine de la création d'une sorte de confédération avec les Béni Badin. Il évoquera même un genre de traité établi entre les deux tribus en vue de vivre en bons voisins et s'entraider mutuellement en cas de guerre. Selon lui, les Zoghba, appelés Béni Malek, se sont établis au désert et étaient constitués de trois grandes familles dont les Attaf dans la région de Milanaise, Aïn Defla et Chlef, et les Dialem et les Soueid au Sersou. Quant aux Béni Badin, ils ont opté pour les plateaux et les plaines de la région. Aussi, en dépit de ces importantes tribus ayant peuplé la région de l'Ouarsenis et du Sersou, d'autres peuples y ont vécu. Il s'agit, selon Ibn Khaldoun toujours, de plusieurs fractions de la tribu des Louata, telles les Béni Slama. La région en question continue à ce jour d'abriter des éléments issus des tribus des Touadjnia, des Béni Teghrine, des Béni Ziten, des béni Mzangouche, des Hachem, des Louata, en plus d'autres tribus mentionnées par le Dr Shaw, un prospecteur anglais du XVIIIe siècle, qui fait aussi état de la présence, dans les environs immédiats de Tissemsilt, de peuples issus des tribus de Béni Meida, des Ayad et des Ouled Bessem. Donc, la richesse de la région ne se limite pas à ses gravures et à ses sites naturels mais cache un potentiel historique assez important, notamment durant les XIIIe et XIVe siècles, sous la dynastie des Abdelouadid. C'est aussi une région qui a eu son temps en matière d'effervescence culturelle et de développement du savoir grâce à des illustres personnalités qu'Ibn Khaldoun a mentionnées dans la Mouquadima. Il s'agit, selon lui, de grandes figures comme Cheikh Attia Ibn Dafliten, de Lukman Ibn Moetez et d’Abdelkaoui Ibn Abbas des Béni Touadjine. Les autres tribus comme Soueid avaient, elles aussi, leurs figures emblématiques, tel Arif Ibn Yahia, ambassadeur du sultan mérinide Abou El Hassen El Merini. Enfin, la région de l'Ouarsenis est riche par le passage de grandes personnalités qui ont marqué l'histoire de l'humanité. Il s'agit, entre autres, de Yaghmorassen et d'Ibn Toumert, qui a eu l'occasion d'y découvrir l'immense savoir d’El Bachir El Ouancharissi, devenu son ami et principal conseiller. Celui-ci, en jurisconsulte le plus en vue au Maghreb, a composé plus de 12 ouvrages en droit connus à ce jour. Des sites archéologiques réputés La région de Taza, l'ancienne appellation de l'actuel chef-lieu de daïra Bordj Emir Abdelkader, au fort du même nom érigé sous l'émir Abdelkader en 1838, est située à 80 km à l'est de Tissemsilt.
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