Alger la blanche

[molker]

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[molker]

[molker]

[molker]

[molker]

[molker]

[molker]

[molker]

[Bachi]

De jolies photos...

gracias

[Levant]

Pas mal les photos

C'est toi qui as pris les photos? Tu as fait une balade en bateau?

[molker]

C'est toi qui as pris les photos? Tu as fait une balade en bateau?

Non, pas du tout Levant ,j'aurais bien voulu mais ce n'est pas le cas ,
je les ai pioché sur le Net .

[sammy]

parfois en me baladant dans les rues d’Alger ,j'essaie d'imaginer à quoi peuvent ressembler ses rues s'ils avaient été occupés par un autre peuple que le notre ...je me dis qu'elle aurait pu être le joyaux de la méditerranée

[elfamilia]

parfois en me baladant dans les rues d’Alger ,j'essaie d'imaginer à quoi peuvent ressembler ses rues s'ils avaient été occupés par un autre peuple que le notre ...je me dis qu'elle aurait pu être le joyaux de la méditerranée

Ayayay !

[fortuna]

j'essaie d'imaginer à quoi peuvent ressembler ses rues s'ils avaient été occupés par un autre peuple que le notre ...je me dis qu'elle aurait pu être le joyaux de la méditerranée

Je ne suis pas d'accord avec ce genre de raisonnement, qu'on entend un peu partout en Algérie, pas uniquement à Alger.

Cela voudrait dire que les infrastructures coloniales ne sont, en définitive, valorisées que par leurs concepteurs d'origine ou par des populations assimilées. Ce qui entraînerait automatiquement un dénigrement de la population autochtone, qui ne serait pas à la hauteur de ce legs colonial. On en arrive quasiment à laisser penser que les natifs seraient de trop sur leur propre terre et, ce qui est pire encore, on relègue en arrière-plan les causes premières qui ont confiné ces populations dans cette situation critiquable !

C'est un raisonnement très dangereux qui peut mener d'une part à une forme d'auto-flagellation maladive, et d'autre part à la fascination exagérée devant l'ex-colonisateur, quand il ne s'agit pas carrément d'apologie du colonialisme.

Une ville, ce n'est pas seulement des murs et des bâtiments, c'est aussi une culture populaire enracinée dans le terroir. Vouloir outrepasser celle-ci, c'est enlever toute l'âme de la ville et du pays. Dès lors, il ne tient qu'aux sociologues et anthropologues du pays d'essayer de décortiquer le comment du pourquoi, afin que les prochaines générations puissent vivre en harmonie avec leur milieu et leur héritage divers, dûment assumé, sans complexe aucun.