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Il y a les jardins d’Eden en Afrique du Sud et les cascades d’Eden à Tlemcen, deux merveilles que la nature a façonnées avec la contribution de l’humain. Sur le chemin des grottes de Beni Add dans la commune d’Aïn Fezza, l’un des musées naturels les plus importants au monde, El Ourit, une zone montagneuse couverte de pins, située à la sortie est de Tlemcen, subjugue par ses cascades merveilleuses. Faisant partie du Parc national de Tlemcen, depuis 1993, les cascades sont restées à sec pendant 40 ans, avant de réapparaître en 2009. Dominant ce grandiose et luxuriant panorama, un ravin profond est creusé dans la dolomie, roche sédimentaire carbonate composée d’au moins 50% de dolomite qui laisse des escarpements roses et certains rouges. Sept gueltas sont formées en étages et donnent des cascades grâce aux eaux des sources et le trop plein du barrage El Mefrouch, situé en amont. Une beauté ensorcelante qui fait face au viaduc de la voie ferrée, conçu en acier au XIXe siècle par l’ingénieur Gustave Eiffel (1208 m d’altitude). Un véritable havre de paix visité incontournablement par des touristes étrangers et des quatre coins de l’Algérie. «C’est en quittant la commune d’Ain Fezza qu’on pénètre dans le monde féerique des cascades d’El Ourit. Ce lieu était, jadis, une source d’inspiration de poètes et artistes, à l’image de l’interprète Ahmed Wahbi», témoignent des autochtones. Lourit, lourit est une de ses célèbres chansons qui résonnent toujours dans les oreilles des mélomanes. Autrefois, au pied du viaduc et à proximité des cascades, les visiteurs avaient tout le loisir de se «goinfrer» de plats traditionnels dans des restaurants typiques et prendre un thé à la menthe propre à la région. Les autorités locales devraient s’y intéresser davantage en incitant les entreprises et les agences touristiques à investir dans ce site et redorer le blason de toute une région qui regorge de richesses naturelles et de pans d’histoire inestimables…
el watan dz