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Jijel renoue avec ses terrasses d'été

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  • Jijel renoue avec ses terrasses d'été

    Longtemps absente du paysage de la cité, l'image agréable et rassurante de ces terrasses de restaurants longeant la grande bleue et regroupant, le temps d'un repas, des bandes de copains, des couples de jeunes gens ou bien des familles entières, réapparaît à Jijel annonçant l'arrivée de l'été. L'un de ces établissements, une sorte de combiné restaurant-pizzeria-crèmes glacées, se prépare, à la manière d'un cirque, à dresser son chapiteau au centre-ville, à deux pas de la plage pour être au rendez-vous de la belle saison toute proche et que les pouvoirs locaux annoncent prometteuse avec l'arrivée annoncée de milliers d'estivants.
    Sur l'esplanade attenante au port de Boudis, les installations en bois de ce restaurant un peu atypique donnent une touche de gaieté à l'ambiance estivale de cette ville côtière, avec ses paillotes en bois couvertes de tuiles, ses lampadaires de style, sa moquette rouge et son aile réservée aux enfants avec balançoires et autres toboggans. Djamel Belkouicem, le maître de céans, veille au grain et supervise lui-même la mise en place avant le démarrage des activités pour satisfaire, dit-il, les goûts et les couleurs d'une clientèle de plus en plus exigeante. S'étendant sur une superficie de 300 m2, obtenue dans le cadre d'une adjudication communale sans autres concurrents, cet ensemble tout en bois ressemble, à s'y méprendre, à un restaurant chinois, mais avec tout de même une forte touche algérienne. Outre la sécurité des lieux, la disponibilité de l'eau et autres commodités, le cadre est particulièrement agréable, notamment le soir lorsque le port mitoyen dégage ses embruns iodés. Cette esplanade qui végétait depuis plusieurs années, livrée aux enfants qui s'y adonnaient à d'interminables parties de football, va ainsi revivre le temps d'une saison à la grande joie des visiteurs qui pourront aussi trouver, juste à côté, des dizaines d'autres commerces le long de la plage du Casino (aujourd'hui Kotama). Tout le tronçon de ce boulevard situé au coeur de l'antique Igilgili, de même que la plage qui s'étire sur plusieurs centaines de mètres, arborent un visage plus avenant depuis qu'ils ont été débarrassés des détritus qui les jonchaient depuis l'hiver dernier. A la faveur de la sécurité et de la sérénité retrouvées, la région de Jijel est devenue, au fil des saisons, une destination sûre et recommandée, d'autant que l'état flambant neuf de la route reliant Jijel à Bejaia, incite au déplacement dans la capitale de la côte du saphir. Aux oubliettes donc les travaux d'agrandissement et de dédoublement du corps de la chaussée qui gênaient quelque peu les estivants dans leur mouvement vers Jijel et ses environs.

    Toutes les communes à l'heure de l'été

    A l'instar du chef-lieu de wilaya, toutes les communes côtières vivent déjà au rythme de la saison estivale, préparée de longue date. Ravalement des façades, ornement des rues, nettoyage, démoustication, renforcement de l'éclairage public: Jijel pavoise pour un été qui connaîtra, comme chaque année, une forte activité sociale et commerciale. Vingt deux plages seront ouvertes et surveillées, la protection civile s'y étant déjà déployée avec tous ses moyens. Le sport de haut niveau sera également au rendez-vous avec le gala international de boxe, prévu le 19 juin dans l'enceinte du port de Boudis, avec surtout la rencontre qui mettra aux prises le champion du monde algérien des lourds-légers (version WBB), Mohamed Benguesmia, au Français Rétif Damien. Avec le rush attendu des estivants, les fêtes familiales et les nombreuses soirées artistiques en plein air, Jijel entend ainsi bien vivre un été riche en sonorités et en couleurs contrastant, en tout cas, avec la morosité et l'angoisse d'un passé pas si lointain.
    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

  • #2
    Ziama Mansouriah

    Fascinante corniche suspendue entre mer et montagne

    Un relais envoûtant niché entre deux villes réputées pour leur beauté, Béjaïa et Jijel, qui s’incustrent parfaitement dans leurs reliefs, et prolonge indéniablement le destin de l’une et l’autre. Il va sans dire que le voyageur en partance de Béjaïa vers Jijel, est à coup sûr ébloui, subjugué par ces sites enchanteresques qui s’étendent à perte de vue, et forment Ziama Mansouriah que la nature a généreusement gâtée.
    Une corniche remarquable qui garde encore tout son état sauvage, pur, inexploité et non rongé par l’industrie humaine en raison même de l’absence d’investissements touristiques d’envergue. Sans doute est-ce pour cela qu’elle suscite autant d’engouements. Nombreux visiteurs, passagers empruntent désormais ce parcours au point de créer des embouteillages à longueur d’année, en dépit même de l’élargissement de sa voie. Une ville qui offre à la fois nombreux avantages tant touristique, historique que sociaux. Elle se distingue d’abord par sa forêt dense autant riche en flore qu’en faune, et une variété d’animaux dont le singe margot reste le plus en vue.
    A tout cela s’ajoutent ces grottes féeriques ou se mêlent nuances des stalagmites, et stalagtites. Nombreux vestiges et ruines renvoient à la fois à l’époque romaine, mais également du prince El-Mansour dont on dit qu’elle tire son appellation actuelle. Enfin, son joyau reste indéniablement le parc national de Taza, synonyme, de l’avis de bon nombre de chercheurs, de l’autre nom Ziama.
    Située à peine à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu, elle offre à l’autre versant toute une panoplie de rivages variés entre sablonneux, rocailleux d’un bleu étincelant.
    Un indigo qui se mue et se confond constamment avec le ciel et qui offre à n’importe quel moment du jour, comme de la nuit, des tableaux en couleurs nuancées qui changent de forme qu’on soit à l’aube, en plein jour qu’au coucher du soleil. Des tableaux à admirer inlassablement et a satiété qui procurent détente, émerveillement, et repos de l’âme. Ses visiteurs ne sont pas du reste de simples passagers en quête de ces beaux instants de rêves, mais sont également de tout ordre.
    Le plaisir y reste, certes, convoité par tous, aussi bien les chercheurs dans la géologie, l’anthropologie, les sciences naturelles et de la vie, c’est également les grands randonneurs épris de spéléologie. Toutes ces grottes merveilleuses situées aux abords de la nationale 43, remontent aux années 1917 où elles furent découvertes, mais un grand nombre reste encore implanté en hauteur ou non encore de couvert. Elles resteront encore pour longtemps les mystères enfouis au cœur des monts de Taza, qui ne finiront pas d’émerveiller et de susciter attractions, recherches. Cette région encore vierge est en mesure encore de fasciner, d’engloutir tous les moyens qu’on peut lui injecter pour recevoir nombreux investissements. Certains sont déjà lancés, mais ils restent insuffisants pour mettre en valeur toutes ces potentialités qui ont été, sont et seront toujours là, au service de l’homme, appelé à les découvrir et à les exploiter. Quoi qu’il en soit, Ziama restera une merveille.
    Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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    • #3
      oui ,j'avoue que j'ai toujours été émèrveillée par la beauté éxaltante de Jijel,j'avais eu la chance de la visiter étant adoléscente...et j'aimerais bien la revisiter ,peut-être cette année!!! la mèr,les montagnes,la corniche,les grottes mystérieuses,...tels sont les belles photos de la splendide Jijel que je garde dans mon ésprit d'enfant. je vous conseille vivement de toucher à la vièrge,fascinante et orgueilleuse nature divine. merci Jijelnho pour ce lot de bonheur.
      "Ce que la chenille appelle la fin du monde,
      le sage l'appelle le papillon." Richard Bach.

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      • #4
        Ouais je confirme Ziama c'est une merveille, c'est The merveille, c'est simplement magnifique, en plus les gens sont cools.

        Un jour je me construirais une maison la bas wala bzek aala wejhi
        Dernière modification par elkenz, 03 juillet 2008, 21h41.
        Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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