Le Caire, envoûtante pour les uns, Le Caire, envoûtante pour les uns, insupportable pour les autres, ne laisse jamais indifférent. C'est une étape majeure lors d'un voyage en Egypte, que l'on soit passionné d'histoire ancienne ou amoureux des villes d'Orient.
Le berceau des civilisations :
l'Egypte ou Oum El Dounia, abrite deux des sept merveilles du monde, la pyramide de Kheops à Gizeh et le Phare d'Alexandrie. Après dix jours passés en Egypte, on se rend compte que rien ne remplace pour confronter ses connaissances avec des émotions et la réalité ; un voyage dans la capitale "le Caire" Avant de partir, on avait feuilleté des manuels, consulter des sites Internet pour retrouver les sites et quartiers qui méritent d'être visités. Malgré les connaissances requises, notre atterrissage fut une révélation. Il faut visiter le Caire au moins une fois dans sa vie. On a beau satisfaire notre curiosité à travers des livres, des documentaires, ou encore le net mais l'idéal est de se rendre sur place pour vivre constater de visu la majesté du pays des pharaons. Nous nous sommes rendus en Egypte avec un groupe d'une quarantaine de personnes, un séjour organisé par l'agence de voyage Najah Travel Agency de Bouira. Le groupe est composé d'enseignants notamment et de quelques cadres d'entreprises publiques. Prix de la virée 94.000 DA. Bien entendu, pour bien des fonctionnaires, une partie du prix (50%) prise en charge par les œuvres sociales. Comme tous, la première idée qui me taraudait l'esprit était de voir de près les pyramides Gizeh. Avant même de prendre l'avion en direction du Caire, les parfums d'Orient embaumaient déjà l'aéroport Houari Boumediene, où nous avons rencontré un groupe de musiciens égyptiens venus accompagner la chanteuse Warda El Djazairia qui avait animé la veille une soirée. Les discussions ont porté sur les pyramides, le Nil, les vestiges, les souks et surtout l'Egypte et sa chaleur mais aussi les embouteillages infinis au Caire. Après plus de trois heures de vol, nous sommes arrivées au Caire dans l'après-midi. A peine nous avions foulé le tarmac cairote, nous avons été assaillis par les bouffées caniculaires particulièrement étouffantes en ce mois d'août. La chaleur était certes insupportable, mais nous devions nous y habituer. Un grand bus climatisé et confortable nous attendait. Les Cairotes sont très conviviaux et très hospitaliers, ils nous souhaitent la bienvenue à tout bout de champ. Leur façon de parler vous impressionne et vous donne une certaine assurance, à aucun moment vous ne vous sentez dans un pays étranger, bien au contraire. Leur caractère amical et joyeux avec les touristes connaît un succès et les Egyptiens ont compris cela.
Outre les pyramides et le Nil c'est peut-être cet aspect de convivialité qui a fait que l'Egypte accueille plus de 9 millions de touristes chaque année. Notre premier contact de la journée est Tamer El Telbany en sa qualité de Tourism manager de l'entreprise Blessing Travel. Ce dernier nous a servi de guide pour cette première journée. C'est en faite le partenaire de l'agence algérienne. Travailler en partenariat semble être réussi puisque cela permettra d'avoir un meilleur produit pour un prix raisonnable. D'ailleurs les touristes algériens qui se sont rendus en Egypte n'ont payé que 94 000 DA pour dix jours en pension complète à hauteur de 60%. L'Egypte attire des millions de visiteurs chaque année grâce à son histoire et aux vestiges de l'époque des Pharaons (Gizeh, Luxor, Karnak, la Vallée des Rois et des Reines), mais aussi en raison des croisières sur le Nil. Dès l'antiquité grecque et romaine déjà, des voyageurs remontaient le cours de ce célèbre fleuve pour admirer les temples et les vestiges pharaoniques. L'activité touristique n'est donc pas nouvelle.
Une mégapole étouffante
Avant de rejoindre l'hôtel Zoser où nous devions passer la nuit, nous avons sillonner par bus les principales artères de la capitale, un guide égyptien était en notre compagnie pour tenter de nous informer sur les moindres détails. Première remarque : pourquoi tant de policiers dans les rues ? Le guide nous explique qu'un nouveau code de la route vient d'être appliqué, d'où la mobilisation importante des agents de la sécurité. Le Caire souffre énormément d'embouteillage, c'est le lot quotidien des Cairotes Pour traverser la ville, on n'aura que deux mots à dire, embouteillage et klaxon. Nos petits bouchons algérois n'ont rien à voir avec ceux d'ici… c'est impressionnant. Au Caire aussi on fait peu de cas du code de la route. Chose qui ne nous a pas trop dépaysés. La conduite est frénétique : les voitures doublent à droite, se faufilent au milieu, ne respectent jamais les feux et même les chaouiches (policiers) ne peuvent les arrêter. Le klaxon sert de clignotant. Le danger est accentué par la qualité des routes : une grande partie des routes sont en terre battue et seules les grandes avenues sont goudronnées. Mais il n'est pas rare d'être surpris par des nids-de-poule. Les véhicules qui se déplacent au Caire sont très variés : du camion à la charrette tirée par un âne transportant des légumes. La nuit, la conduite devient périlleuse puisque certains véhicules ne sont pas équipés de phares et d'instruments d'éclairage. Les sorties des grandes routes ne sont pas indiquées et sont parfois en angle droit. Les bretelles des ponts qui enjambent le Nil sont rajoutées ensuite. Le piéton doit braver les dangers d'une traversée hasardeuse et slalomer entre les voitures. La ville est confrontée à deux autres grands problèmes : la gestion des ordures et la construction des bâtiments. Les bâtiments ne sont jamais achevés en raison d'une loi d'incitation à la construction qui exempt d'impôts les maisons en construction. La brique est à nue, les tiges d'acier du béton armé parfois aussi. Les échafaudages semblent fragiles. Les façades sont parfois lézardées. Les quartiers du centre-ville, autour de la place du Tahrir, près du musée du Caire, ressemblent par leurs infrastructures davantage à une ville occidentale même si les trottoirs se délabrent. insupportable pour les autres, ne laisse jamais indifférent. C'est une étape majeure lors d'un voyage en Egypte, que l'on soit passionné d'histoire ancienne ou amoureux des villes d'Orient. Les bords du Nil, près de l'île de Zamalek, sont agrémentés de tours modernes qui abritent des hôtels luxueux (Hilton, Continental, …) ou des administrations. Malgré tous ces désagréments, les Cairotes semblent heureux. Ils sont toujours près à vous renseigner. Bien sûr, certains services se négocient contre un bakchich. Néanmoins, l'Égypte n'est pas du tout peuplé de mendiants. Les femmes sont voilées, les hommes sont souvent vêtus d'habit traditionnel égyptien : une sorte de grand vêtement et coiffé un turban et chaussées de sandales. Le Cairote est chaleureux, aime vous approcher et vous serrer la main. Dans les cafés des quartiers commerçants, il fume la chicha, cette grande pipe à eau et mange le foul, un plat à base de fèves. Les Cairotes vivent de jour comme de nuit, les commerces, les souks, les restaurants, les cafés, les pharmacies, les bazars, les fast-foods sont ouverts jusqu'au petit matin, ils ferment pendant quelques heures pour rouvrir tôt dans la matinée.
Le berceau des civilisations :
l'Egypte ou Oum El Dounia, abrite deux des sept merveilles du monde, la pyramide de Kheops à Gizeh et le Phare d'Alexandrie. Après dix jours passés en Egypte, on se rend compte que rien ne remplace pour confronter ses connaissances avec des émotions et la réalité ; un voyage dans la capitale "le Caire" Avant de partir, on avait feuilleté des manuels, consulter des sites Internet pour retrouver les sites et quartiers qui méritent d'être visités. Malgré les connaissances requises, notre atterrissage fut une révélation. Il faut visiter le Caire au moins une fois dans sa vie. On a beau satisfaire notre curiosité à travers des livres, des documentaires, ou encore le net mais l'idéal est de se rendre sur place pour vivre constater de visu la majesté du pays des pharaons. Nous nous sommes rendus en Egypte avec un groupe d'une quarantaine de personnes, un séjour organisé par l'agence de voyage Najah Travel Agency de Bouira. Le groupe est composé d'enseignants notamment et de quelques cadres d'entreprises publiques. Prix de la virée 94.000 DA. Bien entendu, pour bien des fonctionnaires, une partie du prix (50%) prise en charge par les œuvres sociales. Comme tous, la première idée qui me taraudait l'esprit était de voir de près les pyramides Gizeh. Avant même de prendre l'avion en direction du Caire, les parfums d'Orient embaumaient déjà l'aéroport Houari Boumediene, où nous avons rencontré un groupe de musiciens égyptiens venus accompagner la chanteuse Warda El Djazairia qui avait animé la veille une soirée. Les discussions ont porté sur les pyramides, le Nil, les vestiges, les souks et surtout l'Egypte et sa chaleur mais aussi les embouteillages infinis au Caire. Après plus de trois heures de vol, nous sommes arrivées au Caire dans l'après-midi. A peine nous avions foulé le tarmac cairote, nous avons été assaillis par les bouffées caniculaires particulièrement étouffantes en ce mois d'août. La chaleur était certes insupportable, mais nous devions nous y habituer. Un grand bus climatisé et confortable nous attendait. Les Cairotes sont très conviviaux et très hospitaliers, ils nous souhaitent la bienvenue à tout bout de champ. Leur façon de parler vous impressionne et vous donne une certaine assurance, à aucun moment vous ne vous sentez dans un pays étranger, bien au contraire. Leur caractère amical et joyeux avec les touristes connaît un succès et les Egyptiens ont compris cela.
Outre les pyramides et le Nil c'est peut-être cet aspect de convivialité qui a fait que l'Egypte accueille plus de 9 millions de touristes chaque année. Notre premier contact de la journée est Tamer El Telbany en sa qualité de Tourism manager de l'entreprise Blessing Travel. Ce dernier nous a servi de guide pour cette première journée. C'est en faite le partenaire de l'agence algérienne. Travailler en partenariat semble être réussi puisque cela permettra d'avoir un meilleur produit pour un prix raisonnable. D'ailleurs les touristes algériens qui se sont rendus en Egypte n'ont payé que 94 000 DA pour dix jours en pension complète à hauteur de 60%. L'Egypte attire des millions de visiteurs chaque année grâce à son histoire et aux vestiges de l'époque des Pharaons (Gizeh, Luxor, Karnak, la Vallée des Rois et des Reines), mais aussi en raison des croisières sur le Nil. Dès l'antiquité grecque et romaine déjà, des voyageurs remontaient le cours de ce célèbre fleuve pour admirer les temples et les vestiges pharaoniques. L'activité touristique n'est donc pas nouvelle.
Une mégapole étouffante
Avant de rejoindre l'hôtel Zoser où nous devions passer la nuit, nous avons sillonner par bus les principales artères de la capitale, un guide égyptien était en notre compagnie pour tenter de nous informer sur les moindres détails. Première remarque : pourquoi tant de policiers dans les rues ? Le guide nous explique qu'un nouveau code de la route vient d'être appliqué, d'où la mobilisation importante des agents de la sécurité. Le Caire souffre énormément d'embouteillage, c'est le lot quotidien des Cairotes Pour traverser la ville, on n'aura que deux mots à dire, embouteillage et klaxon. Nos petits bouchons algérois n'ont rien à voir avec ceux d'ici… c'est impressionnant. Au Caire aussi on fait peu de cas du code de la route. Chose qui ne nous a pas trop dépaysés. La conduite est frénétique : les voitures doublent à droite, se faufilent au milieu, ne respectent jamais les feux et même les chaouiches (policiers) ne peuvent les arrêter. Le klaxon sert de clignotant. Le danger est accentué par la qualité des routes : une grande partie des routes sont en terre battue et seules les grandes avenues sont goudronnées. Mais il n'est pas rare d'être surpris par des nids-de-poule. Les véhicules qui se déplacent au Caire sont très variés : du camion à la charrette tirée par un âne transportant des légumes. La nuit, la conduite devient périlleuse puisque certains véhicules ne sont pas équipés de phares et d'instruments d'éclairage. Les sorties des grandes routes ne sont pas indiquées et sont parfois en angle droit. Les bretelles des ponts qui enjambent le Nil sont rajoutées ensuite. Le piéton doit braver les dangers d'une traversée hasardeuse et slalomer entre les voitures. La ville est confrontée à deux autres grands problèmes : la gestion des ordures et la construction des bâtiments. Les bâtiments ne sont jamais achevés en raison d'une loi d'incitation à la construction qui exempt d'impôts les maisons en construction. La brique est à nue, les tiges d'acier du béton armé parfois aussi. Les échafaudages semblent fragiles. Les façades sont parfois lézardées. Les quartiers du centre-ville, autour de la place du Tahrir, près du musée du Caire, ressemblent par leurs infrastructures davantage à une ville occidentale même si les trottoirs se délabrent. insupportable pour les autres, ne laisse jamais indifférent. C'est une étape majeure lors d'un voyage en Egypte, que l'on soit passionné d'histoire ancienne ou amoureux des villes d'Orient. Les bords du Nil, près de l'île de Zamalek, sont agrémentés de tours modernes qui abritent des hôtels luxueux (Hilton, Continental, …) ou des administrations. Malgré tous ces désagréments, les Cairotes semblent heureux. Ils sont toujours près à vous renseigner. Bien sûr, certains services se négocient contre un bakchich. Néanmoins, l'Égypte n'est pas du tout peuplé de mendiants. Les femmes sont voilées, les hommes sont souvent vêtus d'habit traditionnel égyptien : une sorte de grand vêtement et coiffé un turban et chaussées de sandales. Le Cairote est chaleureux, aime vous approcher et vous serrer la main. Dans les cafés des quartiers commerçants, il fume la chicha, cette grande pipe à eau et mange le foul, un plat à base de fèves. Les Cairotes vivent de jour comme de nuit, les commerces, les souks, les restaurants, les cafés, les pharmacies, les bazars, les fast-foods sont ouverts jusqu'au petit matin, ils ferment pendant quelques heures pour rouvrir tôt dans la matinée.



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