De style néo-mauresque, la réalisation de la Grande-Poste à Alger, monument dédié au PTT (Poste, télégraphe et téléphone) fut confiée aux deux architectes, Jules Voinot et Marius Toudoire. Ce joyau architectural fut édifié sur les restes de l’ancien fort turc situé sur le bras de mer de Ras Taffourah.
La légende raconte que c’est sur cette plage que Sid Ouali Dada a déclenché la tempête en frappant la mer de son gourdin, tempête qui fit couler la flotte de Charles Quint.
Démolition de la chapelle
Pour dégager le maximum d’espace, l’ancienne église anglicane construite en 1870 sur la partie basse du terrain vers la rue Asselah-Hocine (ex-rue de Constantine) fut démolie.
Façade extérieure
Commencée en 1910, la construction de la Grande-Poste fut achevée en 1913. Grande coupole, deux faux minarets, escaliers en marbre, trois grandes portes taillées dans du bois précieux : c’est ainsi que se présente la façade de la Grande-Poste.
Un joyau architectural
Arcs, coupoles, faïences, plafonds en stalactites et stuc ciselé : l’architecture intérieure de ce monument néo-mauresque est une pure merveille. Dans Feuillets d’El Djezaïr (1914), H. Klein décrit l’intérieur de la Grande-Poste en ces termes : «Ce qui frappe particulièrement c’est cette coupole dont la superbe décoration en entrelacets rayonnants jaillit du centre ou s’attache un pendentif pour s’épanouir ensuite sur un premier cercle paré de pommes de pin puis sur un second constellé d’étoiles, et enfin cette admirable couronne de stalactites… Suivant la formule hispano- mauresque, le décor est polygonal, floral et épigraphique».
Un symbole religieux
Le décor oriental à l’intérieur recèlerait une signification religieuse. Selon H. Klein, «Les lignes de la polygone évoquent l’idée divine ; le bouquet est le symbole de la prière ; le cyprès celui de la délivrance de l’homme et l’étoile un symbole d’adoration.» La façade intérieure est gravée de plusieurs inscriptions se référant à Dieu. Petit florilège : «Le pouvoir éternel lui appartient» ; «Dieu est vainqueur » ; «Il n’y a de puisant que Dieu»…
Construite par des Algériens
Bien que les plans de la Grande-Poste furent tracés par des Européens, la main- d’œuvre ayant servi à l’édification de cette œuvre architecturale fut essentiellement algérienne et marocaine. Après son ouverture en 1913, les postes les plus intéressants furent réservés aux Européens (ceux ouverts aux Algériens se limitaient au métier de manutentionnaire ou de télégraphiste). A noter qu’une annexe pour les chèques postaux sera construite sur les plans de l’architecte Jules Voinot, du côté de la rue Asselah- Hocine.
Par le soir
La légende raconte que c’est sur cette plage que Sid Ouali Dada a déclenché la tempête en frappant la mer de son gourdin, tempête qui fit couler la flotte de Charles Quint.
Démolition de la chapelle
Pour dégager le maximum d’espace, l’ancienne église anglicane construite en 1870 sur la partie basse du terrain vers la rue Asselah-Hocine (ex-rue de Constantine) fut démolie.
Façade extérieure
Commencée en 1910, la construction de la Grande-Poste fut achevée en 1913. Grande coupole, deux faux minarets, escaliers en marbre, trois grandes portes taillées dans du bois précieux : c’est ainsi que se présente la façade de la Grande-Poste.
Un joyau architectural
Arcs, coupoles, faïences, plafonds en stalactites et stuc ciselé : l’architecture intérieure de ce monument néo-mauresque est une pure merveille. Dans Feuillets d’El Djezaïr (1914), H. Klein décrit l’intérieur de la Grande-Poste en ces termes : «Ce qui frappe particulièrement c’est cette coupole dont la superbe décoration en entrelacets rayonnants jaillit du centre ou s’attache un pendentif pour s’épanouir ensuite sur un premier cercle paré de pommes de pin puis sur un second constellé d’étoiles, et enfin cette admirable couronne de stalactites… Suivant la formule hispano- mauresque, le décor est polygonal, floral et épigraphique».
Un symbole religieux
Le décor oriental à l’intérieur recèlerait une signification religieuse. Selon H. Klein, «Les lignes de la polygone évoquent l’idée divine ; le bouquet est le symbole de la prière ; le cyprès celui de la délivrance de l’homme et l’étoile un symbole d’adoration.» La façade intérieure est gravée de plusieurs inscriptions se référant à Dieu. Petit florilège : «Le pouvoir éternel lui appartient» ; «Dieu est vainqueur » ; «Il n’y a de puisant que Dieu»…
Construite par des Algériens
Bien que les plans de la Grande-Poste furent tracés par des Européens, la main- d’œuvre ayant servi à l’édification de cette œuvre architecturale fut essentiellement algérienne et marocaine. Après son ouverture en 1913, les postes les plus intéressants furent réservés aux Européens (ceux ouverts aux Algériens se limitaient au métier de manutentionnaire ou de télégraphiste). A noter qu’une annexe pour les chèques postaux sera construite sur les plans de l’architecte Jules Voinot, du côté de la rue Asselah- Hocine.
Par le soir

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