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Baisse des impôts en Algérie en 2008

samedi 13 janvier 2007, par Rédaction

Pour soutenir le marché de l’emploi en Algérie, le ministre des finances, Mourad Medelci, a fait savoir qu’une réduction des impôts sur les entreprises est envisagée en 2008.

La baisse des impôts en Algérie soutiendra la création des richesses selon Mourad Medelci.

Le ministre des Finances a annoncé, mercredi dernier, lors d’un dîner-débat, organisé par le Club Excellence Management et le Forum des chefs d’entreprise, une baisse des impôts en 2008 en Algérie, à l’adresse d’un parterre de chefs d’entreprise et de banquiers. “Nous poursuivrons la baisse de la pression fiscale sur les entreprises de manière à encourager la création de richesses et d’emplois”, a-t-il souligné, après avoir cité les allégements fiscaux contenus dans la loi des finances 2007.

En réponse à une question de l’industriel Issad Rebrab sur une “discordance” constatée sur le niveau de l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) ramené de 30 à 25% pour le bénéfice non réinvesti et de 15 à 12,5% seulement pour le bénéfice réinvesti dans la loi des finances complémentaire 2006, signalant qu’au début des années 1990, le niveau de l’IBS réinvesti en Algérie était de 5%, le grand argentier du pays a répondu qu’il ne voyait aucune objection à cette baisse. Le législateur allait faire un effort sur ce point l’an prochain, suggère-t-il en réduisant de nouveau le niveau de l’IBS réinvesti, pour booster l’investissement. Toutefois, l’approche du législateur est progressive en matière de réductions fiscales, a-t-il ajouté.

La disposition, notons-le, encourage davantage l’IBS distribué sous forme de dividendes par rapport à l’IBS réinvesti, lequel devrait être “davantage favorisé à travers des réductions fiscales plus conséquentes au regard de ses effets sur le développement des investissements”. Le patron du groupe privé Cevital a observé, du reste, que le régime de TVA en Algérie sur les produits de première nécessité introduit une discrimination fiscale. Il exonère de TVA le lait, la farine et le pain, alors que d’autres tels que l’huile, le sucre et la semoule sont frappés d’un taux de 17% pour les deux premiers produits et de 7% pour le troisième. L’industriel a suggéré l’élargissement de l’exemption de TVA aux autres produits de première nécessité, en particulier l’huile et le sucre pour améliorer le pouvoir d’achat du consommateur.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après Liberté