Djezzy réclame 10 milliards à Algérie Télécom

Ainsi, il a déclaré qu’Algérie Télécom doit à Orascom Télécom Algérie (maison mère de Djezzy), la somme de 10 milliards de DA comme frais liés à l’interconnexion, et cela, depuis le mois de janvier 2005. Hassen Kabanni ajoute à ce propos qu’Algérie Télécom fait payer très cher le droit de passage par son canal de communication.

« L’opérateur historique nous applique aussi des tarifs très élevés pour la colocation des sites. Entre 15.000 et 20.000 DA le mètre carré, c’est exagéré », précise le DG d’OTA qui ne comprend pas pourquoi ces tarifs ne sont pas appliqués aux autres opérateurs. Même reproche à l’opérateur historique en ce qui concerne le payement de l’énergie électrique des sites d’Algérie Télécoms. « On paye 5.000 DA le kW, alors que les deux autres opérateurs payent entre 30 DA et 40 DA le kW », ajoute le DG d’OTA.

Le DG de Djezzy a ajouté qu’il est difficile de continuer à payer ces tarifs, précisant que ces coûts vont se répercuter sur les consommateurs. En l’absence, du DG d’Algérie Télécom, Brahim Ouarets, qui a refusé l’invitation au débat, c’est le président d’ARPT, Mohamed Benfodhil, invité au même titre que les responsables des trois opérateurs, qui est appelé à réagir à ce litige. Ce dernier a souhaité que le règlement de cette affaire se fasse par le dialogue et la concertation et dans le cadre de la loi.

Le DG de Djezzy a encore défendu sa stratégie d’opérateur « voix », indiquant que les opérateurs présents en Algérie ne sont pas des créateurs de technologies mais des consommateurs de technologies. « Aussi, nous pouvons très bien mettre sur le marché ce que les autres opérateurs proposent », dira-t-il. Lui répondant, le DG de Nedjma, René Patoine, a indiqué que son entreprise offre aussi bien la voix que le multimédia. Un avis partagé par le responsable de Mobilis, Hachemi Belhamdi, qui a tenu à mettre sur la table le goût des Algériens pour les nouvelles technologies.

Synthèse de Souad
D’après le Quotidien d’Oran