GlaxoSmithKline intéressé par l’Algérie

Réalisé par sa filiale

en Algérie, GSK Algérie, pour un montant de 21 millions d’euros, ce centre de production est destiné à couvrir les besoins en médicaments nécessaires du pays. C’est ce qu’a affirmé le président du groupe lors d’une conférence de presse organisée, avant-hier, à l’hôtel Sheraton (Alger). Présent en Algérie depuis 2001, le groupe GSK vient de réaliser, avec cette usine, son premier investissement. Le groupe, selon toujours son premier responsable, compte rendre accessibles et disponibles les médicaments dont a besoin le patient algérien. Le choix de l’Algérie n’est pas fortuit. « Nous avons choisi l’Algérie parce qu’elle dispose d’un marché important. L’investissement dans ce pays est très intéressant », a déclaré Russell Greig. Pour lui, cet investissement entre dans le cadre de la stratégie adoptée par le groupe et œuvrant à répondre aux besoins des populations des pays tiers en matière des médicaments les plus indispensables.

L’usine de Boudouaou, a-t-il ajouté, aura une impact sur les prix des médicaments. « Notre objectif est aussi de mettre à la disposition des malades des produits à moindre coût », a-t-il précisé. Toutefois, la partie la plus importante de l’investissement de GSK, a-t-il souligné, dépendra des capacités du gouvernement algérien et des universités de former le maximum de chercheurs. « Notre politique, qui est la source de notre réussite dans le monde, est basée sur la recherche scientifique », a-t-il indiqué. En effet, le groupe consacre 15% de son chiffre d’affaires à la recherche. Mais le président du groupe compte sur le gouvernement pour la préservation de la propriété intellectuelle. « L’Algérie a un déficit en matière de protection de la propriété intellectuelle », a-t-il estimé.

En matière d’emploi, cette usine, selon l’orateur, assurera dans l’avenir des postes d’emploi à une main-d’œuvre algérienne. « Le centre emploie 50 personnes, mais nous comptons recruter d’autres. Actuellement, 90% des travailleurs sont des algériens », a-t-il lancé. S’agissant des ambitions du groupe sur le marché algérien, Russell Greig a affirmé que le partenariat avec des entreprises algériennes spécialisées dans la production des médicaments, telles que Saidal, l’intéresse. GlaxoSmithKline est le résultat de la fusion de deux laboratoires : GlaxoWellcome et SmithKline Beecham. Il détient 8% du marché pharmaceutique mondial avec plus de 100 000 employés à travers le monde. Avec un chiffre d’affaires de 29,5 milliards d’euros, GSK occupe la deuxième place dans l’industrie pharmaceutique mondiale.

Par Madjid Makedhi, elwatan.com