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Hausse des prix des fruits et légumes en Algérie

mercredi 28 décembre 2005, par Rédaction

Alors que l’Algérie a enregistré une baisse des prix des fruits et légumes pendant le ramadhan, la tendance s’est inversée et les prix repartent à la hausse un peu partout.

Nouvelle flambée des prix des fruits et légumes en Algérie.

A Oran, la mercuriale est encore une fois chamboulée par la flambée subite des prix des fruits et des légumes. A titre indicatif, la pomme de terre est passée à 30 DA, voire à 35 DA dans certains quartiers de la ville. La tomate varie entre 50 DA et 80 DA, selon la qualité. L’oignon est à 50 DA, que ce soit à M’dina Jdida, au marché d’Eckmühl ou à la rue des Aurès (ex-La Bastille). Dans certains quartiers comme l’USTO, elle est « taxée » à 60 DA. Les haricots verts sont pour leur part à 120 DA et la salade verte à 50 DA. L’ail varie entre 280 DA et 320 DA le kilo.

Il faut dire que, tout de suite après les premières pluies enregistrées en ce mois de décembre, les prix ont subitement augmenté et les prévisions sont tout d’un coup devenues caduques. Car comment expliquer que la pomme de terre puisse augmenter du jour au lendemain sans crier gare ?

En effet, à l’image d’Oran, un peu partout en Algérie, il a été enregistré une flambée des prix sur les marchés. A Jijel, par exemple, les prix des fruits et légumes ont connu une hausse notable sur le marché central, avec l’arrivée d’une vague de froid sur la région. Pratiquement, aucun produit n’a été épargné par cette augmentation. C’est le cas des oignons proposés samedi dernier à 50 DA le kg contre 25 DA, il y a une dizaine de jours. La tomate, la pomme de terre et les salades vertes ont enregistré la même courbe ascendante puisqu’elles sont cédées respectivement à 45 DA, 30 DA et 50 DA.

Les responsables du ministère de l’Agriculture se félicitaient, il y a quelques semaines, en dépit de la demande très importante, de la stabilité retrouvée des prix. Les experts l’ont évaluée sous le triple angle d’une abondance de l’offre, d’une stabilité de la demande et d’un comportement psychologique salutaire du consommateur, qui n’aurait pas cédé cette fois à la psychose de la pénurie et à la fatalité de la flambée des prix pendant le mois sacré.

Synthèse de Rayane
D’après le Quotidien d’Oran