L’Algérie accueille les gouverneurs des banques centrales arabes

Le président Abdelaziz Bouteflika devrait ouvrir les travaux de ce conseil, ce qui constituera la première apparition publique du chef de l’Etat, depuis la mi-juillet. Aujourd’hui, une réunion regroupera à l’hôtel Hilton le président-directeur général du Fonds monétaire arabe et directeur général du programme de financement du commerce interarabe et l’ensemble des responsables des banques. La Banque centrale n’a pas précisé l’objet de cette réunion qui devra s’intéresser à la coopération économique et commerciale entre les pays arabes.

Le développement du commerce interarabe signifie la levée des obstacles pour la mise en place d’une zone de libre-échange entre les pays arabes. L’Algérie ne veut pas ouvrir totalement ses frontières aux produits arabes, exigeant d’abord la mise en place d’instruments de contrôle efficace pour éviter l’arrivée massive sur son marché de produits contrefaits. L’origine des produits commercialisés par les pays arabes constitue en effet le principal obstacle à la mise en place d’une véritable zone de libre-échange entre les pays de la Ligue arabe.

La présence de hauts responsables de la finance arabe à Alger intervient dans un contexte économique marqué par la flambée des prix du pétrole, principale ressource des pays arabes comme l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar. Et un contexte politique de l’après-guerre au Liban. Deux facteurs favorables à l’investissement interarabe. L’Algérie veut profiter de la présence des hauts dirigeants de la finance arabe sur son territoire pour améliorer son image de pays difficile pour les investisseurs étrangers. Et capter plus d’investisseurs arabes, notamment du Golfe, qui ont plutôt tendance à regarder vers le Maroc et la Tunisie.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran