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L’Algérie coopère avec la Banque mondiale
vendredi 10 mars 2006, par
Les relations entre l’Algérie et la Banque Mondiale sont qualifiées d’excellentes par les experts qui mettent avant la bonne santé financière de notre pays et les réformes entreprises par le gouvernement algérien.
Chakib Khelil, ancien haut fonctionnaire de la Banque mondiale, a déclaré que les relations entre l’Algérie et la Banque Mondiale sont importantes et que la Banque, qui continue à intervenir en Algérie, a beaucoup apporté à plusieurs secteurs de développement dont celui de l’énergie et des mines. « Nous sommes membres de l’institution où nous avons un représentant à Washington, tandis que le ministère des Finances coordonne toutes les actions et toutes les activités entre la BM et les différents secteurs en Algérie », a-t-il rappelé.
Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le portefeuille de celle-ci comprenait, à fin novembre 2005, 9 opérations en cours et 64 prêts clos, soit des engagements cumulés nets de 4,5 milliards de dollars. Ces engagements nets au titre des neuf opérations s’élèvent à 337 millions de dollars tandis que les remboursements effectués à novembre ont totalisé plus de 3,671 milliards de dollars. Les 9 prêts actifs concernent les télécommunications et la poste, la reconstruction d’urgence (Aïn Témouchent), la modernisation du système budgétaire, l’assistance technique dans le secteur de l’énergie et des mines, les infrastructures financières, l’assistance technique dans les transports et le financement hypothécaire, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles en milieu urbain et un projet (le second) d’emploi rural.
La « stratégie assistance-pays » pour l’Algérie avait été discutée par le conseil d’administration de la Banque, le 12 juin 2003. Un rapport d’avancement de cette stratégie avait par ailleurs été examiné par ce même conseil, le 30 août 2005. A novembre 2005, sur un financement global de 337 millions de dollars pour les 9 projets en cours, le solde non décaissé se monte à 232,1 millions de dollars, indique la Banque mondiale. Le soutien proposé par le groupe de la BM à l’Algérie pour la période 2004-2006 est plus axé sur une coopération immatérielle (conseil, transfert et partage de connaissances, travail analytique et consultatif, vulgarisation, aide à l’organisation, etc.) que sur des mises à disposition de fonds.
Synthèse de Rayane
D’après la Tribune