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L’Algérie derrière la Tunisie dans la lutte contre la corruption

mardi 7 novembre 2006, par Bilal

L’Algérie reste un mauvais élève dans la lutte contre la corruption selon le classement de Transparency International, qui classe notre pays à la 84e position, loin derrière la Tunisie (51e).

L’Algérie derrière la Tunisie dans la lutte contre la corruption

Selon le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption et représentant de Transparency International, Djilali Hadjadj, « l’indice de perception obtenu par notre pays est de 3,1, alors que le sondage est établi sur une échelle de zéro à dix ». Le plus bas niveau, soit zéro, signifie dans ce classement l’échelle la plus grave, tandis que le niveau dix suppose le plus faible degré de perception de la corruption. Selon Hadjadj, « l’Algérie doit déployer encore des efforts et parvenir à un degré plus important afin de se rapprocher des pays cotés en matière de lutte contre la corruption, notamment les pays voisins ».

Il est à signaler que la Tunisie, à la 51e place, reste la mieux placée avec 4,6 points. Toutefois, son classement s’est nettement dégradé depuis deux ans (43e place sur 158 avec 4,9 points en 2005 et la 39ème place avec 5 points en 2006). Vient ensuite le Maroc qui stagne par rapport à 2005 : le royaume occupe la 79e position avec 3,2 points (contre la 78e place et le même nombre de points). La Mauritanie, qui faisait son entrée dans le classement, occupe la 80e place. Enfin, la Libye, avec 2,7 points, remonte également et occupe la 105e position contre 2,5 points et la 117e place en 2005. En somme, onze pays arabes sont classés dans une meilleure position que l’Algérie.

Transparency International estime que « l’Algérie est toujours très mal classée, et ce en dépit de l’évolution obtenue par rapport aux trois dernières années ». Si l’on parle uniquement de l’année précédente, l’Algérie avait obtenu un indice de 2,8 et était classée à la 97e place sur 159 pays. A ce propos, le conférencier a plaidé de la nécessité « de renforcer la coopération économique avec les pays ayant le taux le plus faible de corruption. A l’exemple des 15 premiers pays dont l’IPC varie entre 8,3 et 9,6, ce qui « amènera automatiquement les institutions et les organismes publics algériens à se mettre au diapason des réglementations internationales de lutte contre la corruption ».

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran