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L’Algérie doit développer sa filière céréalière

lundi 17 janvier 2011, par Rédaction

L’Algérie doit investir dans le développement de sa filière céréalière pour réduire sa dépendance aux importations de céréales.

L’Algérie doit développer sa filière céréalière.

L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), principal importateur public, a importé pour 800 millions de dollars, en plus des importations des opérateurs privés algériens. Côté production de céréales en Algérie, les statistiques publiées par le département de Benaissa parlent de 61,2 millions de quintaux de céréales, dont 24 millions de quintaux d’orge, 24,3 millions de quintaux de blé dur et 11,3 millions de quintaux de blé tendre. Une production encore loin de satisfaire la demande croissante de l’Algérie en céréales et produits céréaliers estimés à plus de 9 millions de tonnes par an. Cet écart entre la production et les besoins du marché local, oblige le pays à recourir massivement aux importations.

La preuve, le gouvernement qui a imposé, dans le cadre de la loi de finances 2010, une taxe de 200 dollars sur l’importation de la tonne de blé afin de dissuader les importateurs, a fini par annuler cette taxe. La décision du gouvernement avait été prise après les récoltes exceptionnelles de blés réalisées en 2009 et 2010. Mais d’autres facteurs sont venus remettre en cause cette mesure dont, notamment, la mauvaise qualité d’une partie de la récolte, rejetée par les semouliers, et la perspective d’une tension sur ce produit de base à cause des mauvaises récoltes des principaux pays producteurs. Pour rectifier le tir en matière de qualité des semences en Algérie, le ministère de l’Agriculture a décidé d’encadrer les céréaliculteurs en les incitant notamment à utiliser les engrais et les semences certifiées pour améliorer leurs productions sur le plan de la quantité et de la qualité.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant