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L’Algérie et l’Afrique du sud discutent de nucléaire civil

lundi 17 septembre 2007, par Rédaction

L’Algérie et l’Afrique du sud explorent la possibilité d’une coopération bilatérale dans le domaine du nucléaire civil.

Chakib Khelil s’exprime sur la coopération entre l’Algérie et l’Afrique du sud.

Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, effectuera à partir d’aujourd’hui et jusqu’à mercredi une visite de travail en Afrique du Sud, a annoncé hier son département dans un communiqué. Objectif officiel : examiner les possibilités de coopération entre l’Algérie et l’Afrique du sud dans le domaine du nucléaire civil. Cette visite, souligne la même source, « sera consacrée à l’examen des opportunités de coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ». Durant son séjour à Pretoria, le ministre de l’Energie et des Mines doit avoir des entretiens avec le ministre des Entreprises publiques et le ministre des Sciences et de la Technologie ainsi qu’avec d’autres responsables sud-africains. Des visites de sites et de centres de recherche et de formation sud-africains sont également prévus, précise le même communiqué.

Chakib Khelil sera accompagné d’une « importante délégation » composée de cadres de son ministère et du Commissariat à l’énergie nucléaire (Comena). Cette visite pourrait mener à la conclusion d’un accord sur le nucléaire civil entre les deux pays. Pour développer le nucléaire à des fins pacifiques, l’Algérie a entamé depuis une année une coopération avec plusieurs pays : Etats-Unis, Russie, Chine, Argentine, France. Les discussions avec les Américains ont abouti à la signature le 9 juin dernier à Alger d’un protocole d’accord sur le nucléaire civil. Des discussions sont également en cours avec la France. Un accord pourrait être signé entre les deux pays lors de la visite d’Etat en Algérie du président français Nicolas Sarkozy. Cette visite est prévue début décembre prochain. Les Russes et les Chinois sont eux aussi intéressés par les projets algériens dans le nucléaire civil. Le ministre de l’Energie et des Mines a déclaré il y a une année que l’Algérie compte utiliser ses gisements d’uranium pour produire de l’électricité, mais la construction de centrales nucléaires civiles n’est pas envisagée dans l’immédiat. Toutefois, les préparatifs sont en cours.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran