L’Algérie et l’Italie pour un partenariat stratégique

Concernant les relations économiques algéro-italiennes, le président Bouteflika n’a pas manqué, à l’occasion de sa visite en Sardaigne, de rappeler qu’elles ne cessent de se renforcer chaque jour, surtout après la signature en 2003 du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération. Ces relations « évoluent dans le sens de l’instauration d’un véritable partenariat économique », a affirmé le président Bouteflika, avant d’ajouter que « cette évolution est favorisée par le retour de la paix et de la stabilité en Algérie où les entreprises italiennes sont de plus en plus nombreuses à s’installer ». Le chef de l’Etat a précisé, par ailleurs, au journaliste italien que son pays est le deuxième client et fournisseur de l’Algérie. Il y a plus de 120 entreprises italiennes implantées en Algérie qui est l’un des principaux partenaires de l’Italie, notamment en matière énergétique.

M. Abdelaziz Bouteflika a ajouté, dans le même contexte, que les relations entre les deux pays peuvent aller « beaucoup plus loin sur le chemin de la promotion du partenariat économique ». Mais avant tout, il faut « prolonger les relations commerciales classiques par un véritable partenariat au développement, en invitant nos opérateurs économiques à déployer leur énergie sur les potentialités encore inexploitées qui existent de part et d’autre, tout en mettant à profit le caractère excellent des relations politiques qui lient l’Algérie et l’Italie », a déclaré le président algérien. Par ailleurs, il a expliqué à notre confrère italien qu’il y a encore un « vaste champ » qui se présente devant le renforcement de la coopération des deux pays, notamment celui relatif « aux possibilités importantes qui existent en termes d’investissements en Algérie et qui ne sont pas encore exploitées de façon optimale par les entreprises italiennes et, particulièrement, les PME/PMI qui font la renommée de l’Italie ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après la nouvelle république