L’Algérie et l’UE coopèrent dans les transports

La contribution de l’UE à ce projet d’une durée de quatre ans est estimée à 20 millions d’euros alors que le reste sera fourni par le gouvernement algérien. Selon le communiqué de la délégation de la Commission européenne en visite en Algérie, le projet « se veut une contribution au renforcement et à l’amélioration de la qualité des infrastructures et des services publics dans le secteur afin d’attirer les investissements extérieurs et intérieurs ».

Les initiateurs de ce projet espèrent, également, à travers la facilitation des déplacements à l’intérieur comme à l’extérieur du pays à renforcer la compétitivité de l’économie de l’Algérie et la qualité de vie des habitants. Pour la délégation de la Commission européenne, le développement des échanges économiques du pays passe incontestablement par la réforme du secteur des transports. Pour cela, un plan d’action a été établi pour rentabiliser et renforcer l’efficacité des infrastructures de transport existantes, notamment le réseau ferroviaire. Le projet est divisé en trois volets : la libéralisation du secteur, la consolidation du cadre institutionnel et juridique et enfin la démonstration de la pertinence des réformes.

Cette dernière phase de ce projet consiste en la mise en place d’une autorité maritime et portuaire (guichets uniques) et l’installation d’une autorité de régulation des transports urbains. Dans une intervention en marge de la signature de la convention, l’ambassadeur, chef de la délégation de la CE, a affirmé que la contribution de l’UE en faveur de la modernisation du secteur des transports en Algérie, portait en particulier sur l’accompagnement et l’assistance technique en vue « d’assurer une bonne gestion du projet » à travers ses différents volets, notamment le programme de modernisation et de mise à niveau du réseau ferroviaire.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran