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L’Algérie importera de la pomme de terre

mardi 24 juillet 2007, par Rédaction

L’Algérie va importer 400 000 tonnes de pomme de terre pour baisser son prix sur le marché national selon El-Hachemi Djaaboub.

Le prix de la pomme de terre en Algérie reste élevé

Pour ramener les prix de la pomme de terre en Algérie à des niveaux raisonnables, El-Hachemi Djaaboub, ministre du Commerce, a déclaré à l’APS que son ministère présentera dans les prochains jours devant le Conseil du gouvernement une communication sur les moyens de prise en charge de ce problème. Dans ce contexte, le ministre a dévoilé que la solution résidait dans l’importation de pas moins de 400.000 tonnes afin d’inonder le marché et assurer un approvisionnement régulier pour les trois mois à venir, voire jusqu’à la mi-novembre, c’est-à-dire avec l’entame de la campagne de récolte de la pomme de terre locale. C’est de cette dernière que dépendent les dispositifs à mettre en oeuvre, dont l’importation qui reste une solution envisageable pour ce produit, au même titre que tous les autres en cas de nécessité absolue, a laissé également entendre le ministre du Commerce.

Dans ce sens, le représentant du gouvernement a indiqué que l’importation par des opérateurs privés a commencé avec un arrivage de 25.000 tonnes dans les différents ports d’Algérie. Concernant toujours cette hausse qui perdure depuis quelques mois, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a eu à se prononcer sur la question en affirmant que son département ministériel a planché sur ce manque en regroupant lors d’une réunion toutes les parties concernées par la régulation du marché de la pomme de terre en Algérie. Lors de cette rencontre, il a été question des mesures à prendre concernant la production, la distribution et la question des prix de la pomme de terre et surtout de sa disponibilité. Quant aux raisons de cette flambée jamais égalée, le ministre s’est limité à souligner que le marché est libre et que les prix répondent au principe de l’offre et de la demande. Toutefois, il a reconnu que « cette situation est due au départ à des retards d’approvisionnement en semences. Dès qu’elles sont arrivées, il y a eu des pluies abondantes qui n’ont pas favorisé leur développement, d’où des répercussions directes sur la production ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran