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L’Algérie importera plus de céréales en 2008

lundi 12 mai 2008, par Souad

L’Algérie devra importer en 2008 plus de céréales que lors des années précédentes pour combler la baisse de la production céréalière.

Production de céréales en Algérie.

Le déficit de la production céréalière en Algérie cette année est estimé à près de 80% doit être comblé cette année par une importation accrue de céréales pour satisfaire les besoins du marché national a indiqué le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui. L’Algérie qui produisait 40 millions de quintaux annuellement, devra faire face à une baisse de production attendue pour cette année estimée à quelque 20 millions de quintaux de moins par rapport aux 3 dernières années. La faible pluviométrie, selon le ministère de l’Agriculture, le manque d’enthousiasme des producteurs pour la campagne semences, pour de multiples raisons, selon l’union des paysans, feront que la prochaine récolte sera l’une des plus faibles de ces dernières années. Bien que l’on estime que c’est encore tôt pour porter un jugement sur la production nationale en céréales, au ministère de l’Agriculture on ne fait pas, non plus, le point de la situation. L’on signale simplement qu’à l’exception de quelques cas où la campagne agricole 2007-2008 a connu des retards, celle-ci s’est déroulée dans de bonnes conditions.

Pour le SG de l’Union nationale des paysans, la baisse actuelle de la production de céréales en Algérie s’explique, bien sûr, par le manque de pluviométrie, à l’Ouest et dans des wilayas du Centre et de l’Est. Mais Aliou incombe, également, ce déficit de production à la mauvaise qualité de la semence, au manque d’engrais et produits fertilisants qui sont aussi déterminants dans la production céréalière. La décision de rapprocher le prix d’achat du quintal de blé, de celui pratiqué sur le marché international devra, selon le ministère de l’Agriculture « encourager les producteurs de céréales à s’impliquer davantage dans la production ». La venue, un peu tardive de cette mesure, après la fin de la campagne labours-semailles a fait que de nombreuses coopératives, dans les régions d’Algérie connues pour leur production céréalière ne s’étaient pas engagées dans la campagne. « Les différentes aides et le soutien en amont ne motivaient pas assez les producteurs et c’est la raison pour laquelle d’importantes surfaces sont restées en jachère », explique le SG de l’UNPA.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran