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L’Algérie intéresse les suisses

lundi 5 décembre 2005, par Rédaction

Plusieurs entreprises suisses envisagent d’investir en Algérie en 2006, notamment dans le secteur du transport ferroviaire.

Les entreprises de transport ferroviaire suisses se disent disposées à investir en Algérie.

A l’occasion, une journée ferroviaire algéro-suisse, première du genre, qui a été organisée, hier, à l’hôtel El-Aurassi, en collaboration avec la Société nationale algérienne des transports ferroviaires (SNTF) et par Swissrail qui regroupe plus de 70 entreprises suisses dans le domaine du rail, M. Maghlaoui, ministre des Transports, a fait état de plusieurs appels d’offres d’investissements reçus pour son secteur d’activité.

Le premier responsable des transports a témoigné de la situation indésirable que connaissent les chemins de fer en Algérie et la nécessité de profiter des expériences et du savoir-faire des pays les plus expérimentés, dont la Suisse, leader du transport ferroviaire dans le monde. En effet, des appels d’offres sont ouverts jusqu’au juin 2006, où la participation suisse est largement attendue, d’autant plus que les échanges économiques entre les deux pays ont atteint les 150 millions d’euros (200 millions francs suisses).

D’ailleurs, l’Algérie connaît, depuis quelques semaines, un ensemble de rencontres avec des pays européens tels que la France, l’Espagne et l’Autriche avec lesquels ont été entamées, entre autres, des relations dans le domaine des équipements des transports. Selon M. Maghlaoui, près de 700 projets sont, suite à ces appels d’offres, attendus pour la rénovation et le développement des rails algériens, en outre, de la réalisation des chemins de fer reliant les frontières algéro-tunisiennes et algéro-marocaines et ceux reliant la région des Haut-Plateaux aux wilayas du Sud.

Il est à rappeler que la réalisation de ces projets comme celui de la réhabilitation des 200 anciens trains existant sont pris en charge par l’enveloppe budgétaire des dix milliards de dollars dont a bénéficié le secteur. Ce dernier connaîtra, à partir de l’année prochaine, la présence de la pièce de rechange suisse qui augmentera, sans doute, le taux des exportations suisses vers l’Algérie qui est actuellement de 37%. L’Algérie reste, de son côté, selon le ministre de l’Economie suisse, le conseiller fédéral Joseph Deiss, en deuxième position parmi les pays exportateurs du pétrole vers ce pays européen.

Synthèse de Rayane
D’après la nouvelle république