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L’Algérie mise sur le développement économique

mercredi 28 février 2007, par Kahina

La réussite du développement économique en Algérie permettra la relance du marché de l’emploi et une hausse significative du pouvoir d’achat des algériens.

Une usine en Algérie.

La croissance et le développement économique nécessitent impérativement une stabilité politique, économique et sociale en Algérie. Et l’industrie en est un élément fondamental. C’était l’objectif du gouvernement durant les quatre dernières années. Par cette déclaration, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI), M. Abdelhamid Temmar, résume l’importance du renouveau que doit vivre le secteur industriel algérien. Pour le ministre, il est opportun de faire un état des lieux dans tous les domaines au plan interne. La situation qui prévaut dans le pays est, selon lui, marquée par une ouverture de l’économie qui s’intègre progressivement dans le marché régional.

Le premier pas pour atteindre l’objectif de la croissance a trait, indiquera-t-il, à la préparation de l’appareil économique interne. Ensuite, il faut savoir faire face à la rude concurrence qu’imposera cette ouverture pour les entreprises algériennes. Il existe des branches porteuses dans certains secteurs économiques en Algérie qui nécessitent une prise en charge. Il s’agit de la pétrochimie, des engrais, de la sidérurgie, des matériaux de construction, des industries pharmaceutiques et agroalimentaires et de la mécanique. “Ce sont en fait les branches choisies par le gouvernement pour développer l’économie nationale et permettre à l’Algérie de devenir un membre actif de la communauté commerciale”, dira M. Temmar sur le ondes de la radio Chaîne I.

Il a tenu à préciser que les autres branches ne seront pas négligées. Si l’on prend le secteur de l’automobile, indiquera-t-il, l’Algérie importe chaque année quelque 120 000 véhicules. “Or, notre pays ne peut fabriquer ne serait-ce que 10% de cette voiture”, relèvera-t-il. Il est indispensable, ajoutera-t-il, d’entrer en négociation avec ces constructeurs automobile mondiaux pour venir investir en Algérie. Les nouvelles techniques de l’information et de la communication gagneraient à être développées aussi dans notre pays.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté