Accueil > ECONOMIE > L’Algérie moins compétitive que la Tunisie

L’Algérie moins compétitive que la Tunisie

samedi 3 novembre 2007, par Rédaction

L’Algérie (81e) reste moins compétitive que la Tunisie (32e) et le Maroc (64e) dans le classement 2007 de la
compétitivité dans le monde.

L’Algérie reste peu compétitive par rapport à la Tunisie et au Maroc.

La Tunisie est classée à la 32e place, loin devant l’Algérie classée 81e, l’Arabie Saoudite (35e), les Émirats arabes unis (37e), Oman (42e), Bahreïn (43e), la Jordanie (49e), le Maroc (64e), l’Égypte (77e), la Syrie (80e), la Libye (88e), et la Mauritanie (125e). Le rapport sur la compétitivité mondiale se fonde sur le classement établi par le Global Competitiveness Index (GCI), un indice développé par Xavier Sala-i-Martin, Professeur à la Columbia University, pour le World Economic. Cette année, le GCI a été affiné à la lumière des tests et du feed-back d’experts. Il s’appuie désormais sur 12 piliers de compétitivité, ce qui lui permet d’offrir une image complète de la compétitivité de pays se trouvant à des stades de développement différents. Il s’agit des institutions, de l’infrastructure, de la stabilité macro-économique, de la santé et de l’éducation de base, de l’éducation supérieure et de la formation, de l’efficacité du marché des biens, de l’efficacité du marché du travail, de la sophistication du marché financier, du développement technologique, de la taille du marché, de l’innovation et de la sophistication des activités commerciales.

Les États-Unis prennent la tête du classement. La Suisse arrive en deuxième position, suivie, dans l’ordre, par le Danemark, la Suède, l’Allemagne, la Finlande et Singapour. L’Algérie a obtenu la mauvaise note, notamment en matière d’efficacité du marché de la main-d’œuvre, (classée à la 124e place), de sophistication du marché financier (127e rang), de développement technologique (105e position) et enfin de climat des affaires sophistiqué (114e place). En matière, des institutions, notre pays occupe la 64e position, de l’infrastructure le 82e rang, de l’efficacité du marché des biens (92e), l’éducation supérieure et de la formation (94e). L’Algérie, par contre, est mieux notée concernant la stabilité macroéconomique (2e place) et la taille du marché (42e position). La seconde partie du rapport livre un examen détaillé des aspects microéconomiques de la compétitivité présentés dans le Business Competitiveness Index, l’Algérie est classée à la 97e position. Le classement concernant cet indice prend en compte les opérations et la stratégie des entreprises et la qualité de l’environnement des affaires. Notre pays continue à pâtir de la mauvaise perception de son climat des affaires. Sur ce point, l’Algérie occupe la 91e place sur 131 pays.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté