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L’Algérie n’a attiré que 1,5 milliard de dollars d’IDE

mardi 30 janvier 2007, par Bilal

L’année 2006 a été moyenne pour l’Algérie en matière d’investissements directs étrangers (IDE) engrangés, estimés à 1,52 milliards de dollars selon les chiffres de la CNUCED.

L’Algérie a attiré 400 millions d’IDE de plus qu’en 2005.

Ces chiffres ne représentent, certes, qu’une première estimation des flux d’investissement directs dans les pays de la région MEDA en 2006, mais fournissent tout de même des indicateurs sur la tendance globale. Ils laissent apparaître que, par rapport aux autres pays de la région MEDA, plus particulièrement par rapport à ses voisins maghrébins, l’Algérie s’en sort plutôt bien, à en juger par les performances enregistrées en 2005. En effet, en 2006, et hormis la Turquie et Israël qui ont vu le montant des IDE doubler et la Syrie où les IDE sont restés au même niveau, tous les autres pays de la région ont connu une baisse des investissements directs étrangers, en comparaison avec l’année précédente.

Ces baisses ne sont pas importantes pour certains pays, comme la Tunisie, où elles sont évaluées à seulement une centaine de millions de dollars, ou encore l’Egypte, où, selon les premières estimations, les IDE auraient atteint 5,3 milliards de dollars en 2006 contre 5,367 milliards en 2005. Pour le Maroc, en revanche, les chiffres avancés notent un recul des IDE de plus de 600 millions de dollars. En 2006, ce pays avait drainé 2,3 milliards de dollars contre 2,933 milliards de dollars en 2006. Il convient de noter que le Liban est le pays qui a subi les plus importantes baisses de flux d’IDE en 2006, enregistrant 1,5 milliard de dollars en 2006 contre 2,5 milliards en 2005.

Avec un milliard et demi d’IDE, l’Algérie ne représente qu’une part marginale de 3,4 % du montant global des investissements directs drainés par la région MEDA en 2006 et qui ont atteint 43,5 milliards de dollars contre 30 milliards de dollars en 2005. Rappelons qu’en juillet 2006, une nouvelle loi portant promotion de l’investissement est venue modifier et compléter celle d’août 2001. Le nouveau texte fixe le régime applicable aux investissements nationaux et étrangers réalisés dans les activités économiques de production de biens et de services ainsi qu’aux investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concession et /ou de licence. Le nouveau dispositif introduit plus de souplesse et de célérité dans le traitement des demandes d’avantages. En 2005, la CNUCED avait classé l’Algérie à la 102e place mondiale en termes d’investissements directs étrangers.

Synthèse de Billal, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant