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L’Algérie négociera avec le Club de Londres
jeudi 24 août 2006, par
Le récent accord signé par l’Algérie avec l’Allemagne qui entre dans le cadre de l’accord global signé avec le Club de Paris, permet à notre pays d’envisager avec sérénité la prochaine étape qui consiste à lancer des négociations avec le Club de Londres.
Pour rappel, le principe du remboursement anticipé au pair et proposé à tous les créanciers du Club de Paris a été accepté à l’issue de la réunion qui s’est tenue, les 10 et 11 mai 2006 à Paris, entre les représentants des pays créanciers du Club de Paris et du gouvernement algérien pour examiner la proposition algérienne de rembourser, par anticipation, sa dette rééchelonnée en 1994 et 1995. Les opérations de remboursement anticipé devaient se dérouler, sur une base volontaire, entre le 31 mai 2006 et le 30 novembre 2006, après la signature d’accords bilatéraux.
La dette due par l’Algérie aux créanciers du Club de Paris et éligible au remboursement anticipé se monte à 7,9 milliards dollars qui devaient, en vertu des accords de rééchelonnement de 1994 et 1995, être remboursés entre le 30 novembre 2006 et le 30 novembre 2011. L’Allemagne sera ainsi le 17e pays avec qui l’Algérie aura signé un accord de remboursement par anticipation, d’une dette estimée à 763 millions de dollars. Une dette considérée comme étant l’une des plus chères, dont les taux d’intérêt avoisinent les 11%. D’où la durée des négociations, soulignent certaines sources. Avec la signature de ce dernier accord, dans le cadre de l’arrangement signé avec le Club de Paris, l’Algérie aura accompli un grand pas dans sa démarche, positive, de désendettement.
L’Algérie doit encore négocier, en septembre prochain auprès du Club de Londres, le remboursement par anticipation d’une dette privée de quelque 800 millions de dollars, et assurer le service de la dette contractée auprès des institutions financières multilatérales. Au terme de tous ces remboursements, le montant de la dette extérieure de l’Algérie devrait tomber aux alentours de 5 milliards de dollars à la fin de l’année en cours contre près de 16 milliards de dollars en janvier dernier.
La dette extérieure algérienne ne représentera alors que moins de 4% du PIB ou encore 10% environ des recettes d’exportation attendues pour 2006.
Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après Liberté