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L’Algérie partenaire du Canada

vendredi 19 janvier 2007, par Samir

Le développement des relations économiques entre l’Algérie et le Canada semble sur la bonne voie depuis la visite à Alger de Michaelle Jean, estiment plusieurs éditorialistes de la presse canadienne.

Michaelle Jean accueilli en Algérie par Abdelaziz Bouteflika.

La presse canadienne, principalement celle paraissant au Québec, met l’accent sur les relations existant entre les deux pays et l’importance des projets de développement en Algérie par des entreprises canadiennes d’envergure internationale, insistant sur l’intérêt manifesté par d’autres entreprises, surtout les PME/PMI, à un marché porteur présentant des partenariats dans une large gamme de domaines d’activités et jouissant d’une bonne réputation financière. Dans une de ses récentes éditions, le journal « Globe and Mail » faisait remarquer que l’Algérie est le plus grand partenaire commercial du Canada, en Afrique et au Moyen-Orient. Avec un chiffre d’affaires, pour 2005, avoisinant les 5 milliards de dollars canadiens, l’Algérie se place au dixième rang des pays exportateurs vers le Canada lui fournissant notamment du gaz et du pétrole.

Pour sa part, le cyberjournal « Commerce monde », une entreprise de presse spécialisée dans le traitement des affaires internationales, note que « c’est le bon moment » pour s’intéresser au commerce entre le Canada et l’Algérie. Revenant sur une réunion organisée en novembre dernier par l’Association culturelle et économique Quebec-Maghreb, dans un grand hôtel de Québec, en présence de l’ambassadeur d’Algérie à Ottawa, M. Smaïl Benamara, sous le vocable « Cap sur l’Algérie », le journal signale l’évolution positive des échanges entre les deux pays et surtout la confiance manifeste des grandes entreprises canadiennes à un pays dont la santé financière n’est plus à démontrer et qui a aussi l’avantage de présenter de nombreux projets dans tous les domaines.

« Déjà, ce pays du Maghreb est stratégique pour le Québec qui y importe actuellement 28 pc de son pétrole » note-t-il. Lors de la rencontre « cap sur l’Algérie » du 9 novembre, réunissant une cinquantaine d’opérateurs économiques autour de l’ambassadeur d’Algérie au Canada, plusieurs témoignages ont été apportés par des responsables d’entreprises canadiennes travaillant en Algérie pour mettre en exergue les aspects positifs de ce marché mais aussi les ambiguïtés administratives qui y subsistent et que les autorités s’efforcent de régler rapidement. Les hommes d’affaires canadiens tout comme la communauté algérienne installée dans ce pays signalent comme élément dynamisant à même de contribuer au renforcement des relations et des échanges entre les deux pays et les deux communautés, l’inauguration, annoncée pour juin 2007, de la ligne aérienne Montréal-Alger.

Signalant que, autant les décideurs politiques et économiques algériens que les opérateurs économiques canadiens, se disent intéressés par l’investissement à long terme et pas seulement de simples opérations commerciales d’import-export, la presse canadienne insiste de plus en plus sur l’existence de certaines facilités et avantages (le partage de la langue française et le fait que le marché canadien fonctionne aux normes américaines et peut servir de tremplin aux exportations algériennes vers les Etats- Unis) et la confiance retrouvée avec le rétablissement de la sécurité et de la stabilité politique dans le pays. Des entreprises canadiennes, même si elles ne décrochent pas encore de contrats substantiels, s’installent en Algérie en ouvrant des bureaux de représentation, au moment où d’autres élargissent leur champ d’intervention comme SNC Lavalin qui vient de dépenser quelque 8 millions de dollars pour construire à Alger le nouveau siège de sa filiale Maghreb.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après LeJourdAlgerie