L’Algérie peaufine sa stratégie industrielle

Invité hier par l’émission « Tahaoulet » de la Chaîne I à intervenir sur les assises nationales de l’industrie qui se tiennent depuis lundi au Palais des nations, le ministre des Participations a déclaré à propos des privatisations que le lourd « dossier des privatisations des entreprises publiques en Algérie sera pris en charge aussitôt les travaux des assises sur l’industrie terminées et qu’il avait déjà soumis un rapport à ce sujet au gouvernement ». M. Temmar pense aussi que l’idée de créer « une agence nationale pour la privatisation » trouvera sûrement son bonhomme de chemin vers la concrétisation.

Revenant à l’état actuel des choses et sans trop s’épancher sur les détails concernant son rapport, le ministre a annoncé que l’actuel programme de privatisation, le dernier en vue, permet « de privatiser 15 à 20 entreprises par semaine » en Algérie. « Nous avons, a-t-il ajouté, formé nos SGP (Sociétés de gestion des participations) dans ce sens ». Toujours selon ses déclarations sur les ondes de la Chaîne I, ces mêmes SGP doivent donner « la primeur dans le passage aux privatisations qui préserveront et augmenteront la valeur ajoutée ». « Le reste suivra doucement », a-t-il expliqué, avouant que « la perte d’un seul poste d’emploi » est synonyme pour lui « d’un échec ».

Concernant les choix des cinq branches inscrites dans le document portant stratégie industrielle, Abdelhamid Temmar a annoncé qu’il s’agit d’« un choix propre au gouvernement qui a pris ses responsabilités là-dessus, vu que l’édification de ce type d’industrie peut entraîner d’autres secteurs ». Cela en soulignant que ce choix ne veut pas dire « que les autres secteurs seront laissés pour compte et qu’une politique de mise à niveau de toutes les entreprises étatiques et privées surtout sera incessamment mise en place en Algérie, ce qui leur permettra alors de faire face à la concurrence ». Ainsi, a-t-il certifié, « pour se retrouver dans le périmètre territorial euro-méditerranéen, il faut développer ces industries pour permettre par conséquent de développer notre économie ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après LeJourdAlgerie