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L’Algérie peut attirer plus d’investissements étrangers

mercredi 13 juin 2007, par Souad

L’Algérie doit multiplier les initiatives pour attirer les investissements étrangers en créant un environnement économique attractif.

L’Algérie a attiré 3 milliards de dollars d’IDE en 2006

Organisé en séances et en panels de discussions, “le 6e Symposium international de MDI-Business School se veut le prolongement des débats enclenchés, à la faveur de la stratégie industrielle, lors des Assises nationales sur l’industrie sur la place et l’apport des investissements directs étrangers en Algérie”, explique M. Benabdeslem, directeur général Business School. Plusieurs conférences sont prévues : IDE en Algérie, quel bilan ? Expériences internationales (Maroc, Tunisie, Turquie, ...), expérience algérienne ; quelques enseignements... “Il n’y a pas de secret. Les capitaux mis sur le marché par les grandes places financières internationales ne vont que là où il y a un climat favorable aux affaires. La concurrence est forte et la chance de tirer grand profit de cette gigantesque offre ne favorise à l’évidence que les pays
les mieux préparés”, affirme M. Benabdeslem, directeur général de Business School. Et à l’évidence, l’Algérie qui a beaucoup compté sur l’investissement direct étranger pour dynamiser son développement ne capte, qu’une maigre part.

Citant les chiffres de l’Andi, M. Réda Hamiani parle d’un montant d’environ de 1 milliard de dollars d’investissements directs étrangers captés en 2005 par l’Algérie, alors que l’Égypte a reçu 5,3 milliards de dollars et le Maroc 2,9 milliards de dollars. 2 171 projets de nationaux sont enregistrés par l’Andi en 2005, 35 projets en partenariats soit 1,5% et 49 projets sous forme d’IDE soit seulement 2%. “À travers ces chiffres, vous comprenez que l’Algérie est le parent pauvre en matière d’IDE, et l’investissement reste essentiellement national”, constate le président du FCE, soulignant tout de même qu’entre 2005 et 2006, il y a une embellie en matière d’IDE. “On est passé de 1 milliard de dollars à 3 milliards de dollars”. “En dépit de l’amélioration du climat des investissements, malgré nos potentialités, l’Algérie attire peu d’investissement hors hydrocarbures”, reconnaît le professeur Rezig. Du coup, insiste-t-il, “il faut éviter les faux débats pour aller vers les vrais”. D’où l’idée, d’une rencontre sur la promotion de l’investissement en Algérie, que le Forum des chefs d’entreprise prévoit d’organiser chaque année, à l’image des intégrales de l’investissement au Maroc, du Forum de Carthage sur l’Investissement ou la Baule World Investment Conference en France.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté