L’Algérie pour un maintien de la production de pétrole

Le prix du baril de pétrole a atteint en effet, mardi soir à New York, 100,10 dollars, un record absolu. Le baril de l’or noir a aussi établi un nouveau record de clôture, en terminant la séance à 100,01 dollars. Hier, il évoluait au-dessus de 99 dollars à New York. Cette nouvelle flambée des cours de l’or noir est due, selon les analystes, à une possible baisse du niveau de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) lors de sa prochaine réunion le 5 mars à Vienne. L’OPEP, qui représente à elle seule environ 40% de l’offre mondiale de pétrole, écarte toute augmentation de la production de pétrole. C’est ce qu’a avancé la semaine dernière le ministre Algérien de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, actuel président de l’OPEP. « Je ne peux pas vous dire ce que la conférence de l’OPEP prendra comme décision, mais elle va tenir compte de tous les éléments du marché pétrolier, et ce que je peux vous dire, c’est qu’on ne va pas augmenter la production », a répondu M. Khelil à la presse qui l’interrogeait sur la décision que s’apprête à prendre l’OPEP quant à une baisse ou à une augmentation de sa production. A titre de rappel, le baril de pétrole avait franchi le seuil symbolique des 100 dollars pour la première fois le 2 janvier, avant de monter jusqu’à 100,09 dollars le lendemain. Pour l’Algérie, le niveau actuel des prix du pétrole est une bénédiction pour ses finances.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après La Tribune