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L’Algérie reste peu compétitive selon l’ANDI

mardi 22 mai 2007, par Ahlem

L’amélioration de la compétitivité de l’Algérie permettra à l’économie algérienne d’attirer les investissements nécessaires pour son développement.

L’économie de l’Algérie jugée trop dépendante du pétrole

Le président du Conseil consultatif, lui, parle “de blocage aux changements”. Ce qui attire le plus un investisseur à s’implanter dans un pays, c’est l’importance du marché intérieur de ce pays et celle du marché régional. S’agissant de la main-d’œuvre, l’IDE place la qualité de celle-ci, c’est-à-dire son niveau de qualification, avant son coût. De même, l’IDE est plus attiré par la qualité des infrastructures de transport et de télécommunications disponibles dans le pays où il choisit de s’installer que par le poids des charges fiscales qui pèsent sur l’entreprise. En Algérie, il est vrai que le coût de la main-d’œuvre est bas, mais son niveau de qualification n’est pas compétitif avec celui des main-d’œuvre d’autres pays du Sud. Les infrastructures de transport sont acceptables, mais les télécommunications sont insuffisamment développées. Le marché intérieur reste un marché de consommateurs à bas revenu et le marché régional n’est pas encore formé.

Au-delà donc des tracasseries administratives, des lenteurs bureaucratiques de nos administrations économiques et du niveau de la qualité de vie, ce que recherche le capital, c’est d’abord un marché et la disponibilité de facteurs qui aident directement à un déroulement normal des activités de l’entreprise. Preuve du climat d’investissement médiocre en Algérie,
M. Bensaci fait référence au rapport de la Banque mondiale qui classe très mal notre pays dans tous les domaines pris en compte. M. Serai a été plus loin dans ses critiques. “Les investisseurs sont mal reçus par les responsables d’entreprise publique”, souligne-t-il. Pis, il révèle que des copies de dossiers d’investissement arabes déposés en Algérie se sont retrouvées à Paris, accusant certains lobbies de bloquer l’investissement. Ce qui devrait interpeller les pouvoirs publics. Les dernières mesures prises par les pouvoirs publics n’agréent pas les opérateurs. Les chefs d’entreprise estiment, cependant, qu’une politique économique nationale doit s’appuyer sur des opérateurs locaux, des champions capables de tirer l’économie algérienne vers le haut.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après Liberté